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Il sillonne le monde pour vendre la solution politique en Libye


Il sillonne le monde pour vendre la solution politique en Libye
Les Nations unies appuient l'Algérie dans son rôle de médiation pour la stabilisation et la paix dans la région du Sahel, notamment en Libye et au Mali.C'est lors d'une rencontre, dimanche, à New York, avec le ministre algérien des Affaires étrangères, Ramtane Lamamra, que le secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon, a apporté le soutien onusien aux initiatives d'Alger pour régler les crises malienne et libyenne.L'entretien, auquel ont pris part de hauts responsables des Nations unies, a porté sur des questions diverses, à l'instar de la situation en Afrique et dans le monde arabe, ainsi que sur les principaux sommets devant avoir lieu pendant la 69e session de l'Assemblée générale des Nations unies, comme ceux sur le climat et sur la population et le développement. Mais la situation en Libye, au Mali et au Sahara occidental a également été au centre de l'entretien.Ainsi en est-il également de celui tenu avec le secrétaire général adjoint des Nations unies chargé des affaires politiques, Jeffrey Feltman, avec lequel il a abordé notamment la sécurité et la stabilité dans la région du Maghreb et au Sahel. Ce rôle de l'Algérie de médiation figure au centre des activités de notre diplomatie, qui ne rate aucune occasion, notamment lors des forums mondiaux, à l'exemple de la 5e réunion ministérielle du Forum global de lutte contre le terrorisme qui a eu lieu mardi à New York, pour affirmer son statut d'"exportateur de stabilité". "L'Algérie s'est érigée en acteur naturel et incontournable de stabilisation régionale et assure un rôle de leadership dans le règlement des crises au Mali et enLibye, grâce à sa politique de solidarité et de bon voisinage portée par des efforts diplomatiques proactifs", a expliqué, récemment à Washington, Ramtane Lamamra, devant le Centre d'études stratégiques et internationales (CEIS).La situation prévalant dans les régions du Maghreb et du Sahel et les efforts qu'entreprend l'Algérie pour le règlement pacifique et consensuel des crises qui secouent ces deux régions, notamment au Mali et en Libye, aura été, en outre, le point essentiel sur lequel ont porté les entretiens du ministre algérien des Affaires étrangères, M. Lamamra, avec son homologue américain, John Kerry, ainsi que la conseillère à la sécurité nationale du président américain, Susan Rice, lors de sa tournée dans ce pays.Idem pour les entretiens, en marge de la 69e AG des Nations unies, avec nombre de chefs de la diplomatie, d'ONG et d'instances onusiennes. Le président-directeur général du groupe international sur les crises (International crisis group, ICG), Jean-Marie Guéhenno, s'est félicité, à l'occasion, de la diplomatie régionale "très active" de l'Algérie et a exprimé son intérêt à comprendre la démarche et la perspective des efforts consentis par l'Algérie pour la résolution de la crise au Mali et en Libye.Dans le sillage de ce soutien appuyé de l'ONU à la médiation algérienne, la mission de l'ONU en Libye (UNSMIL) a fait état, hier, de la proposition pour la tenue d'une première réunion de dialogue, lundi 29 septembre, entre des délégations qui représentent les différentes parties du conflit libyen, pour mettre fin à l'anarchie institutionnelle dans ce pays profondément divisé. La réunion devrait se tenir en Libye, a précisé une source de l'UNSMIL sans en révéler le lieu exact.Le dialogue proposé par l'UNSMIL sera fondé sur la "légitimité des institutions élues", en l'occurrence la Chambre des représentants issue des élections du 25 juin, sur le rejet du terrorisme et sur le respect des droits de l'Homme et de la déclaration constitutionnelle, sorte de mini-Constitution qui régit le pays depuis la chute du régime de Mouammar Kadhafi en 2011. Selon l'UNSMIL, la réunion doit aboutir à un accord sur le règlement intérieur de la Chambre des représentants et sur "d'autres questions liées à la gouvernance" du pays.Un accord devrait également être trouvé sur un lieu et une date pour la passation du pouvoir entre le Congrès général national (CGN, le Parlement sortant) et la Chambre des représentants, un des points de discorde entre les islamistes et leurs rivaux.L'Algérie, qui, rappelle-t-on, a toujours prôné la solution politique pour le règlement de la crise libyenne, a franchement invité les Libyens au dialogue, en affichant sa disposition à abriter de telles joutes oratoires.Amar R.NomAdresse email




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