Algérie - A la une


Inconscience
La saison footballistique aborde son dernier virage. Elle tire à sa fin et la tension monte de plusieurs crans. La violence refait également son apparition et le risque de voir nos stades se transformer en champ de bataille augmente de plus en plus.La couleur est annoncée à Tizi comme à Alger d'ailleurs. Des spectacles désolants, d'une rare violence et le pire est à venir. Certains présidents de club versent également dans la violence verbale. Hannachi et Hammar, faisant fi de l'éthique sportive, sont rentrés dans une guéguerre inutile et préjudiciable pour leur club respectif. Au lieu de donner l'exemple, ces deux présidents offrent une piètre image de notre football, déjà otage d'une interminable et récurrente violence. Ils ne mesurent pas les conséquences de leur confrontation verbales et ses répercussions sur les supporteurs des deux clubs. N'est-ce pas là une manière de les inciter encore plus à ternir l'image de ce football en usant de violence ' L'inconscience de Hammar et Hannachi crée inévitablement l'inimitié et renforce l'animosité entre non seulement les supporteurs mais aussi les habitants de Sétif et Tizi-Ouzou. En tout état de cause, cet échange de propos virulents et de diatribes ne fait pas l'affaire de notre football, déjà gangréné par la violence. Cette fin de saison ne laisse rien augurer de bon si les présidents de nos clubs persistent dans cette attitude, condamnable et déplorable à la fois. Si ces présidents se comportent de la sorte qu'en est-il alors de nos jeunes ' Il est inadmissible que les premiers responsables des clubs agissent de la sorte sans que la FAF ne réagissent ni ne les sanctionnent. Rester muet devant de tels dépassements serait être complice de la violence qui sape les fondements de notre football. On a l'impression qu'ils sont intouchables et au-dessus des lois qui régissent cette discipline. Il est grand temps de les rappeler à l'ordre.


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