Algérie - A la une



Instantané
Dans le plan de renouveau de la capitale, annoncé jeudi dernier, lors d'une rencontre au siège de la wilaya d'Alger réunissant le chef de gouvernement et un panel de ministres et de responsables gestionnaires, une batterie de mesures a été évoquée, synonyme de travaux d'Hercule, pour faire sortir la capitale de sa torpeur, lui faire retrouver sa blancheur immaculée, la doter d'équipements nécessaires, l'embellir, réhabiliter ses cimetières, réactiver la police communale ? morte avant d'éclore ? éliminer les dysfonctionnements dans la gestion d'une ville, etc.En clair, faire de la ville d'Ibn Mezghenna une mégapole digne d'une capitale, surtout avec le mégaprojet qui sera achevé en 2029. Sauf que Monsieur Zoukh met en avant le «manque d'assiettes foncières». Pour cela, il faut dénicher, selon lui, «500 hectares pour la réalisation de 60 projets». Ma foi, il y a un couac quelque part : si les maquettes des grands projets structurants ont fait l'objet d'étude avant que celles-ci ne soient plantées un peu partout à travers la capitale, comment se fait-il que l'on ne s'aperçoive que le foncier pose problème qu'après coup 'Dans ce chantier ouvert, il est question, par ailleurs, de (ré) animer Alger le soir. Un sujet sur lequel avait déjà planché le wali qui a précédé M. Zoukh, mais sans succès. Apparemment, cela n'a pas trop convaincu les commerçants de laisser ouverts leurs établissements au moment où, disent-ils, les rues sont quasi désertes le soir, surtout l'hiver. En d'autres termes, faut-il inviter les gens à sortir, participer à l'animation nocturne pour que les commerçants ne baissent pas leur rideau ou faut-il persuader d'abord ces derniers à rester ouverts au-delà de 18h, pour pousser les gens à ne pas rester calfeutrés chez eux ' Qui donnera naissance à l'autre ' Qui fera le premier pas ' Difficile d'y répondre, surtout avec le sentiment d'insécurité qui gagne les gens au-delà d'une certaine heure.Autre raison qui éloigne les gens à ne pas s'aventurer le soir : le transport public. Hormis l'Etusa qui assure certaines dessertes, le transport public privé sert plutôt sa cagnotte que le service dit public. Dès les premières lueurs vespérales, il met le valet sur le maillet sans qu'il soit pour le moins interpellé par la puissance publique. Alors que, sous d'autres latitudes, le transport public privé assure la navette en boucle de la banlieue aux différents centres urbains.







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