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Investissements étrangers en Algérie



Investissements étrangers en Algérie
Alors que nos compatriotes installés en Europe sont voués à la vindicte de ceux-là même qui effectuent des dizaines de voyages en Algérie pour tenter de nous imposer leurs camelotes, les exportateurs français, espagnols, italiens et allemands voient d'un mauvais ?il, la dominance de leurs homologues chinois sur notre marché.Ces derniers ont finalement réussi en 2014 à s'installer, apparemment dans la durée, dans ce grand bazar que représente le marché algérien. Ce qui n'a pas été sans conséquences négatives sur les exportations européennes, notamment françaises, à destination de l'Algérie. Ce qui a fait courir les Français dans une tentative de reconquérir leur place de premier fournisseur de l'Algérie qu'ils occupaient depuis plus de cinq décennies. L'information a été rendue publique fin décembre par le Centre national de l'iInformatique et des statistiques des Douanes (Cnis France). Ce Centre a indiqué qu'avec 7,44 milliards de dollars, l'empire du milieu conserve la première place de fournisseur, devant la France (5,89 milliards), l'Espagne (4,60 milliards), l'Italie (4,54 milliards) et l'Allemagne (3,44 milliards). Il est également précisé que la France s'efforce depuis 2013 de reprendre sa place de premier fournisseur de l'Algérie. En 2014, les cinq principaux clients de l'Algérie ont été l'Espagne (8,38) milliards de dollars), l'Italie (7,59 milliards), la France (5,89 milliards), la Grande-Bretagne (5,11 milliards) et les Pays-Bas (4,45 milliards). Si seuls les pétrodollars algériens intéressent les opérateurs économiques européens, ces derniers préfèrent investir ailleurs. Principalement dans des pays où il leur est permis d'exploiter jusqu'au sang l'homme. Ce qui explique le rejet par les uns ou les autres pays de toute idée d'investissement en Algérie. Cette situation intervient à un moment où l'économie mondiale est fragilisée, avec un chômage au galop et la menace djihadiste persistante...Selon les différents titres de la presse mondiale, elle a été abordée ce dernier mercredi par les quelque 2 500 leaders économiques et politiques participants aux débats sur l'avenir du monde au forum économique mondial de Davos (Suisse). La manifestation qui a duré quatre jours, s'est achevée ce dernier samedi. Il a été question de crises internationales avec notamment les événements en Ukraine. Les experts présents au forum ont parlé de «cygnes noirs géopolitiques» et de risque de conflit constituant la plus grande menace pour la stabilité du monde de ces dix prochaines années. C'est en tout cas ce qu'a laissé apparaître l'analyse de la situation établies par Global Risks 2015. Il y est précisé que le FMI a noirci le tableau en révisant à la baisse ses prévisions pour la croissance (3,5% pour 2015). En zone euro, la Banque centrale européenne (BCE) devait annoncer, ce dernier jeudi un programme massif de rachat d'actifs. La démarche se voulait être une tentative de relancer l'économie et lutter contre le risque de déflation. Selon les mêmes sources médiatiques, Ebola mais aussi, les nouvelles technologies avaient été longuement abordées par les participants au Forum de Davos. Sur le premier thème, la Banque mondiale a indiqué que d'importantes pertes économiques ont été évitées dans la plupart des pays africains mais les conséquences de l'épidémie paralysent toujours la Guinée, le Libéria et la Sierra Leone, les trois foyers de l'épidémie. Le manque à gagner pour la croissance est estimé pour ces pays à au moins 1,6 milliard de dollars en 2015 du fait de l'épidémie. En ce qui concerne les nouvelles technologies, les spécialistes réunis à ce Forum ont prédit que les percées technologiques iront à un rythme dix fois plus rapide que le boom de l'Internet dans les années 1990. Ils en ont profité pour mettre en garde contre les failles de sécurité. Ce qui aurait imposé aux chefs d'entreprise de réagir en appelant à des réformes structurelles pour favoriser la croissance. Ces opérateurs économiques sont préoccupés par l'excès de réglementation, les cybers menaces et l'insuffisante sécurité des données. Pour rester compétitifs, les patrons identifient trois leviers essentiels à savoir la transformation digitale, le renforcement des partenariats et la diversité des talents. De nouvelles menaces apparaissent comme l'incertitude géopolitique, l'instabilité sociale et le taux de chômage.




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