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« Je construirai un Etat de droit »




« Je construirai un Etat de droit »
« Votez pour moi, et vous verrez ce dont je suis capable. » C'est par ces mots que le candidat à l'élection présidentielle, Ali-Fawzi Rebaïne, s'est adressé à son auditoire lors du dernier meeting animé hier à la maison de la culture d'Hussein Dey, à Alger. Il a estimé que le 17 avril constitue une occasion historique pour « construire un Etat de droit où les institutions seront au service du citoyen ». Devant une salle presque pleine, Ali-Fawzi Rebaïne a évoqué son périple à travers les quatre coins du pays entamé au début de la campagne. Il a rappelé, à cette occasion, qu'il a parcouru plus de 5.500 km à bord d'une voiture qui appartient au parti car il ne possède pas de véhicule personnel. « Vous savez combien un candidat a déboursé durant cette campagne électorale ' 75 millions d'euros. Moi, je n'ai reçu que 1,5 milliard de centimes. Mais la question principale qui s'impose est comment ils sont parvenus à avoir tout cet argent ' », s'est interrogé le candidat qui a fustigé l'ex-Premier ministre, Sellal, les membres du gouvernement ainsi que les walis et les chefs de daïra pour s'être « accaparés des moyens de l'Etat pour mener une campagne électorale par procuration ». Evoquant le volet économique, le candidat assure que son programme pourra sortir le pays de la crise. Pour lui, le pays ne pourra pas se développer sans des institutions solides qui garantissent l'égalité entre les citoyens. « Je suis venu pour construire un Etat fort par ses institutions, qui assurera l'avenir de nos enfants », dira la candidat. Selon lui, il est temps pour l'opposition d'accéder au pouvoir. En outre, il s'est engagé à interdire aux entreprises étrangères tout forage pour la recherche du pétrole. « Si je suis élu président, aucune entreprise étrangère de forage ne viendra travailler en Algérie. Ce sont les Algériens qui s'en occuperont », martèlera-t-il. Et de s'interroger sur l'opacité qui caractérise le contrôle de la gestion de Sonatrach. Abordant le vote entamé depuis hier à l'étranger, Rebaïne a critiqué l'administration qui, selon lui, a refusé l'accès aux bureaux de vote aux journalistes. « La présence des journalistes dans les bureaux de vote permet de suivre le taux de participation heure après heure. Mais cette pratique n'arrange pas l'administration », a estimé Rebaïne. « J'attends de vous ce jeudi de donner une chance à l'opposition que je représente », a-t-il lancé à l'adresse de son auditoire.




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