Les fortes pluies de jeudi, dont la moyenne a dépassé les 44 mm selon les
services météo avec un pic de 11 mm en une demi-heure, enregistrés dans la
ville d'El Kala, ont affecté plus d'une douzaine de communes et des dizaines
d'hectares de terres agricoles inondées.
Le plan ORSEC est toujours en
vigueur et l'on s'attelle à l'aide de motopompes à évacuer les eaux de certains
établissements scolaires et autres édifices publics. A El Kala, sept
habitations ont été «sérieusement endommagées» à la suite des intempéries, a
indiqué hier le maire dans des propos rapportés par l'APS. M. Hocine Berrebib,
rappelant ‘'les fortes précipitations et les vents violents de plus de 70 km
par heure» enregistrés jeudi dernier, a estimé que les familles résidant dans
les habitations concernées doivent être ‘'évacuées en urgence», d'autant que le
mauvais temps persiste et que d'autres pluies sont annoncées par les services
météorologiques. Le même élu a également rappelé que de nombreux foyers ont été
inondés par les eaux pluviales, occasionnant la détérioration des équipements
électroménagers et des meubles, conduisant les éléments de la Protection civile
à effectuer plus d'une centaine d'interventions. Par ailleurs, un citoyen a été
transporté dans un état grave au CHU de Annaba après avoir lourdement chuté sur
le sol à cause de la violence du vent, a indiqué le maire.
A Ben M'hidi, selon le maire, le
rejet final est en train de subir un curage. Alors que du côté de Chebaïta
Mokhtar, c'est en aval du côté d'el Hadjar dans la wilaya de Annaba que l'on
s'attelle, selon le maire de cette commune, au curage des zones où arrivent les
déversements de Chabaïta Mokhtar pour rejoindre ensuite la mer. Ils sont au
total pas moins de 400 cités et quartiers de la wilaya d'El Tarf à avoir subi
le déluge. Il a fallu les moyens de la Protection civile d'El Tarf, de Souk
Ahras, Batna et Guelma et d'entreprises privées et publiques pour évacuer les
eaux.
A l'ouest, dans la wilaya d'Aïn
Témouchent, plus de peur que de mal, vendredi, pour une famille de cinq
personnes dont l'habitation – une vieille bâtisse qui date de l'ère coloniale –
s'est, en partie, subitement effondrée à Beni Saf. C'est un mur porteur qui
aurait cédé, conséquence d'un orage. Les occupants de cette ancienne maison,
située au vieux Boukourdan, ont eu beaucoup de chance. Aussitôt alertés, les
éléments de la Protection civile se sont déplacés sur les lieux et ont apporté
les secours nécessaires à cette famille qui heureusement ne déplore aucun
blessé. Cette dernière a été aussi prise en charge par les responsables locaux.
D'autres habitations anciennes menacent ruine. Pour un responsable local
rencontré sur place, l'unique solution est, à défaut de construire ailleurs et
de tout raser, de réhabiliter ce vieux quartier par parties.
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Posté Le : 07/11/2010
Posté par : sofiane
Ecrit par : A Ouelaa & M Bensafi
Source : www.lequotidien-oran.com