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Insertion de 26,40% des pré-emplois



En dépit des efforts déployés par les autorités locales pour l'insertion des fonctionnaires du pré-emploi en vertu du décret exécutif n° 19/336 daté du 8 décembre 2019, force est de constater que cette opération accuse un certain retard faute de postes budgétaires, l'existence de certaines contraintes objectives pour la mise en ?uvre de ce décret.Sur un effectif de 10 684 fonctionnaires exerçant dans le cadre de ce dispositif, concernés par l'opération d'insertion, il y a seulement 2 800 qui ont été déjà intégrés, soit un taux de moins de 26,20%, a-t-on appris auprès d'une source proche de la direction de l'emploi.
On apprend que les secteurs de l'éducation, les collectivités locales et la santé viennent en pole position en nombre de fonctionnaires intégrés. Il y a lieu de souligner que la commission de la wilaya chargée de ce dossier multiplie les réunions pour accélérer la cadence de l'opération d'insertion de ces diplômés qui constitue le cheval de bataille des pouvoirs publics en vue d'atténuer un tant soi peu le chômage.
D'autre part, on apprend que la wilaya de Jijel compte pas moins de 40 754 chômeurs, soit un taux de chômage de 13,73%, et ce, jusqu'à la fin de l'année écoulée.
Ledit rapport a ajouté que 256 005 citoyens sont employés sur l'ensemble de la population totale de la wilaya qui est de l'ordre de 808 752 habitants.
Certains observateurs locaux du marché de l'emploi au niveau local attribuent cette hausse sensible du taux de chômage à un certain nombre de facteurs citant, entre autres, la pandémie de coronavirus qui a frappé de plein fouet le marché de l'emploi, notamment dans le secteur du BTPH, le licenciement de centaines de travailleurs suite à l'arrêt pendant plusieurs mois l'an dernier du chantier de la pénétrante reliant le port de Djendjen et l'autoroute Est-Ouest au niveau de la ville d'El Eulma, et la baisse de la cadence des travaux de certains chantiers.
Bouhali Mohamed Cherif
Taher
L'hôpital Saïd-Mejdoub sous pression
Le service Covid-19 de l'hôpital Saïd-Mejdoub de Taher est saturé face au flux des patients atteints de cette maladie, a-t-on appris auprès d'une source hospitalière.
La même source a ajouté que le service des urgences de cet établissement hospitalier qui couvre 9 communes a du mal à répondre aux attentes des malades évacués à cette infrastructure sanitaire, car de nombreux services ont été affectés au service Covid-19 en vertu des orientations des services de la Direction de la santé.
On apprend, par ailleurs, que les services de la santé ont enregistré une dizaine de décès suite à des complications liées au coronavirus ces derniers jours, notamment dans les commune de Chekfa El Kennar, Taher et Jijel.
Il y a lieu de souligner que cette propagation s'explique par un certain nombre de facteurs, dont le non-respect des mesures barrières dans les espaces et lieux publics, tels les marchés, les gares routières, les moyens de transport en commun, le relâchement constaté chez de nombreux citoyens concernant les directives des services de la santé, malgré les instructions des autorités locales qui ne cessent d'insister sur la vaccination anti-Covid, en vue de combattre cette pandémie.
Face aux rumeurs et la propagation du coronavirus, une panique s'est emparée d'un grand nombre de citoyens de certaines régions. Le directeur de la santé a annoncé dans une récente déclaration à la radio locale de Jijel que ses services ont ouvert 24 points de vaccination, en plus de 39 points se trouvant au niveau des structures sanitaires, et 16 brigades mobiles, en vue de rendre l'opération de vaccination plus accessible pour les différentes franges de la société.
Pour rappel, le wali Abdelkader Kelkal avait affirmé, il y a environ un mois, que le nombre de citoyens qui se sont fait vacciner avoisine les 50 000.
B. M. C.
El Milia
L'identification du corps sans vie du 3e harrag
Le phénomène de la harga prend de l'ampleur ces derniers mois, et la mer continue de rejeter les corps de plusieurs harragas.
Le troisième corps sans vie d'un autre jeune de la localité de Tanefdour, relevant de la commune d'El Milia, vient d'être retrouvé par les services des gardes-côtes de la Marine nationale sur la côte oranaise dimanche dernier, a-t-on appris auprès d'une source sûre.
La même source ajoute qu'il s'agit de B. Haoune, âgé de 30 ans, originaire de ladite localité.
Les trois victimes ont tenté vainement de rejoindre clandestinement à bord d'une embarcation de fortune les côtes espagnoles, en compagnie de trois autres jeunes de ladite localité à partir des côtes oranaises jeudi dernier, mais leur embarcation s'est renversée non loin de la côte oranaise et ils ont été retrouvés sur l'eau flottant au niveau de la plage de Aïn Turck à Oran.
On apprend, par ailleurs, que les services des gardes-côtes poursuivent toujours leurs opérations de recherches pour retrouver les trois autres harragas qui étaient en compagnie de leurs copains dans ce sinistre voyage vers les côtes ibériques.
B. M. C.
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