Algérie

Immeubles en ruine




Le relogement des familles pour bientôt Alors que la troisième opération du relogement des familles habitant les Planteurs entame sa troisième journée, les services de la wilaya s’apprêtent à lancer le programme de relogement des familles vivant dans des habitations menaçant ruine. Un programme qui comprendrait, selon une source du cabinet de wilaya, près de 800 logements et qui devrait profiter, en premier lieu, aux cas des familles se trouvant dans des conditions les plus critiques. Autrement dit, ceux qui risquent de se faire écraser par les décombres de leur propre toit, à la chute des premières pluies de l’hiver prochain ou lors de catastrophes naturelles. La question qui se pose au sujet de ce programme spécial, est de savoir si les 800 unités prévues, sont disponibles ou seront dégagées d’autres programmes destinés initialement à d’autres opérations? Ainsi, l’on croit savoir auprès de notre référence que les logements destinés à accueillir cette catégorie de futurs sinistrés, seront dégagés au fur et à mesure et en fonction des moyens du parc immobilier de wilaya. Pour rappel, le chef de la daïra d’Oran a déclaré que 300 des logements destinés aux programmes des Planteurs ont été orientés au profit du programme du vieux bâti. Les listes des familles ouvrant droit à ces relogements d’urgence sont confectionnées par une commission technique installée, à cet effet. Cette commission regroupe les représentants des services techniques des différents secteurs exécutifs intervenant dans le domaine. «C’est le premier programme du genre destiné au bâti menaçant ruine, jamais réalisé depuis l’indépendance» nous dit-on, avant de préciser que la priorité sera accordée aux cas les plus critiques et les plus urgents dans les différents quartiers. Les derniers rapports établis au sujet des habitations menaçant ruine au niveau de la wilaya d’Oran, révèlent l’existence d’environ 600 immeubles classés vieux bâti et qui peuvent s’effondrer à tout moment ainsi que 1990 constructions sérieusement dégradées, dont 1569 constructions prises en charge par l’office de promotions et de gestion immobilière (OPGI) et 421 autres immeubles confiés à des opérateurs privés dans le cadre d’une opération de réhabilitation. Le secteur de Sidi El Houari constitue l’une des zones les plus menacée par les effondrements, à Oran, de part le nombre d’immeubles dégradés qu’il compte et qui sont estimés à plus de 230 immeubles, dont 154 gérés par l’OPGI et 89 appartenant à des particuliers. Par ailleurs, il n’est pas inutile de souligner que la prise en charge du dossier du bâti menaçant d’effondrement est toujours confronté à une problématique épineuse, pour le moins que l’on puisse dire, à savoir les immeubles vétustes qui relèvent de la propriété privée. Selon les textes en vigueur, la prise en charge des locataires des immeubles privés doit être assurée par les propriétaires des biens et non pas la wilaya. Sauf qu’il se trouve que souvent, les propriétaires dans vieux biens privés sont morts et que les héritiers ont d’autres soucis que de s’occuper de la sécurité de leurs locataires. Ceci, dans le meilleurs des cas, lorsqu’ils se manifestent. Mais étant donné que la vie et la sécurité des citoyens relèvent, en premier lieu, de la responsabilité de l’Etat, il fallait trouver des mécanismes de prise en charge de cette catégorie de sinistrés d’où ce programme d’Etat. Amel S.

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