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"Il n'y aura plus de place au bricolage"



Il a fait savoir hier son intention de revoir toute la démarche sur de nouvelles bases autrement plus organisées.Le wali de Béjaïa s'est montré insatisfait de la manière avec laquelle sont conduits les travaux de réalisation des chantiers publics à Béjaïa. Il a fait savoir hier son intention de revoir toute la démarche sur de nouvelles bases autrement plus organisées afin de gagner du temps et de l'argent.«Seul le meilleur reste», c'est la sentence prononcée par le wali de Béjaïa hier à l'issue de sa visite de travail et d'inspection au niveau des campus universitaires et résidence «U» d'Amizour et d'El Kseur. Une sentence qui sonne comme un avertissement à tous les bureaux d'études et les entreprises détentrices de marchés publics à Béjaïa, sous peine de voir leurs contrats résiliés sur le champ. Le bureau d'études en charge de la réalisation du campus d'El Kseur en a, d'ailleurs, fait les frais. Son contrat a été résilié verbalement lors de cette visite.«Les bureaux d'études et les entreprises qui ont fait preuve de sérieux, de propositions de solutions aux problèmes posés et d'une véritable organisation peuvent aspirer à poursuivre leur travail avec nous», a-indiqué en substance M.Ould Salah Zitouni, précisant que «cela fera gagner du temps et de l'argent à l'Etat». Tous les marchés sont dépassés et tous les entrepreneurs demandent une réévaluation et la révision des marchés et sont tous subordonnés à des avenants», a-t-il constaté, mettant en exergue les mauvaises études réalisées ainsi que l'organisation du travail. «Qui va les supporter'» s'est-il interrogé avant de relever l'impossibilité de poursuivre le travail de cette manière. «On ne peut pas continuer comme ça» martèle-t-il devant les nombreux entrepreneurs en charge de la réalisation du campus et la résidence universitaire d'El Kseur. «Le projet est dans une totale désarticulation», ajoute le chef de l'exécutif, en raison d'une démarche non organisée, consistant en l'attribution des ODS en même temps à toutes les entreprises que interviennent pour se marcher sur les plates-bandes, provoquant un énorme retard dans l'avancement des travaux de réalisation. «Nous avons décidé d'ordonner l'arrêt de travaux à certaines entreprises afin de synchroniser la situation». Insatisfait, le wali souligne que toutes les entreprises agissant sur ce chantier ont un délai de réalisation de 12 mois et elles sont sur le chantier depuis 37 mois sans atteindre parfois les 20% du taux de réalisation, c'est inacceptable, il faut mettre de l'ordre», conclut-il par rapport à ce chantier où il a eu à rencontrer une délégation de demandeurs de logements de types confondus venue lui soumette les préoccupations des souscripteurs. Reçue immédiatement en aparté, il lui a signifié son intention de prendre en charge le problème qui relève d'un secteur qu'il n'a pas eu encore le temps d'examiner profondément. Ce n'est donc qu'une question de temps. A Amizour, le chef de l'exécutif s'est montré plus satisfait en affirmant que les infrastructures sont opérationnelles dans les délais requis.«Les délais et les engagements sont respectés, il reste quelques réserves qui seront levées avant le 15 septembre, a-t-il assuré. Il en veut pour preuve que «les responsables de l'université ont déjà entrepris d'installer le mobilier aussi bien des 5000 lits de la résidence que ses 4 000 places pédagogiques». Il est utile de préciser que c'est la deuxième visite du genre initiée sur ce chantier depuis son installation à la tête de la wilaya de Béjaïa.




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