Algérie

Investissement agricole, La SALEM propose de nouveaux crédits




La SALEM, société publique de leasing agricole, (filiale de la CNMA), lance une nouvelle formule de crédit de financement locatif pour les projets d’investissement agricole.
Les nouvelles offres que propose cette banque via ses réseaux régionaux, dont le siège à l’Ouest est sis sur la route de Aïn El Beida, à Oran, s’adressent aux agriculteurs, éleveurs et aux coopératives agricoles. La SALEM propose, dans le cadre d’un programme de soutient à l’acquisition du matériel et de l’équipement agricoles de fabrication locale, un soutient consistant en une subvention à hauteur de 40% pour l’acquisition de moissonneuses batteuses et 25 à 35% pour l’acquisition de tracteurs. Autre produit proposé par la SALEM : le leasing, c’est-à-dire que cette société offre du matériel moyennant des taux d’intérêt de 5% bonifiés de 4 points, avec des facilités de paiement qui s’étalent sur 10 ans pour les moissonneuses batteuses et 5 ans pour les tracteurs et autres matériels. Une formule qui sous entend un apport personnel de 10% au minimum. Enfin, la SALEM propose pour les agriculteurs qui possèdent déjà leur moissonneuse, une subvention à hauteur de 60% pour la rénovation de leurs engins.

Redéploiement local

Ainsi, cette société publique compte se redéployer sur un marché bancaire local marqué par une incursion de banques étrangères spécialisées dans le leasing. La dernière en date : Maghreb Leasing Algérie est le nouvel établissement financier spécialisé dans le financement des PME algériennes sous forme de crédit-bail (leasing), qui a été créé en janvier dernier. Agréé par le Conseil de la monnaie et du crédit, cet établissement compte six actionnaires. Il s’agit de Tunisie Leasing (36%), Amen Bank, banque tunisienne (20%), Netherlands Development Finance Company de la Hollande (20%), Société de promotion et de participation pour la coopération économique, filiale de l’agence française de développement (10%), Maghreb Private Equity Fund (5%) et CFAO (4%). Ainsi, la concurrence est appelée à être rude pour la SALEM qui souffre d’une image loin d’être reluisante. Beaucoup de jeunes porteurs de projets, en effet, se plaignent des lenteurs et de la bureaucratie de cette banque publique. Inscrits au titre de bénéficiaires des dispositions du Plan national d’appui au développement agricole (PNDA), plusieurs jeunes porteurs de petits projets n’arrivent pas, depuis des années et malgré des démarches et des promesses, à disposer du matériel que l’Etat leur a promis, via la SALEM.


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