Algérie

Incapables de s'acquitter de leurs loyers Dix familles expulsées de leurs logements à Tiaret



C'est unepremière à Tiaret: après avoir longtemps étudié le dossier dans toutes sesfacettes, le tribunal de Tiaret vient de décider de l'expulsion de dix famillesde leurs logements au motif que ces derniers ne se sont pas acquittés dumontant de leurs loyers réclamés par l'Office de gestion et de promotionimmobilière.En effet, etselon une déclaration du DG de l'OPGI de Tiaret faite hier mercredi au micro dela radio locale, les dix familles ont été expulsées de leurs logements enapplication d'une grosse d'exécution délivrée par le tribunal de Tiaret. Il aégalement été procédé à la résiliation par devant huissier de justice descontrats de location des concernés. Et selon le même responsable, 107 autresfamilles seront expulsées à leur tour dans les prochaines jours, le temps derécupérer la grosse d'exécution les concernant, a-t-il indiqué sur les ondes dela station radiophonique locale, provoquant un sentiment de malaise chezbeaucoup d'autres locataires, dont la situation vis-à-vis de l'office est loind'être assainie. Au premier semestre de l'année 2007, les créances détenues surles mauvais payeurs sont de onze (11) milliards de centimes, selon le DG del'OPGI, qui se désole que les locataires n'aient pas jugé utile de répondre auxmultiples avis de passage et autres mises en demeure adressés par les servicesde l'office. Les mises en demeure, explique le premier responsable, sont aunombre de trois de couleurs différentes. La première est de couleur blanche,invitant le locataire à se rapprocher des services de l'OPGI pour le paiementde son loyer, la deuxième de couleur verte qui rappelle au locataire sesobligations vis-à-vis de l'office, avant la dernière mise en demeure de couleurrouge, après laquelle le dossier de l'intéressé est transmis à la justice.«C'est le cas malheureusement des dix familles qui viennent d'être expulsées deleurs logements», a expliqué le DG de l'office. Pour rappel, la directiongénérale de l'OPGI de Tiaret avait engagé l'année dernière une action enjustice contre vingt-sept personnes pour avoir vendu les logements sociaux dontils avaient bénéficié dans le cadre d'une opération de recasement des famillessinistrées et habitant le bidonville de Zaâroura. Sur décision du tribunal deTiaret, seize parmi les indus bénéficiaires ont restitué les clefs deslogements et ont été condamnés à payer des amendes financières.


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