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ISSERS
Il est notre dernier recours», c'est ainsi que se sont exprimés les fellahs de l'exploitation agricole ‘Ghalem Said' des Issers. La cinquante d'exploitants viennent de saisir le Premier ministre pour dénoncer l'abus et la pression qu'ils subissent, ces derniers temps, ponctués par l'arrestation de leur collègue K.H, père de quatre enfants et fellah, depuis toujours, dans cette ferme, qu'ils jugent, «arbitraire», dans la lettre adressé au Premier ministre.K.H est placé sous mandat de dépôt pour «exploitation illégale d'un bien de l'Etat». Respectueux des lois de République Mohamed et les autres fellahs, interpellent les hautes instances sur les faits graves de cette décision car l'arrestation précisent-ils «s'est faite suite aux fausses informations colportées par un soi-disant exploitant». Et ils reviennent sur l'historique de cette ferme aux convoitises énormes.«Cette ferme agricole de 800 ha était abandonnée depuis plus de 2 décennies et elle a été utilisée comme dépotoir de gravats, au lendemain du séisme du 21 mai 2003, nous l'avons débarrassée de ces déchets pour la travailler», affirment-ils, dans leur document. En ajoutant «où étaient ces responsables chargés de protéger et gérer cette ferme abandonnée, depuis plus de 20 ans et que nous avons travaillée avec nos sueurs pour la mettre, en valeur, sans que personne ne vienne la réclamer». Les fellahs qui ne sont pas restés les bras croisés, durant plus d'une vingtaine d'années, ont semé et labourés cette terre, évitant l'exemple d'une exploitation limitrophe qui a subi le béton, ou cette autre transformée en show room. «Nous sommes partenaires de l'OAIC, auquel nous livrons nos produits, ou est l'illégalité qui a fait que notre collègue soit arrêté ' Qu'allons-nous dire à ses enfants '»A travers cette lettre «nous demandons que toute la lumière soit faite et que notre ami soit libéré.» Abandonnées, des dizaines d'exploitations agricoles subissent des agressions quotidiennes, des centaines d'hectares sont devenus, par la force des choses, des décharges sauvages recevant gravats et ordures ménagères, même des APC s'y mettent, devant l'absence de décharges réglementées déversant, ainsi, le contenu de leurs camions.







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