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ILS ONT TENU UN RASSEMBLEMENT À ALGER Les marins d'IBC exigent la clarification de leur situation



Ils étaient une vingtaine de marins de l'International Bulk Carriers (IBC) à protester, hier, devant la maison de la presse Tahar-Djaout, au 1er Mai à Alger. Au chômage forcé depuis 17 mois, soit au lendemain du conflit qui oppose IBC, filiale de la Cnan, au partenaire étranger, le groupe Pharaon, les quelque 150 marins sans salaire depuis mai 2012 exigent une clarification de leur situation.
«Nous ne sommes pour rien dans le conflit qui oppose la partie algérienne au groupe Pharaon. Ce dernier est devenu actionnaire dans notre compagnie sans mettre le moindre sou et, aujourd'hui, comme IBC se dirige vers la dissolution, il veut récupérer la moitié des navires algériens en recourant à l'arbitrage international. Mais les plus grands perdants ce sont nous les travailleurs de cette compagnie qui demeurons sans avenir ni perspective», dira, d'emblée, Azzedine Benbourenane, chef mécanicien au navire Nedroma, interrogé hier lors du rassemblement. Ce dernier, visiblement très inquiet pour l'avenir de la compagnie qu'il a servie toute sa vie, s'interroge sur les trois navires (Djebel El Onk, Djebel Refha, Djebel Kssel), bloqués depuis plus de trois ans en Grèce. De même pour les cinq autres navires (El Hadjar, Aïn-Témouchent, El N'mamecha, Nedroma, Blida), accostés en Malaisie depuis le début du conflit et dont la compagnie paye les frais de gardiennage. «Notre patience a des limites, le conflit s'éternise et tout ce que nous demandons aujourd'hui, c'est la clarification de notre situation pour voir les possibilités de rejoindre nos navires ou chercher du travail ailleurs», conclut Azzedine Benbourenane. Pour rappel, les marins d'IBC ont tenu plusieurs rassemblements durant le mois de mars 2013 devant le ministère des Transports sans pour autant trouver une réponse à leurs doléances.
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