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Ils refusent de s'acquitter de la nouvelle taxe tunisienne


Ils refusent de s'acquitter de la nouvelle taxe tunisienne
Face au manque de réaction des autorités algériennes et tunisiennes, ils menacent carrément de bloquer le tronçon routier, long de 6 kilomètres, reliant Babouche, la ville tunisienne, à El-Ayoun en Algérie.Selon des informations qui nous sont parvenues de Babouche, une petite localité tunisienne, plusieurs routiers algériens sont toujours bloqués. Ces derniers refusent de s'acquitter de la taxe de 30 dinars tunisiens exigée par le gouvernement tunisien à tout propriétaire de véhicule voulant pénétrer dans le territoire du pays voisin.Selon nos sources, une centaine de routiers et autres touristes attendent depuis plus de 36 heures une réponse à leurs doléances : rentrer au pays sans s'acquitter des 30 dinars tunisiens. Il faut souligner que les autorités tunisiennes ayant pris langue avec des délégués des protestataires se sont engagés à démêler l'écheveau de cette affaire ayant contraint nos routiers à passer la nuit coincés entre les frontières tunisienne et algérienne.Ces routiers algériens ne sont pas près de s'acquitter de cette nouvelle taxe. Ne voyant rien venir aussi bien de la part des autorités algériennes que tunisiennes, les automobilistes algériens de retour ont menacé vendredi soir de bloquer encore le tronçon routier reliant Babouche, en Tunisie, à la ville algérienne frontalière El-Ayoun, sur presque 6 km. La décision adoptée par l'Assemblée constituante tunisienne est considérée, dit-on, comme une gifle à l'adresse des Algériens. "Nous ne renoncerons pas à notre exigence, quel que soit le prix", ont affirmé des routiers.Notre source précisera que les transporteurs algériens, encore bloqués, ont franchi le territoire tunisien avant la mise en application de cette mesure de droit d'entrée de 30 DT. Si cette mesure ne venait pas à être gelée, beaucoup de routiers risqueraient de se retrouver, du jour au lendemain, au chômage, puisque ces derniers font le transit jusqu'à trois fois par semaine. "Nous n'arrivons pas à comprendre ce mépris à l'égard des Algériens. Pourtant, deux ministres tunisiens avaient démenti l'information et que l'application de cette mesure était prévue pour le 1er octobre 2014. Selon le représentant de l'ONTT en Algérie, elle devra entrer en vigueur en janvier 2015", confie un autre transporteur de marchandises. Rappelons aussi que Mme Kerkoul, ministre tunisien du Tourisme, a laissé entendre, dans une déclaration à la presse, que cette nouvelle taxe ne concernait pas les ressortissants algériens.Les Algériens, bloqués à Babouche, demandent aux autorités algériennes d'appliquer le principe de réciprocité avec les Tunisiens. Signalons, enfin, que jusqu'à vendredi soir, une centaine de camionneurs étaient encore bloqués en territoire tunisien.NomAdresse email




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