Algérie

Ilot 22 de la rue Mohamed Amari à Boulanger




Huit familles suspendues à des promesses Oran croule de façon inexorable et chaque jour qui passe entraîne avec lui son propre lot d’effondrements et souvent de victimes… Une bonne pro-portion de la population oranaise n’aspire plus à un toit décent comme le stipule la constitution, mais convoite un toit sécurisant qui la rapproche de la vie plutôt que de la mort. Cette approche est loin d’être exagérée lorsqu’on sait qu’annuellement, des dizaines de personnes périssent sous les décombres de leurs propres toits. Pas plus tard que mardi dernier, au terrain Chabat, un enfant a trouvé la mort sous les décombres de sa maison. Ce drame risque de toucher d’autres familles entre autres, celles habitant l’îlot 22 de la rue Amari Mohamed, sise au quartier Boulanger. Ces familles-là endurent ce calvaire depuis plus de 40 ans et elles sont plus de huit familles se composant de 06 à 08 membres chacune et vivant dans des garages en tôle datant de l’ère coloniale. Un semblant de toit marqué par des murs humides et des plafonds profondément fissurés qui risquent de s’effondrer à tout instant, mettant ainsi, en danger certain, la vie de dizaines de personnes dont la majorité sont des enfants. Ces familles ont, pendant plus de 30 ans, frappé à toutes les portes, sollicitant ainsi l’intervention des pouvoirs publics, notamment avec la phobie et l’angoisse qui s’emparent des habitants de cet îlot à la veille de chaque hiver. Selon ses habitants, plusieurs rapports et P.V. techniques attestent de sa vétusté avancée et de son état critique. Le wali d’Oran s’était engagé lui-même, selon ces habitants, à prendre en charge leur situation lors de l’émission télévisée «Forum de la Télé» et diffusée depuis Oran le mois d’avril dernier. Devant la menace qui pèse désormais sur eux, ces familles, comme des milliers recensées à Oran, réitèrent leur appel au secours et attirent l’attention du wali et des nouveaux élus de la commune d’Oran qui, depuis leur élection, ne sont ni intervenus sur terrain ni porté oreille attentive aux citoyens. A noter que les autorités locales ont procédé, il y a près d’une vingtaine de jours au relogement des 780 familles habitant des constructions en danger avancé d’effondrements, répartis sur huit secteurs urbains. Cette opération avait vu l’introduction de près de 300 recours dont la quasi-totalité a été rejetée et jugée irrecevable. Amel S.
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