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Industries: Stabilité de la hausse des prix à la production industrielle au 1er trimestre 2012



L'augmentation des coûts de production de 74% du secteur des mines et carrières et de celui des industries sidérurgiques, métalliques, mécaniques, électriques et électroniques (ISMMEE, 3,6%) durant le 1er trimestre 2012 explique la tendance haussière des prix à la production industrielle hors hydrocarbures, indique l'Office national des statistiques (ONS). Ainsi, on apprend de la même source que la hausse des prix durant le premier trimestre 2012 est de l'ordre de +3,9% pour le secteur public et de 3,2% pour le privé par rapport à la même période de l'année écoulée. Par contre, une variation haussière mais de moindre ampleur a touché aussi les autres secteurs tels que: bois, liège et papier (1,5%), textile (0,9%), l'agroalimentaire (0,6%), cuirs et chaussures (0,2%). Et toujours selon l'Office national des statistiques, les prix à la production industrielle hors hydrocarbures au 1er premier trimestre 2012 et par rapport au 4ème trimestre 2011 ont augmenté de 1,3% dans le public et de 2% dans le privé. Quant aux autres secteurs, ils ont connu une stagnation des prix à l'exception des secteurs de l'énergie et des matériaux de construction qui ont enregistré des légères hausses. Celles-ci sont de l'ordre de 0,2% et 0,1%, précise l'ONS. Du côté du secteur privé, l'Office indique dans sa dernière publication sur l'évolution des prix à la production industrielle que la plus importante hausse (11,9%) a été enregistrée par le secteur des bois, liège et papier, suivie par les industries diverses avec 5,3%. Et là, il est utile de savoir également que les prix des industries manufacturières ont connu une légère évolution de 1,4% dans le secteur public, alors que la hausse est plus prononcée (3,3%) dans celui du privé. Il faut savoir aussi que le champ de l'opération de calcul de l'indice des prix à la production industrielle a concerné 157 entreprises dont 82 publiques couvrant près de 80% des ventes. Les biens industriels observés sont ceux vendus sur le marché intérieur exceptés les produits importés et ceux destinés à l'exportation.
D'autre part, d'autres secteurs ont connu des hausses, mais de moindre importance, il s'agit des textiles (3,2%), agroalimentaire (2,1%), et des ISMMEE (1,8%), durant le 1er trimestre 2012 et par rapport à la même période en 2011. Par ailleurs l'office a indiqué que les prix à la production de trois secteurs (chimie et caoutchouc, matériaux de construction et cuirs et chaussures) ont connu une stagnation, alors que ceux des mines et carrières ont chuté de 10,6%. Pour ce qui concerne les prix des industries manufacturières, ils ont connu une légère évolution de 0,6% dans le secteur public, alors que la hausse est plus prononcée (2,1%) dans celui du privé, précise l'Office. Les prix à la production industrielle hors hydrocarbures ont augmenté de 2,2% pour le secteur public et de 1% pour le secteur privé durant toute l'année 2011. Enfin concernant les prix des industries manufacturières, ils ont connu une légère évolution, avec seulement 1% dans le secteur public et 1,1% dans le privé. Là, il est important de rappeler que lors de sa dernière interview, le ministre de l'Industrie, de la PME et de la Promotion de l'Investissement, M.Mohamed Benmeradi, à déclaré, que l'Etat a injecté des sommes très importantes pour la réhabilitation et le développement des branches industrielles. Des plans de développement des grandes entreprises nationales SAIDAL (médicaments), SNTA (tabacs), GICA (ciment), SNVI (véhicules industriels) ont été adoptés et mis en oeuvre. Ces plans permettront de consolider notre base industrielle et de relever la compétitivité de ces importants groupes industriels. Néanmoins, le secteur privé a pour sa part réalisé des progrès significatifs en termes d'investissements. A titre indicatif, le montant des investissements réalisés dans le secteur de l'industrie durant la période 2002-2010 est de 1.205 milliards de DA, soit 60% du montant global des investissements réalisés. En effet, certains facteurs environnementaux ont des répercussions sur le développement du secteur, l'assainissement du marché des pratiques déloyales, le développement du marché financier, la disponibilité d'une main d'oeuvre qualifiée et en quantité suffisante, sont autant de facteurs qui contribuent incontestablement au développement économique en général et industriel en particulier. Enfin, l avenir du secteur industriel algérien, déclare encore, M. Benmeradi, est tributaire de sa capacité à relever certains défis majeurs, à savoir la mise à niveau technologique des entreprises, l'institution de mécanismes de concertation intersectorielle et l'engagement d'une démarche de valorisation des matières premières nationales et leur industrialisation.
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