«Il faut assurer la relève»

- Quelles sont les nouveautés de cette 6e édition 'Dans notre programme, il y a les habituelles expositions-ventes, des activités artistiques et scientifiques. Cette année, la nouveauté est sans doute la convention signée entre le Commissariat du festival et le centre de formation professionnelle de Maâtkas pour la formation de jeunes potiers, ce qui permettra la préservation de ce patrimoine artisanal.- Une tâche difficile, justement.Actuellement, le travail de l'argile ne se fait que par les vieilles femmes villageoises et avec des moyens archaïques.Pour pérenniser ce travail, il faut déjà penser à assurer la relève et doter les potiers d'outils, comme les tours, les fours. Il faut aussi construire une Maison de l'artisanat et ouvrir un marché de poterie pour faciliter la commercialisation des produits artisanaux. L'introduction d'un circuit touristique est également nécessaire. Il faut construire au moins une auberge de jeunes dans notre région. Le travail de la poterie peut, avec un peu de volonté, générer des retombées économiques importantes et créer de l'emploi.- Que faire alors 'D'abord, prendre conscience que les métiers de l'artisanat et les produits du terroir sont en voie d'extinction. Le travail de l'argile, le métier à tisser, le tapis, la forge, le bijou et d'autres métiers et produits du terroir sont en déclin. Nous devons les acheter, c'est utile et c'est une façon de préserver et de promouvoir notre identité et notre.