Algérie

Il y a deux siècles, l’émir Abd-El-Kader




Il y a deux siècles, l’émir Abd-El-Kader 5ème partie El Hadj Abd-El-Kader leur répondit: «J’ai combattu pour ma religion et mon pays. Quand nos citoyens rejoignaient les rangs chrétiens, je me suis mis du côté du sultan marocain parce que nous étions tous musulmans. J’ai rempli mon devoir envers Dieu. Et maintenant que je suis impuissant, je n’y peux rien»... Quand nous sommes arrivés à Sidi Brahim, nous fûmes accueillis par certains chefs français, à Sersour, avec le plus grand respect sur l’ordre de Lamoricière. Nous avons prié le Dhor et l’Asr, puis nous avons pris la route. Lamoricière est venu nous accueillir avec certains notables de la région comme Sekkal. Ils nous ont dit que Lamoricière avait beaucoup apprécié notre acte. Il respectera sa parole même au prix de sa vie. Nous sommes partis vers Ghazaouet où nous avons trouvé le fils du Roi, le Duc d’Aumale, gouverneur du royaume d’Algérie, sous le règne de son père, Roi de France, Louis-Philippe, pour nous accueillir. Après un accueil chaleureux, il a dit au maître qu’il nous confirmait ce que Lamoricière nous avait promis comme sécurité, protection et transport là où nous voulions. Nous sommes restés le vendredi au port, le temps de recenser nos biens et nos mules et de prendre leur valeur en argent de l’Etat. C’est Si Hammadi Sekkal qui a recensé et évalué tout çà. Au coucher du soleil, nous avons pris le bateau dans lequel est venu le fils du Roi, en compagnie de Lamoricière et des grands chefs français. Le samedi matin, nous sommes arrivés au port d’Oran où nous avons changé de bateau. D’Aumale nous a donné une lettre de recommandation destinée au consul d’Alexandrie en plus de 6000 francs pour le maître et deux pistolets en souvenir. Au port, notre maître lui a offert son cheval pur-sang, unique en son genre. Il a désigné son traducteur Rousseau pour l’accompagner. Nous avons pris la mer, le samedi avant midi, après les adieux de Lamoricière et du fils du Roi et autres. On connaît la suite: l’Asmodée n’ira pas plus loin que Toulon où il accoste le 22 moharrem avant midi. Ainsi, après de longues années de lutte acharnée et malgré les moyens gigantesques mis à leur disposition, les chefs militaires français ne purent ni capturer ni tuer l’homme qui fit subir à la France les plus sanglantes difficultés. Alors, la France reprochera aux derniers en date de ses chefs, d’avoir accepté l’honorable arrêt des hostilités d’un homme avec qui la France avait pourtant signé deux traités tout en le reconnaissant comme Emir. Il eut fallu que leur victoire, pour qu’elle soit complète, soit le fait d’une capitulation inconditionnelle de la part d’un grand homme à la tête de sa Nation, et n’ayant pu l’obtenir ils préfèrent le garder comme otage et lui faire accepter par épuisement de résider en France. Après une captivité aussi dure qu’injuste, le 16 octobre 1852, l’Emir Abd-El-Kader et ses compagnons furent libérés par Louis-Napoléon Bonaparte. A suivre... Dr Chamyl Boutaleb El-Hassani Arrière arrière-petit-fils de l’Emir Abd-El-Kader
je suis la petite fille de Hammadi Sekkal et je désire avoir plus d'information sur mon grand pére. Je vous remerci d'avance
sekkal leila - enseignnate - tlemcen, Algérie

20/03/2011 - 12706

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