Algérie - ISMAS : Institut supérieur des métiers des arts du spectacle et de l’audiovisuel

Ismas : Toumi décide de fermer l'institut et de chasser les étudiants Actualité : les autres articles



Cette école de cinéma et de théâtre a gelé ses activités par une décision ministérielle, après une grève de la faim menée, depuis 24 février, par des étudiants de l'Institut supérieur des métiers des arts du spectacle et audiovisuel (Ismas).
La tutelle a décidé de suspendre les activités pédagogiques de l'institut. Après une forte mobilisation et une grande solidarité qu'a connues le mouvement, portant sur la reconnaissance de leurs diplômes, dans une décision datée du 27 févier, dont nous détenons une copie, la ministre de la Culture décide la suspension «provisoire» des activités pédagogiques de l'Ismas. Les étudiants sont également appelés à évacuer les lieux de l'institut.
Selon le même communiqué, la ministre, Khalida Toumi, appelle à l'application de la présente décision par les directeurs de l'administration et des moyens, le chargé d'études et de synthèse, les responsable du bureau ministériel de sûreté interne d'établissement et de l'audiovisuel. Cette restriction prend effet à compter de sa date de signature. Houssem, étudiant en 3e année, joint hier au téléphone, nous a confié : «Nous sommes déterminés à aller jusqu'au bout de notre action, Tous les étudiants sont mobilisés pour défendre 'pacifiquement' le seul institut supérieur de cinéma et de théâtre qui existe en Algérie.» Quant à la décision de tutelle, les étudiants sont déterminés à «résister» face aux forces de l'ordre le jour J, aujourd'hui vendredi. «
Nous n'avons peur ni de la machine bureaucratique qu'utilisent les agents du ministère contre nous à travers ce complot de la fermeture de l'institut pour mettre fin à la formation publique dans le domaine artistique, ni d'une autre politique colonialiste d'une autre ère», a-t-il déclaré, avant de lancer un appel à l'ensemble des artistes et hommes de théâtre à venir en masse pour les soutenir et assister à «notre expulsion de force, comme l'ont annoncé les représentants de la ministre», a-t-il conclu. De son côté, le directeur de l'institut, Abdelaziz Ben Mahdjoub, exécutant le décret n°104 datant du 27 février 2013, appelle l'ensemble des étudiants de l'institut à évacuer les lieux avant 24 heures.
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