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Ils réclament un départ à la retraite à 52 ans




Ils réclament un départ à la retraite à 52 ans
Les rappelés s'en remettent au président Bouteflika. Dans une lettre, signée par Hamid Ben Habil, se réclamant président de «l'instance nationale des réservistes de la République» et adressée au chef de l'Etat, au vice-ministre de la Défense et chef d'état-major de l'ANP, Gaïd Salah et au Premier ministre, Abdelmalek Sellal, les ex-appelés et rappelés du Service national, parmi ceux mobilisés durant la période allant de janvier 1992 à septembre 1999 pour les besoins de la lutte antiterroriste, réclament une retraite à l'âge de 52 ans, soit la prise en compte de la durée de mobilisation (7 ans) dans le cas de départ à la retraite légale acquis à l'âge de 60 ans.Dans leur plate-forme de revendications de plusieurs points, remise aux autorités civiles et militaires, ils demandaient la possibilité de partir à la retraite, sept ans avant l'âge légal. Pour ceux qui n'ont pas pu bénéficier d'une retraite proportionnelle en raison notamment du retard accusé par la promulgation d'une loi dans ce sens, ils revendiquent un rappel à effet rétroactif, soit une réparation financière sous forme d'une indemnisation équivalente à l'ensemble des salaires perçus pendant les sept dernières années par le rappelé dans sa vie professionnelle. Cette revendication est valable pour le rappelé exerçant dans le secteur public et privé, estiment-ils. Par ailleurs, quelle que soit la situation financière et économique du pays, ils affirment ne pas admettre la suppression ou le gel d'une quelconque prime des fonctionnaires et travailleurs mobilisés. Soulignons, toutefois que les rappelés du Service national ont déjà organisé plusieurs mouvements de protestation à travers les différentes wilayas du pays pour faire aboutir leur plate-forme de revendications. Ils dénoncent le sort qui leur est réservé, près de 20 ans après leur démobilisation malgré leur «contribution au rétablissement de la paix et de la stabilité sur l'ensemble du territoire national». Ils revendiquent, notamment «une retraite proportionnelle ou la prise en compte des années de mobilisation dans le calcul de la retraite». L'effectif global de ceux qui ont été «au front pour défendre la République» dans le pays dépasse les 50 000 mobilisés. Ainsi, les protestataires exigent également, entre autres points de revendication, une couverture sanitaire, la priorité à l'emploi. A noter que cette organisation n'est pas la seule à activer sur le terrain des revendications des droits à la réparation après la participation à la lutte antiterroriste.
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