Algérie - Revue de Presse


De nouvelles technologies de pointe pour 2005 De plus en plus nombreuses à être à la recherche des toutes dernières technologies de pointe pour leur industrie, les entreprises algériennes tentent de les acquérir et de les exploiter dès 2005. Les difficultés auxquelles elles étaient confrontées les précédentes années, rendant ces technologies inaccessibles, ont été aplanies avec la création, en 2002, de l?Institut supérieur d?optimisation des performances techniques industrielles et managériales des entreprises (Optime). Cette création est le résultat d?un partenariat entre, d?une part, Asmidal - ENIP - Sider - ENMTP et le français Deving International associé au capital à hauteur de 40%, d?autre part. A la lecture du nombre d?entreprises utilisatrices des services d?Optime, l?opération semble être une réussite avec notamment le transfert de nombreuses technologies dont le contrôle non destructif à 100% (CND). Après Sonatrach, Asmidal, Sider, les ports et les cimenteries qui ont déjà entamé les essais des technologies introduites, c?est pratiquement une vague déferlante qui frappe la majorité des entreprises algériennes publiques et privées. C?est à qui solliciterait le premier Optime dont l?influence serait décisive dans la généralisation de l?ouverture sur les technologies de pointe, leur introduction et leur exploitation judicieuse en Algérie. « La création d?un organisme chargé du transfert des technologies vers l?Algérie dans ce secteur particulier qu?est l?industrie est une initiative qui correspond à un besoin évident, dès l?instant où notre pays a déjà constitué un tissu industriel appréciable aujourd?hui en quête d?extension », a estimé M. Hasnaoui, directeur général d?Optime. Première sur le continent africain a avoir bénéficié de ces technologies de la toute dernière génération avec la mise en place d?un système de cartographie (pile et face) destiné à la détection très précise de la corrosion des pipelines et bacs pleins, l?industrie pétrochimique algérienne a donné le ton. ENIP Skikda, Asmidal Annaba et Ferphos Tébessa devraient suivre à partir de 2005. Toutes sont intéressées par ce transfert de technologies dont le scanning (méthode scanner), la nouveauté européenne qui fera son apparition pour la première fois en Algérie en 2005. Le scanning permet un contrôle total pour déterminer avec précision le profil de l?usure dans des conduites pleines. Est également prévue pour 2005, l?utilisation des résines spéciales destinées à la reconstitution des grosses conduites et à la protection des corps usés. Cette technologie était initialement destinée à la seule industrie militaire. Là ne s?arrête pas la vision et la mission d?Optime qui envisage introduire dans les prochains mois un savoir-faire européen consistant en le contrôle et la protection des tubes et plaques des échangeurs des centrales nucléaires. « Cette technologie autant que celle relative à la métallisation est toute récente. Notre institut a estimé utile de l?introduire dans notre pays. Nos experts et ingénieurs ont déjà été formés pour l?adapter à notre industrie. Il faut reconnaître que nos partenaires européens se sont montrés particulièrement coopératifs », précise M. Hasnaoui. Des missions imparties à cet institut à caractère public au titre des 60 % des actions, nous retiendrons le conseil/expertise et le contrôle industriel, les études environnementales, et le contrôle technique réglementaire des installations. Optime s?est fixé comme objectif de servir de pont entre les pays développés et l?Algérie pour le transfert du savoir-faire et de la technologie. C?est dans ce cadre qu?il a réussi à décrocher auprès d?institutions européennes très tatillonnes en matière de technologies de pointe, des agréments pour appareil à pression vapeur (APV), appareil à pression gaz ( APG), appareil à levage (APL) et appareil électrique (APE). « Préalablement à l?introduction de toutes ces technologies dans notre pays, nous avons formé des experts et ingénieurs auprès de nos interlocuteurs étrangers. Ce qui était primordial pour prétendre véhiculer le savoir-faire et permettre à nos entreprises d?être performantes tout en réduisant les charges. Par charges, j?entends les coûts de réparations et d?entretien des grandes installations comme celles en service à Sonatrach, Sider, Asmidal », a argumenté le directeur général d?Optime. Actuellement prestataire de services d?experts et techniciens étrangers, Optime ambitionne mettre son propre réseau d?encadrement technique et de consulting pour des interventions sur l?ensemble du tissu industriel national. Ambition qu?elle devrait concrétiser à court terme grâce au système du coaching pour la formation d?experts algériens. Ces derniers seront chargés d?intervenir pour le compte de sociétés étrangères installées en Algérie. « Encouragés par l?aura dont jouit actuellement l?Algérie auprès des Européens, nous ambitionnons d?encourager les entreprises européennes à délocaliser intelligemment et progressivement leurs activités. Nous avons réussi à les convaincre. Notre autre objectif est de promouvoir l?Algérie industrielle de demain par le biais du partenariat », a estimé notre interlocuteur. Au titre des résultats attendus par les entreprises utilisatrices de ses services, Optime leur permettrait de s?adapter à la compétition mondiale et aux règles de l?OMC, de bénéficier des effets induits par l?association à l?UE par rapport aux autres investisseurs et de s?intégrer efficacement dans le paysage économique européen. « La voie choisie pour relever le défi de la concurrence mondiale, avec l?Europe comme partenaire, semble celle présentant les meilleures chances de succès. Pour nous et pour nos entreprises algériennes, l?intérêt d?un lien privilégié avec l?Europe existe également », a conclu M. Hasnaoui.



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