Algérie - Revue de Presse

Indisponibilité du foncier à Annaba et El Hadjar




En matière de réalisation de logements sociaux, des communes sont confrontées au problème de l?indisponibilité d?une assiette foncière. Il s?agit de la commune chef-lieu de wilaya et celle d?El Hadjar. La première est concernée par la réalisation de 500 logements sociaux et la seconde par 60 autres issus d?un programme global portant sur 1100 unités à réaliser au titre de l?année 2005. Ces réalisations sont incontournables pour prétendre réduire la pression des demandeurs de logements particulièrement dans ces 2 communes à forte concentration de bidonvilles. Dans la commune du chef-lieu de wilaya, les rares poches domaniales encore vides sont programmées pour des projets d?intérêts publics. La récente élaboration des POS par la commune n?arrange pas la situation. Il y a bien ces 7 hectares récemment récupérés du côté des crêtes près du cimetière chrétien, mais faudrait-il encore que les représentants français de l?association In Memoriam chargée de la gestion et de l?entretien des cimetières européens à l?est du pays soient d?accord. Lors de leur visite à la rédaction d?El Watan Annaba, ils avaient exprimé leur souhait de ne pas voir s?ériger des habitations à proximité de ce cimetière. Territorialement limité et en manque criard de terrain d?assiette, la commune d?El Hadjar pourrait voir ses 60 logements transférés à sa voisine de Sidi Amar qui a déjà bénéficié de 100 tout autant que El Bouni. Le reste des logements sociaux est attribué aux autres agglomérations chacune en fonction du nombre d?habitants. C?est ainsi qu?il a été décidé de la réalisation de 50 à Berrahal, 40 Ain Berda, 40 à Chorfa, 40 à Séraïdi, 30 à Chétaibi et 20 logements sociaux pour chacune des communes de Oued El Aneb, El Eulma et Tréat. « La réalisation des logements sociaux à Annaba et El Hadjar pose problème au regard de l?indisponibilité des assiettes foncières. Pour réaliser le quota de logements dévolu à El Hadjar, le chef de daïra a proposé d?utiliser des terres agricoles sur lesquelles sont implantés des bidonvilles. Il a même cité le cas de la ferme Chaoui Mabrouk, pour laquelle un désistement a été demandé pour disposer du terrain existant nécessaire à la réalisation des logements. Faute de quoi, notre quota sera transféré à la commune de Sidi Amar », avait précisé O. Kamel, technicien à l?agence foncière de Annaba.

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