Algerie - Webmaster

Incident de Marseille 2025 : Mort de Hassane Dhaybi


Incident de Marseille 2025 : Mort de Hassane Dhaybi

Le 2 septembre 2025, un événement tragique secoue Marseille, en France, impliquant Hassane Dhaybi, un Tunisien de 26 ans, tué par la police après une violente altercation dans le quartier Belsunce. Cet incident a ravivé des tensions entre communautés maghrébines (Tunisiens et Algériens) et alimenté un vif débat sur la violence policière et les conditions des migrants. Voici un article clair et concis, avec une chronologie des faits.

Contexte

Hassane Dhaybi, né à Kasserine (Tunisie), vivait à Marseille en situation régulière mais précaire. Souffrant de problèmes financiers et de santé (diabète), il résidait dans un petit hôtel du quartier Belsunce, une zone populaire connue pour ses tensions liées à la précarité et aux rivalités entre communautés maghrébines (Algériens, Tunisiens, Marocains). L'incident naît d’un conflit avec le gérant de l’hôtel, exacerbé par des rivalités communautaires.

Chronologie des faits

  1. Matin du 2 septembre 2025 – Dispute à l’hôtel
    Hassane est expulsé de son hôtel pour non-paiement de loyer (environ 500 euros). Le gérant, un Algérien marié à une Tunisienne, et son entourage (dont un beau-frère algérien) auraient brutalisé Hassane lors de l’expulsion, selon la famille et des témoins tunisiens. Des vidéos amateurs montrent Hassane ensanglanté, poursuivi par un groupe armé de chaises et de bâtons.

  2. Midi – Escalade violente
    Hassane revient à l’hôtel armé de deux couteaux et d’une barre de fer. Selon les autorités françaises, il attaque son ancien colocataire (blessé grièvement), le gérant et son fils (blessures au dos), puis deux passants dans la rue (blessures au visage). La famille de Hassane affirme qu’il s’est défendu face à une agression par un “clan algérien”.

  3. Intervention policière – Mort de Hassane
    La police arrive rapidement. Hassane, armé, refuse de se rendre et charge un agent. Les policiers tirent six balles, le tuant sur place devant un kebab. Les autorités justifient les tirs par la “légitime défense”. Aucune arme à feu n’a été trouvée sur Hassane. Bilan : 5 blessés, Hassane décédé.

  4. 2-5 septembre – Réactions immédiates

    • À Marseille : Le quartier est bouclé. Un hôtel lié à l’affaire est incendié. Des tensions éclatent entre Tunisiens et Algériens, avec des accusations mutuelles sur les réseaux sociaux (TikTok, X).

    • En Tunisie : Colère nationale. À Kasserine, la famille bloque les routes, réclamant justice. La Tunisie convoque l’ambassadeur français, qualifiant l’incident de “meurtre raciste”.

    • En France : Enquête ouverte par l’IGPN (police des polices) pour “homicide volontaire”. Pas de poursuites contre les agents pour l’instant.

  5. 6 septembre – Funérailles et suites
    Le corps de Hassane est rapatrié à Kasserine. Des milliers de personnes assistent aux funérailles, avec des slogans anti-français et anti-algériens. L’avocat tunisien Monir Ben Salha dépose plainte à Marseille pour “meurtre raciste”, affirmant que Hassane était une victime, non un agresseur.

Enjeux et tensions

  • Version française : Hassane est présenté comme un individu instable (antécédents d’agression en 2023, addictions). La police a agi face à une menace imminente.

  • Version tunisienne : Hassane, un ouvrier vulnérable, a été agressé par un groupe avant de se défendre. La police aurait pu utiliser des moyens non létaux.

  • Conflit communautaire : L’incident ravive les rivalités entre Tunisiens et Algériens à Marseille, alimentées par la concurrence économique et des stéréotypes historiques. Les réseaux sociaux amplifient les tensions, avec des appels à la “vengeance” de part et d’autre, sans débordements majeurs confirmés.

  • Relations diplomatiques : La Tunisie accuse la France de racisme systémique, tandis que Paris défend ses forces de l’ordre. L’enquête pourrait influencer les relations bilatérales.

Conclusion

La mort de Hassane Dhaybi met en lumière les défis des migrants maghrébins en France : précarité, discriminations et rivalités communautaires. À Marseille, la situation reste tendue, mais sous contrôle policier. L’enquête en cours déterminera si justice sera rendue, selon la famille, ou si l’affaire sera classée comme un acte de légitime défense.


Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Nom & prénom
email : *
Ville *
Pays : *
Profession :
Message : *
(Les champs * sont obligatores)