Algérie - A la une

Ils sont menacés de licenciement



Le retard pris par le gouvernement dans la délivrance des licences d'importation de véhicules et le blocage de l'activité qui dure depuis quelques mois commence à peser sérieusement sur les concessionnaires automobiles algériens.Le retard pris par le gouvernement dans la délivrance des licences d'importation de véhicules et le blocage de l'activité qui dure depuis quelques mois commence à peser sérieusement sur les concessionnaires automobiles algériens.Les représentants locaux des constructeurs étrangers se préparent à lancer des plans sociaux pour faire face à la crise. "On ne vend pas plus de véhicules, il n'y a plus d'activité. Nous n'avons pas de quoi payer nos salariés, c'est une situation terrible. Si les licences ne sont pas délivrées d'ici fin mai, je serai obligé de mettre en place un plan social et d'opérer des licenciements massifs", alerte un concessionnaire automobile qui a requis l'anonymat.Le 18 avril, le ministre du Commerce Bakhti Belaïb avait annoncé la distribution des licences automobiles dans un délai n'excédant pas 15 jours. Mais le ministre n'a pas tenu sa promesse. Les concessionnaires devraient se réunir mercredi pour alerter le gouvernement sur les conséquences sociales du blocage des importations."Le gouvernement veut gagner du temps pour réduire les importations en 2016, mais en même temps, des milliers de salariés risquent de perdre leur emploi et de se retrouver au chômage", explique un autre concessionnaire automobile qui évalue à 50.000 le nombre de personnes employées dans la distribution de véhicules en Algérie. La crise touche quasiment toutes les marques. Seul Renault Algérie est relativement épargnée, grâce à son usine de montage de Symbol d'Oran qui n'est pas concernée par les restrictions à l'importation.Les représentants locaux des constructeurs étrangers se préparent à lancer des plans sociaux pour faire face à la crise. "On ne vend pas plus de véhicules, il n'y a plus d'activité. Nous n'avons pas de quoi payer nos salariés, c'est une situation terrible. Si les licences ne sont pas délivrées d'ici fin mai, je serai obligé de mettre en place un plan social et d'opérer des licenciements massifs", alerte un concessionnaire automobile qui a requis l'anonymat.Le 18 avril, le ministre du Commerce Bakhti Belaïb avait annoncé la distribution des licences automobiles dans un délai n'excédant pas 15 jours. Mais le ministre n'a pas tenu sa promesse. Les concessionnaires devraient se réunir mercredi pour alerter le gouvernement sur les conséquences sociales du blocage des importations."Le gouvernement veut gagner du temps pour réduire les importations en 2016, mais en même temps, des milliers de salariés risquent de perdre leur emploi et de se retrouver au chômage", explique un autre concessionnaire automobile qui évalue à 50.000 le nombre de personnes employées dans la distribution de véhicules en Algérie. La crise touche quasiment toutes les marques. Seul Renault Algérie est relativement épargnée, grâce à son usine de montage de Symbol d'Oran qui n'est pas concernée par les restrictions à l'importation.


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