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Ils attendent de reprendre leur activité: Colère des commerçants de la place Ahmed Bey




? Les commerçants qui attendent depuis des années de prendre possession de leurs locaux au niveau de la place Ahmed Bey disent ne pas comprendre les lenteurs accusées dans le règlement de ce dossier, particulièrement le cas de deux bénéficiaires, dont les locaux (en préfabriqué) n'ont pas été installés.Ces derniers, qui ont contacté notre rédaction, expriment toute leur colère contre la municipalité de la ville du vieux rocher. En effet et selon les concernés, « cela fait cinq ans aujourd'hui que les autorités ont procédé à la démolition de nos commerces, qui étaient notre gagne-pain, avec la promesse de nous en réaliser d'autres en plus moderne dans le cadre de l'aménagement de la place en question, pour les besoin de la manifestation culturelle « Constantine capitale de la culture arabe » qui a eu lieu en 2015 ». Et d'indiquer que « malheureusement nous sommes en 2019 et nos cafés attendent toujours de voir le jour, car si le financement de l'aménagement de la place et l'édification de huit kiosques en préfabriqué, déjà réalisée, a été assuré par la direction de l'urbanisme, celui des deux cafés relève de l'APC ». Et tout le problème réside à ce niveau d'après nos interlocuteurs. L'APC s'est, ainsi, montrée incapable de pourvoir à ce financement, par achat des équipements en préfabriqué suivi de leur montage juste à l'entrée de Dounia Ettaraef et ce depuis tout ce temps-là, disent les concernés. « A chaque fois qu'on relance les responsables du patrimoine ou les P/APC qui se sont succédés à l'hôtel de ville, on nous promet que l'opération est pour bientôt ». Et la dernière de ces promesses date juste de la journée d'avant-hier, dira l'un des cafetiers, M. Kamel. « Je suis allé voir le responsable du patrimoine et il m'a répété les mêmes propos, à savoir c'est pour très bientôt. C'est depuis 2014 que nous sommes au chômage forcé, souligne-t-il, sans indemnisation aucune, ni offre de compensation par l'octroi de locaux ailleurs, ni rien d'autre », soutient-il. Et de faire savoir, dans ce sillage, qu'ils comptent soulever le problème des dommages et intérêts, une fois installés dans les commerces, quitte à attaquer la municipalité en justice, dans le cas d'un refus de sa part d'accepter un règlement à l'amiable. A rappeler que la place Dounia Ettaraef qui devait être animée en sus des cafés par les activités des huit kiosques versés dans différentes activités, est encore livrée à elle-même et tous ses commerces fermés. La raison est due au fait que ces derniers, selon nos vis-à-vis, ne sont alimentés jusqu'à présent ni en gaz ni en eau potable et que seul l'électricité est disponible, suite au règlement tout dernièrement de l'APC de sa facture à la Société de distribution de gaz et d'électricité de Constantine (SDC). Signalons que nous avons vainement tenté de prendre contact avec le P/APC pour de plus amples informations au sujet des commerces réalisés sur cette place au c?ur du centre-ville et restés clos depuis des années.
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