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Le Brésil, septième puissance économique mondiale, est entré en récession au deuxième trimestre, à un moment où d'autres grands pays émergents comme la Russie et la Chine connaissent un ralentissement de leur croissance, voire une contraction de leur PIB.C'est la première fois en six ans, depuis le premier trimestre 2009, que le Brésil se retrouve en «récession technique» qui se caractérise par deux trimestres consécutifs de recul du produit intérieur brut (PIB), a annoncé vendredi l'Institut brésilien de géographie et de statistiques (IBGE, public). Selon les prédictions des analystes, cette période de reflux devrait durer au moins deux ans.Le PIB du Brésil, première économie d'Amérique latine, a baissé de 1,9% au deuxième trimestre, une chute supérieure à celle prévue par les analystes des banques étrangères et brésiliennes. Au premier trimestre, le PIB avait reculé de 0,7%, a rappelé l'IBGE. Une forte récession marquée par une inflation et des taux d'intérêt en hausse sur fond de «nécessité d'un ajustement budgétaire» qui n'arrive pas.La Chine a abandonné, hier, l'obligation qu'elle avait imposée aux banques depuis deux décennies de limiter leurs prêts par rapport aux dépôts, a annoncé l'agence Chine nouvelle. La loi votée en 1975 qui limitait les prêts à 75% des dépôts a été amendée par le comité permanent du Congrès national du peuple chinois, qui assure le pouvoir législatif, et cette modification entrera en vigueur le 1er octobre prochain, selon l'agence. Cet amendement intervient après que la Banque populaire de Chine (BPC) ait annoncé mardi dernier qu'elle réduisait ses taux d'intérêt de référence afin de réduire les fonds que les banques doivent conserver.Cette décision a été vue comme une tentative de stimuler les prêts et de soutenir l'économie chinoise en difficulté. La BPC a également annoncé l'élimination d'un plafond sur les taux d'intérêt pour les dépôts à terme d'une durée de plus d'un an. Les mesures prises par la Chine pour libéraliser les contrôles de taux d'intérêt sont interprétées comme destinées à ouvrir le pays au système financier.Barack Obama a défendu hier, à deux jours de son départ pour l'Alaska pour un voyage centré sur le climat, sa décision très controversée d'autoriser Shell à mener des forages dans la mer des Tchouktches. Le feu vert accordé au groupe pétrolier anglo-néerlandais a provoqué la colère des associations de défense de l'environnement, qui dénoncent l'«hypocrisie» du président américain qui martèle depuis plusieurs mois la nécessité de prendre des mesures ambitieuses dans la lutte contre le changement climatique.Elles jugent cette décision d'autant plus regrettable qu'elle intervient à l'approche de la conférence de Paris (COP21) en décembre, rendez-vous crucial qui vise à conclure un accord international pour limiter les émissions de gaz à effet de serre et enrayer le réchauffement en cours. «Même si nous accélérons la transition vers les énergies renouvelables, notre économie doit encore s'appuyer sur le pétrole et le gaz», explique M. Obama dans son allocution hebdomadaire, soulignant qu'il préfère donner la priorité à une production énergétique américaine sur les importations.





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