Algérie - Revue de Presse

INFS-STS : Le cri de détresse de 53 familles



Cinquante-trois familles de fonctionnaires (agents administratifs et enseignants) de l'INFS-STS (Institut national de formation supérieure en sciences et technologie du sport) risquent de se retrouver dès lundi prochain à la rue, suite à la décision du directeur de cet institut, Dr Zerguini, d'expulser ces fonctionnaires qui logent depuis des années dans un bloc aménagé en appartements dans l'enceinte même de l'institut. En effet, cette affaire d'expulsion, dont nous avions parlé dans l'une de nos livraisons, remonte à plusieurs mois, sans qu'une solution soit trouvée à cet épineux problème, au moment où la date butoir fixée par le directeur de l'institut est prévue pour le 10 de ce mois. Ainsi, à trois jours de cette date fatidique, les enseignants et les fonctionnaires de l'INFS-STS ne savent plus à quel saint se vouer, surtout que la plupart risquent de se retrouver du jour au lendemain sans toit.« Abus d'autorité »C'est à cet effet qu'une délégation, représentant les 53 familles, a pris attache avec nous, pour dénoncer se qu'ils considèrent comme « un abus d'autorité » de la part du Dr Zerguini qui a fait de l'évacuation du bloc où ils vivent « la priorité des priorités » depuis sa nomination à la direction de cet institut. Les enseignants, menacés d'expulsion, nous expliqueront en effet que le problème réside dans le fait que le directeur de l'institut ne leur a pas donné un délai suffisant pour trouver une solution d'hébergement et que la période était inappropriée. « On est des pères de famille et nous avons des enfants qui sont en pleine période d'examens. Certains vont passer leur BEM et d'autres leur bac, et ils risquent de réviser à la belle étoile à cause de cette décision arbitraire », nous dira cet enseignant. Et de préciser : « Au début, on a eu une réunion avec le directeur et il était question d'évacuer le bloc. On était d'accord dans la mesure où on devait partir juste après la fin des travaux de construction sur les lots de terrain qu'on nous a attribués. Mais voilà qu'il nous prend au dépourvu et nous envoie des avis d'expulsion deux semaines plus tard. C'est inadmissible, ce sont 53 familles vont se retrouver à la rue », s'indigne l'un des représentants du collectif des fonctionnaires de l'institut, dont certains cumulent de nombreuses années de service. Juste un délai respectable, c'est se que les enseignants et fonctionnaires de l'institut réclament en demandant l'arbitrage du ministère de la Jeunesse et des Sports (MJS), qui leur avait pourtant signifié par écrit, il y a plusieurs mois, qu'ils ne seront pas expulsés sans solution de relogement. En attendant, ces 53 familles vivent une situation alarmante avec la peur de se retrouver sans toit si le directeur de l'institut mettait sa menace à exécution le 10 de ce mois.


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