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- Les prix du pétrole baissaient hier en cours d'échanges européens, après le décompte des plateformes de pétrole américaines vendredi dernier, les investisseurs restant prudents dans un marché toujours plombé par une offre surabondante. Le baril de brent de la mer du Nord pour livraison en avril valait 59,14 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en baisse de 1,08 dollar par rapport à la clôture de vendredi dernier. Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de light sweet crude (WTI) pour la même échéance perdait 1,10 dollar à 49,71 dollars.- La production pétrolière de la Norvège a reculé en janvier à 1,542 million de barils par jour (mbj), contre 1,578 mbj en décembre, selon la direction norvégienne du pétrole. En dépit de cette baisse, la production est supérieure de 1% aux projections officielles. Le pays scandinave a aussi vendu environ 10,6 milliards de mètres cubes de gaz naturel sur l'ensemble du mois, soit 600 millions de mètres cubes de moins qu'en décembre. Le recul de la production s'accompagnant d'une baisse marquée du cours du baril, la Norvège a vu ses exportations de pétrole diminuer de 55% en valeur en janvier.- Le groupe public français Areva, un des géants mondiaux de l'industrie nucléaire, a dévoilé hier une perte nette record provisoire de 4,9 milliards d'euros sur l'année 2014, qui laisse présager une délicate restructuration. Pour la première fois de son histoire, le groupe pourrait être amené à supprimer des effectifs, dans le cadre d'un plan de redressement dont la présentation est attendue le 4 mars en même temps que les résultats détaillés du dernier exercice. Le montant provisoire de la perte annoncée hier dépasse de près d'un quart la valeur d'Areva en Bourse, qui est de 3,7 milliards d'euros. Il représente aussi près des trois-quarts de ses capitaux propres (6,6 milliards d'euros à fin 2013).- HSBC a fait état hier d'une baisse de 15% de son bénéfice net en 2014, à cause d'une série d'amendes versées aux autorités de régulation, au moment où le géant bancaire britannique affronte la tempête du SwissLeaks. Le bénéfice net du groupe s'est élevé à 13,7 milliards de dollars (12 milliards d'euros). Le chiffre d'affaires de HSBC s'est effrité de 5,3% à 61,2 milliards de dollars (53,8 milliards d'euros). Pour l'année 2015, le groupe a prévenu que le climat des affaires dans le monde pâtirait d'«un large éventail d'incertitudes et de défis, dont la plupart ne dépendent pas de nous».