Une journée
d'études ayant pour thème «l'Internet au service de la jeunesse» a été organisée,
hier, au centre culturel Ben Badis (ex-UP), par la direction de la Jeunesse et
des Sports avec la participation de l'association scientifique Ibtikar. La
journée avait pour but d'étudier les influences de ce mode de communication sur
les accros de la Toile et sur la jeunesse en général.
«La wilaya de
Constantine, où l'Internet a commencé à être utilisé en 2005, est couverte à
90% par cette technologie moderne et l'accès peut être fourni à tout client,
même ceux des multiples douars et hameaux que compte son territoire», selon le
responsable d'Algérie Télécom chargé du service commercial, invité pour la
circonstance. Ce dernier ajoute que «le nombre de clients que compte la Toile à
l'échelle de la wilaya du Vieux Rocher approche des 20.000 internautes et que
celui des cybercafés est de 226 pour ce qui concerne uniquement les commerces
déclarés» Il fera savoir également que «pour les étudiants et les
universitaires disposant d'un ordinateur portable, ils peuvent surfer
gratuitement et bénéficier ainsi sans aucune dépense des services de
l'Internet. D'ailleurs à propos de prix, il dira que «pour mettre à la portée
du plus grand nombre l'accès à Internet, les prix sont subventionnés par
l'Etat».
Toujours dans cet
ordre de préoccupations, le ministère de l'Education nationale se propose
d'injecter plusieurs centaines de milliards de centimes pour une utilisation
généralisée de l'outil informatique dans tous les lycées et collèges du pays.
M. Djilmi
Boubakar, enseignant de sociologie à l'université de Sétif, a traité du thème
de «l'influence de l'Internet sur le comportement de ses utilisateurs et
particulièrement des plus accros d'entre eux, avec pour conséquence la création
d'une société virtuelle qui pourtant a permis la création d'actes concrets comme
des mariages, des créations d'entreprises, des mises sur pied de sociétés, des
actions de contestation ou de soutien commun, etc.»
D'ailleurs
dit-il, «il faut surtout éviter de prendre position ou de voir les choses selon
la vision traditionnelle et classique, selon le critère positif—négatif. La
question du contrôle et de la maîtrise de ce qui se communique est cruciale, en
ce sens que les pouvoirs publics gagneraient plus à procéder en la matière avec
tact, par plutôt un encouragement en moyens humains et matériels», conclut cet
enseignant.
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Posté Le : 07/05/2009
Posté par : sofiane
Ecrit par : A El Abci
Source : www.lequotidien-oran.com