Algérie

Investissement immobilier


Emaar fait appel à l?assistance française Le groupe émirati Emaar, qui avait annoncé solennellement son intention d?investir en Algérie, avec à la carte, trois mégaprojets, s?est doté d?un assistant, dans le cadre de la négociation du protocole d?accord signé le 18 mars dernier avec le gouvernement algérien. C?est ce qui ressort, en tout cas, d?un communiqué adressé hier à notre rédaction, signé par le cabinet français Gide Loyrette Nouel. Considéré comme étant l?un des plus importants cabinets d?avocats d?affaires internationaux, Gide Loyrette Nouel est appelé donc à assister la société Emaar dans ses négociations avec les instances algériennes chargées de promouvoir l?investissement. Mission principale : « Poser les principes directeurs d?un partenariat entre Emaar et l?Etat algérien en vue de développer trois mégaprojets », lit-on dans le communiqué de Gide Loyrette Nouel. Etant à la traîne, la négociation pour le lancement des trois mégaprojets d?Emaar à Alger revient, une fois de plus, sur le devant de la scène, mais risque encore d?être un simple pétard mouillé. En souffrance depuis plusieurs mois, les projets du groupe Emaar n?ont toujours pas vu le jour en raison de plusieurs obstacles, dont le foncier, considéré comme étant un casse-tête de taille à l?origine de « l?allergie » qu?affichent les investisseurs étrangers. Le cabinet parisien Gide Loyrette Nouel, qui vient d?être retenu pour assister Emaar dans ses négociations, sera appelé, sans doute, à peser de tout son poids dans l?avancement des pourparlers entre l?investisseur émirati et le gouvernement algérien. Plus précisément, le cabinet Gide Loyrette Nouel est appelé à assurer surtout l?assistance juridique au groupe émirati. Le même communiqué indique que c?est « Samy Laghouati, associé responsable de Gide Loyrette Nouel, qui a conseillé Emaar dans le cadre de ces négociations avec l?Etat algérien pour le lancement de ses mégaprojets immobiliers dans la région d?Alger ». L?opérateur Emaar compte, pour rappel, injecter une cagnotte d?investissement qui s?élève à près de 30 milliards de dollars sur une période de 12 années. Néanmoins, le ministre de l?Industrie et de la Promotion des investissements, lors d?une conférence de presse animée en marge du 3e Forum économique d?Alger, organisé en janvier dernier, a dû rectifier ses chiffres à propos des capitaux mobilisés par Emaar. Abdelhamid Temmar avait avancé que le montant des investissements de ce groupe est de l?ordre de 5,5 milliards de dollars pour l?ensemble des quatre grands projets. Cela dit, à défaut d?une statistique crédible en mesure de mettre un terme à cette polémique, le flou continuait à être maître des lieux. Le protocole d?accord pour la réalisation en Algérie de trois grands projets d?investissements intégrés a été signé le 18 mars dernier entre le groupe émirati et le ministère de l?Industrie et de la Promotion des investissements que dirige Abdelhamid Temmar. Cet accord est venu donner, en quelque sorte, une âme aux projets d?Emaar, annoncés depuis plusieurs mois mais ajournés pour des raisons liées surtout à la difficulté d?accès au foncier. Ces projets portent sur la création d?une zone de promotion et de développement à Sidi Abdellah sur une superficie de 400 ha comprenant un terrain de golf, des villas, des hôtels, un campus universitaire, un hôpital et des appartements. Il s?agit également de la création d?une ville de santé à Staouéli sur une superficie de 20 ha qui comprendra un hôpital privé, une faculté de médecine, une faculté de paramédical, un centre de recherches, des appartements, un hôtel, des villas, un campus universitaire et un centre commercial. Le troisième inscrit sur l?agenda d?Emaar concerne le développement de la zone touristique Colonel Abbas d?une superficie de 109 ha. Ce projet comprendra un port, des villas et un centre commercial. En attendant le démarrage officiel des travaux, Emaar continue à entretenir le suspense autour d?une affaire d?investissement qui n?est pas à son premier épisode.


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