Jijel La formation des journalistes à la cour de justice, prend fin

La formation initiée au profit des journalistes par le ministère de la Justice a pris fin, jeudi, par une dernière conférence donnée par deux magistrats sur les délits de presse. Cette intervention a permis aux journalistes de soulever des questions liées à l'exercice de leur mission. Dans le même sillage, les conférenciers ont donné leur vision, selon les articles du code de l'information promulgué en 2001. Les mêmes magistrats ont, dans leurs interventions, expliqué qu'ils sont tenus d'appliquer la loi conformément au code de l'information. De leur côté, certains journalistes ont fait part des difficultés dans lesquelles ils exercent leur mission d'informer dénonçant, dans le même contexte, l'absence, dans la plus part des cas, d'interlocuteurs ouverts pour leur communiquer l'information crédible qu'ils recherchent. Se montrant compréhensifs mais également rassurants face à cette préoccupation, les conférenciers ont tout clairement indiqué aux journalistes qu'ils ont à leur disposition une cellule de communication à la cour de justice qui reste à leur écoute pour leur donner, ont-il souligné, toutes les informations qu'ils recherchent. Il va sans dire que cette occasion a été également saisie pour évoquer l'affaire du directeur d'»El Watan» et de son chroniqueur Chawki Ammari, ainsi que celle du correspondant d'»Echourouk» Yasser Abdelhai, condamnés, tout récemment, par la cour de justice de Jijel à des peines de prison ferme et à de fortes amendes. Pour le reste, il convient de rappeler que le programme de cette formation a été bénéfique, à plus d'un égard, pour les journalistes qui ont eu à s'informer du fonctionnement de la justice. Les différents magistrats, des présidents de tribunaux, des procureurs et des juges d'instruction ont permis aux journalistes, conviés à cette formation, d'avoir une plus ample idée sur ce secteur qui s'est d'avantage ouvert sur la presse à la faveur de cette louable initiative.