Algérie - Autres quartiers

Il était une fois la Placette...quartier des artistes




Ce dernier groupe d’habitations est l’un des fleurons architecturaux de Pouillon.

Grégaire encore, il distinguait les deux communautés. La cité Mahieddine, était cette immense favela qui a cédé la place au complexe sportif Hassen Harcha. Sur les hauteurs de Belcourt, en contrebas du boulevard Bru (appellation du nom d’un ancien maire d’Alger), Dar El-Babor, le Château cassé, la rue Zaâtcha enserrent la Placette. De forme semi-circulaire, ce petit square ombragé par des troènes, offre aux personnes âgées, une pause sur ses bancs maçonnés. Un immense pin d’Alep trônait à l’entrée inférieure.

Les enfants étaient amusés par ses cordons de chenilles processionnaires, qu’ils taquinaient avec un bout de bois. Ils savaient que le contact de la peau avec la chenille pouvait «faire gratter». La murette en béton armé ajouré, le ceinturait sur tout son périmètre. La placette avec ces trois accès, est à la fois un espace vert et un passage pour piétons qui montent de ou descendent vers l’Akiba ou le centre-ville (qu’on appelait Dzaïr). L’accès central donne sur la rue de la paix. En pente raide, cette ruelle tortueuse en courbe, aboutit près de Dar El-Babor. Elle est reliée en son milieu au «Boulevard» par quelques marches qui font aboutir au Panorama, d’où la vue sur la baie d’Alger est saisissante. Tout au début de la rue de la paix, se trouvait un bidonville appartenant à Cheikh Delssi et Ammar Guernouti. Des familles venues de l’intérieur du pays, fuyant la guerre, s’y entassaient pour survivre.

A droite de la placette une falaise abrupte, abritait des petites villas coloniales tournées sur la rue Zaâtcha. Ce nom étrange, ne disait rien à l’époque. Ce n’est qu’à l’âge adulte qu’on apprenait, qu’il s’agissait de la tribu des Zibans, massacrée en 1852 par l’armée d’Afrique. Après la défaite, la tête de Bouziane était exposée à Paris qui vivait alors, le siècle des Lumières. En remontant ce chemin résidentiel, on aboutit au «Château cassé». Il devait s’agir de la villa Mahieddine occupée par la section administrative urbaine (SAU), l’équivalent de la SAS à l’intérieur du pays. Ces structures militaires coloniales se substituèrent aux autorités civiles, pour les affaires des indigènes.

Il fallait, à l’époque, s’y présenter pour signaler, les membres de la famille ou les invités en visite. A gauche, on remonte vers le Clos-Salembier (Salem Bey) par Dar El-Babor. La jonction se fait avec le «Boulevard» au niveau du terminus de la T.A (Tramway algérois) ex-RDTA, ex-RSTA. Les vitres des bus étaient grillagées; on craignait les grenades lancées par «les fellagas» ou «fellous». Deux gardes territoriaux embarquaient avec les passagers, sur tous les trajets empruntés par les pieds noirs. Les tramways et les trolleys étaient équipés de perches, qui alimentaient le moteur électrique. On ne parlait pas encore du trou fait, à la couche d’ozone.

Le terminus était creusé dans la falaise de tuf. Les trolleys tournaient dans le tunnel pour repartir sur la place du Gouvernement (Place des Martyrs). Sur la même falaise étaient creusées des champignonnières. L’endroit empestait l’odeur âcre de purin de cheval. De dessous la placette, part une rue en pente qui fait aboutir à la grande mosquée, à l’école «Van Volenhoven» et enfin au Monoprix. Toutes ces ruelles sont des chemins qui montent.

En pleine guerre de Libération nationale, à la fin de la bataille d’Alger, ce petit quartier avait ses déportés à «Tefeschoun», actuel Khemisti près de Bou-Ismaïl (Castiglione). Ammi Mohamed Zekkal était le premier martyr du quartier. Homme affable, d’une grande prestance avec sa chéchia «stamboul», il conduisait sa «traction-avant noire 15/6» comme seuls les taximen savaient le faire.

Emprisonné par l’armée coloniale, il n’eut pas la joie d’assister à l’Indépendance nationale. Mohamed Roumani, par contre, a été relâché quelques mois avant le cessez-le-feu. Il eut quand même le bonheur de revoir ses enfants. Son fils Mustapha âgé à peine de 4 ou 5 ans, mourait dans cette même rue de la paix, écrasé par une voiture qui revenait en arrière. Au moment de l’accident, assis sur une marche de maison, il chantait le tube châabi de l’époque, «Chehlat layani».

Khalti Fadhéla, (oui! il s’agissait bien de Fadhéla Dziria), habitait à quelques mètres du lieu du drame. Dans son haïk «m’rama», le visage dévoilé et souriant, elle dévalait quasi quotidiennement la rue de la paix. Mahi et le «Géant» enfourchant, chacun sa «Harley Davidson», offraient aux adolescents des moments de plaisir intense, en faisant ronfler le moteur de leur «mustang». Si pour le premier, la corpulence n’était pas en rapport avec l’engin, par contre celle de «Géant», était au-dessus de la normale. Avec son Levi’s Strauss, son ceinturon et ses bottes de cuir, il rappelait étrangement Rock Hudson.

Les enfants du quartier fréquentaient tous l’école Vignard ou l’école Chazot au Champ de manoeuvres, ou le collège de Diar Essaâda sur les hauteurs. Une partie de la placette, était le stade communal. Les passants empruntant les escaliers qui la traversent, faisaient souvent les frais du «ballon perdu». Autour des années 1958/59, Guerrouabi émergeait sur la scène artistique. Habitant le quartier, il était la coqueluche des jeunes. Son élégance n’avait d’égale, que son charme auprès des filles, pieds-noirs comprises. Son costard grenat et sa coupe de cheveux en «coup de vent» typique, le singularisaient du reste des jeunes premiers de l’époque. Larbi Zekkal, de taille longiligne et le teint très clair, rappelait les pères tranquilles des westerns. On trouvait que la comparaison n’était pas excessive, il débutait sa carrière de comédien -c’était tout naturel-. Zeghliti qui sera plus tard Didi Krimo de Dar-Essbitar (La grande maison) de Mustapha Badi, habitait aussi le quartier. Vif et superbement élégant, il ne parlait presque jamais. On ne le voyait que passer. Ahmed Roumani était en voie d’être assistant à la Télévision. Les jeunes Teenagers, s’essayaient au Rock n’roll. Bill Haley, Little Richard, Eddy Cochran et Elvis, étaient dans l’air du temps. Près de l’ancienne fontaine publique, une murette qui surplombait une pissotière publique, servait de «cercle» aux adolescents qui s’essayaient à la drague. Le «patte d’éléphant» avec dorure sur le côté et les chemises à fleurs d’Antoine, suscitaient la moquerie des adultes. La jeunesse dorée pied-noire, ne faisait que vite passer. Des jeunes gens et des jeunes filles en mini-jupe «vichy», juchés sur des «Vespa» ou affalés dans des «Floride» décapotables, faisaient crisser les pneus de leurs engins. Ils narguaient les «bougnoules» avec l’image et le son. La musique à fond la caisse, les rugissements d’Eddy Mitchell ou autre Rivers, faisaient digression. Les pattes et les cheveux longs ouvraient durablement le débat. Az et Mo. étaient les rois du petit larcin. Aucune maison coloniale ne leur résistait. Ils choisissaient le moment des vacances, pour opérer leurs descentes. Le vieux «Tartara» faisait partie du décor ambiant. Tirant son engin à deux roues par son brancard, il vendait ses légumes à la criée. Son assistant l’aidait à pousser «le char». C’est à posteriori que l’on mesure à sa juste valeur, l’effort physique que devaient consentir quotidiennement ces deux hommes, pour assurer leur subsistance. Rabah en trench-coat gris, sur son scooter «Lambretta» inspectait quotidiennement les lieux. Il était inspecteur de la voirie à la Ville d’Alger. Les Samai, faisaient dans le négoce des fruits et légumes, les Fertik et Khellaf étaient dans les viandes. Les Zekri et les Tounsi étaient quant à eux, lycéens ou étudiants. Les Benabed, les Kanoun, les Hamidi, les Brakni et autres Zikara, hantaient tous les lieux. La télévision qui faisait ses premiers pas, diffusait un programme horaire de 4 à 5 heures à peine.

On s’agglutinait, les jeudis et les lundis chez «Godzilla» qui avait le seul téléviseur du quartier, pour regarder des épisodes de «Ivanhoé» ou de «Croc blanc». Un autre habitant du quartier, à l’allure de gentleman malgré son bleu de chauffe, conduisait un camion Simca des «Transports Lionel Massini». Les camions livreurs, frappés de la publicité, faisaient partie du paysage. La laiterie «Betouche Frères» de Birkhadem livrait tôt ses bouteilles à gros goulot. Les caisses déposées devant les portes encore fermées des commerces, ne subissaient aucun dommage. Le salon du coiffeur, livrait des informations dites «Top-secret». On s’y informait sur le cours des événements. Toute l’Algérie vivait dans ce quartier, mais aucun ne posait de question à l’autre, sur son patelin d’origine. Chacun disait de sa ville ou de son village «leb’led». C’était suffisant.

Le premier hammam des Lalmi, ouvrait ces portes ces années-là. Le jardin y attenant allait vivre un drame. Une mère de famille se donnait la mort, en s’immolant par le feu. Cette rue de la paix, si tranquille vivra encore d’autres drames. Le jeune Nabil, enfant âgé à peine de 3 ou 4 ans se faisait écrasé par un camion chargé de sable, qui remontait la côte en marche-arrière. Il mourait dans les bras de sa mère, au seuil de sa maison. Le dernier drame fut la mort accidentelle de Farouk, tué par son camarade. La balle du 6/35 que manipulait son compagnon, lui traversait le front. Ce jeune Kabyle venu des Béni Ourthilane, jouait admirablement au ballon. Cela se passait juste après l’Indépendance. Les armes à feu étaient encore à la portée du premier venu.

Ammi Didi, le laitier-boulanger, était le gardien du temple. En bras de chemise, été comme hiver, son tablier bleu sur le ventre, ses cheveux blancs coupés en brosse, rappelait Jean Gabin dans ses films populaires. Au bas des escaliers, il appelait à tue-tête Aldjia ou Abderrahmane, ses enfants à l’étage. Quand tout le monde partait à l’école pour les uns et au travail pour les autres, lui, gardait la rue. Il perdait l’un de ses fils, cycliste amateur mort de tétanos. Ce jeune qui eut une petite blessure au genou, n’avait pas reçu les soins nécessaires, pour prévenir cette infection mortelle. Le quartier avait ses dockers, les Ayat, ses camionneurs les Sabouni, ses maçons les Guernouti, son ferrailleur, son brocanteur et son tôlier. Ce dernier à l’élégance dominicaine européenne, possédait une rutilante Simca P60. Un épicier tunisien vivait paisiblement de son commerce d’épicerie. Les Kahouadji tenaient un café, qui ne résista pas à la récession économique de l’époque. Point de pâtisserie, ni de marchand de glaces. On attendait le marchand ambulant pour prendre un créponé placé entre deux gaufres, sortant d’une archaïque machine à main ou celui de la barbe à papa. Les groupes se constituaient le samedi soir, pour une séance de cinéma. Les plages estivales, étaient les «Sablettes» pour les désargentés et Padovani pour les nantis.

L’aïeul des Roumani et une autre personne à l’allure de cheikh Hamada, étaient parmi les seuls personnages à avoir gardé leur tenue traditionnelle régionale. Hadj Benaïssa, ancien officier d’Indochine, venu se réfugier dans le quartier à sa sortie de prison, portait lui aussi, une tenue traditionnelle dans toute sa splendeur. Barika était ce personnage, qui avait toujours la paume de la main sur l’oeil gauche, qu’il faisait bouger dans un geste d’impatience, comme pour s’essuyer le visage.

Youcef, un des jeunes du quartier, se faisait heurter par une traction. Sa jambe droite brisée, était plâtrée à l’hôpital Mustapha. Les soins pour les Arabes, n’étaient pas des meilleurs. Après un mois de putréfaction, on conseillait de lui amputer la jambe. Sorti contre avis médical, il se faisait soigner par une vieille guérisseuse. Le traitement par les herbes médicinales, lui sauvait la jambe. La cicatrice inesthétique valait mieux pour lui, qu’une amputation.

Adulte plus tard, il devenait élément de la Gendarmerie nationale algérienne. Le seul mécanicien du quartier, était pied-noir. Il marquait sa différence en tirant son arme en décembre, lors de la grande manifestation. Il ruminait sa vengeance contre les Fida, qui avaient lancé une grenade dans son garage. Un vieux couple pied-noir tranquille, tenait une fabrique de marmites et chaudrons en alliage d’aluminium et de fonte.

Ils avaient quitté les lieux bien avant le cessez-le-feu. Fanfan était ce jeune de bonne famille, qui perdait son unique soeur Nacéra. Elle recevait, par l’entrebâillement de leur porte, une balle en plein front, tirée par un ultra, à partir de sa voiture qui passait en trombe. La villa Sésuni de Bigeard et consorts n’était pas loin. Après leurs forfaits, les criminels s’y réfugiaient. Les enfants de décembre faisaient entendre leur voix. L’incendie du Monoprix, le saccage de «Bata» et de «André» à la rue de Lyon (Belouizdad) furent leurs belles oeuvres. Les soldats du contingent voulant s’attirer les faveurs des enfants de la guerre, palabraient gentiment avec eux. Au moment où la vigilance se relâche, un jeune du quartier leur subtilise une Mat 49, posée négligemment sous la tourelle d’un char. Un journaliste de «France Soir» qui couvrait un jour, un autre événement de pacification, déclenchait sans s’y attendre une pluie de pierres lancées sur les militaires non loin de là.

Les enfants lui démontraient, qu’on était toujours en guerre. Des rafles épisodiques se déroulaient à la placette. Les coups de filet ne faisaient pas le distinguo entre les adultes et les enfants, les hommes et les femmes. Une maman qui négociait la «libération» de son fils, s’entendit dire par le sous-officier : «On ne parle pas aux brouettes, on les pousse!»

A l’Indépendance, le quartier vivait avec ses héros. Les Fida en civil, l’arme au ceinturon, régentaient les affaires courantes. Un an plus tard, on regardait pour la première fois, un film algérien. Il s’agissait de «Fous de musique» avec Fatiha la speakrine et Mahieddine Bentir le rocker national. Les «Alger’s» faisaient oublier, les «Chats sauvages» et les «Chaussettes noires». Le «oud» de Maâti Bachir offrait, de temps à autres, des préludes musicaux en plein air. On n’était pas loin de la R.T.A, sur le boulevard au n° 21 Lalmi Mabrouk du quartier lui aussi, devenait son premier directeur. On était heureux. Probablement parce qu’on était encore jeune.




Bonjour à tous, Ayant été dirigé sur ce blog par mon Neveu Samai Abderrahmane, ici présent, je me permet d' y ajouter ma modeste contribution afin d' aider aussi à raviver ces bons souvenirs à tous. Tout d' abord je tiens à remercier Messieurs Farouk Zahi et Hichem, le premier pour son imppécable rédaction, le second pour son aimable sollicitude. J' ai été fortement étonné de l' absence de certains contemporains qui pourtant méritaient toute notre attention de part leur impact sur notre vie de l' époque, je voudrais parler de Mustapha Fettal, ancien condamné à mort, toujours vivant au Golf à Alger, de sa mère Khalti Zouina, Allah yarhamha, son Gendre l' Khalfa. Nous les Samai étions au 142 Chemin Fontaine bleue, avec les Fettal, il y avait avec nous aussi la famille Fernandes, père mère et filles, dont l' une Marie-Louise était très serviable dans le domaine social pour nous Algériens. Je me rappelle aussi de la famille Taghras, de Saïd, Omar et Dahmane qui étaient dans la boucherie, il y avait aussi petit -poucet de Château-cassé ou habitaient également Aliouate et Mahmoud. Je m' excuse mais j' en oublie tellement, je vais avoir bientôt 72 ans, je ne manquerai pas in chaAllah de rajouter les souvenirs qui me reviendrons. Merci à tous et à bientôt.
Samai Nordine - Retraité - Chevalley,Alger., Algérie

20/09/2011 - 19470

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bonjour a vous tous;notre chére houma la placette!!!!qui a bien changé ,mais les souvenirs sont toujours la,comme ceux de mon chér frére omar mahour allah yerahmou.le temps ou certains de nos jeunes depassaient la dose prescrite de( la bouteille),des matchs de foot avec comme capitaine (érouchi),le temps du monde fou chez 3ami mohamed le boulanger,et ali l'epicier son pere 3ami said,le temps de la niya et la de la hourma!!!!il ne reste pas grande chose malheureusement;je vous salue chérs voisins et a bientôt.
mahour nadia - paris, France

13/09/2011 - 19204

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Un grand Merci ya -laaziz pour cet article , je dirais plutot : NOSTALGIE . Une tres belle histoire sur le passe et en meme temps un voyage dans le passe . Et comment on ne peut etre touches lorsque il s'agit de notre Sacro-Sainte-Algerianite proprement dite . Yaa' tik' essaha ya Hichem et aussi a Farouk Zahi , tu as fait revivre un bon nombre de Ouled Houmtek avec de tres beaux souvenirs ; sans oublier ceux qui ne sont plus de ce monde - Allah Yar ' Ham ' Houm . Ca m'a donner l'initiative de faire egalement un " Historique " sur mon quartier le Lotissement Michel ( Hai-el-Badr ) que je vais publier prochainement . Forcement et , a force a force ! tu as parler des Alger's oui ce groupe qui a marquer son nom pour toute une generation a ce temps la ; qui d'ailleurs a tenus malgre les difficultes - tenait toujours a se maintenir et ce , grace au leader de ce groupe la , un certain Mahfoud . J'ai eus l'occasion , la chance aussi ! de les voir jouer a la " Retonde " ( Foire Iternationale d'Alger ) en 69' qui se passait tout pres de l'aeroport . Aussi dans bien d'autres endroits a Alger et sur la cote evidement , la derniere fois juste par hazard au restaurant El-Khalifa ( aeroport ) c'etait en fin d'annee 83' . A juste titre c'est un groupe ( le seul d'ailleurs ) ou une bonne cinquantaine de musiciens ( des etrangers aussi ) ont jouer et fait partie pour le maintient , et la continuation active . Et si ma memoire est bonne y compris le regrette : Boudjemia Merzak Allah Yarh' Mou avait fait partie des Alger's un certain temps - je crois a l'epoque lorsqu' il est rentrer de Dijon ( France ) . Ainsi va la vie ... Les grandes oeuvres , ne meurent jamais , c'est bien ca. Salutations amicales a tous et bon courage . PS : Une promesse a mon prochain sejour fel'blad je ferais un tour dans ce lieu-dit " La Placette " aussi tout ce chemin qui monte jusqu'au Bd. des martyres . PPS : Est-ce-que quelqu'un peut m'informer si c'est possible sur Mahfoud des Alger's . Grand Merci a tous et a plus .
Youcef Aissaoui - Documentaliste - Londres ( North Kensington ), Algérie

09/04/2011 - 13409

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tout d'abord je tiens a remercier celui qui à ecrit cette article sur notre quartier. Ensuite c'est grace à toi mon ami, ou plutot mon frere SAAD qui m'a informer de ce site. Cela m'a permis voir que mon ami boubekeur participe aussi cela fait un bail que je ne l'ai pas vu. mes sinceres condoleances a toi mon ami bob tu sais tres bien qu'il etait aussi un frere pour nous . on etait une seule famille a tres bientot je vous embrasse tous meme toi rabah
AMIRA Abderrahim (Himo) - Cadre en assurances - jijel, Algérie

13/03/2011 - 12452

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Oui malheureusement Omar MAHOUR est décédé Allah yarahmou, à la suite d'une grave intoxication qu'il avait traînée pendant trois jours parait-il, il est parti comme ça en fumée en un éclair ' c était un frère rabi yarahmou, voila et dire que tout le monde y passera c'est ça la vie , ce n'est qu'un passage. Je t'embrasse Himo et tous tes frères, maintenant c'est celui la le mur ou nous pourrions mettre les dernières nouvelles de notre très chère Houma " la placette".
AMMOUR SAAD - Cadre - Alger, Algérie

10/03/2011 - 12341

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bonjour tout le monde, je viens d'apprendre une triste nouvelle: Omar Mahour est decedé il y a quelques jours /INNA LILLAH OUA INNA ILEIHI RADJIOUNE vives condoleances pour toute sa famille. Bien le bonjour à toi BOB (djamel,himo!)
djamel - technicien - alger, Algérie

09/03/2011 - 12302

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Bonjour à tous et un grand salut à toi mon frère Rabah ROUMANI!! Je vois que VITAMINE.DZ commence à réunir de nouveau les anciens habitants de la placette, ça sera un grand plaisir de voir la grande famille de nouveau réunie, mais quelque part la tristesse nous fait rappeler les grands manquants de cette grande famille qui nous ont quittés à tout jamais et plus récemment Ami Ammar GUERNOUTI qui nous a quitté il y a à peine un mois Allah yarahmou.
AMMOUR SAAD - Cadre - Alger, Algérie

24/01/2011 - 10615

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salut c'est magnifiquement bien ecrit et bien detaille cela rappel des souvenirs que l'on n'oublira jamais et pour cela je vous remercie du fond du coeur merci
roumani rabah - retraite - bougara blida, Algérie

24/01/2011 - 10601

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je ss une ancienne habitante de ce quartier (année 1939) aujourd'hui j'ai 73 ans .j'ai reconnu beaucoup de voisins dans cet article mais il en manque beaucoup d'autres c'était le bon vieux temps qui ne reviendra jamais kheiro de floride est mon fils et dady et dahmen sont mes oncles j'habitais au 3 rue zaatcha j'avais comme amie saliha ferhat qui a était tué par l'OAS .la creche du jardin du champ de manoeuvre porte aujourd'hui son nom .s'il y a quelqu'un qui se souvient de moi ou bien d'un membre de ma famille comme mon frére ainé mohamed bendris qui vit aujourd'hui a tlemcen ou bien dady de RFA allah yarahmou qu'il me fasse signe ça me ferait beaucoup plaisir
bendris aicha - mere de famille - alger ruisseau, Algérie

09/11/2010 - 8201

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mes grand parents habitaient le quartier, bendris, ainsi que mes oncles maternelles, Dady chabouni Allah yarahmou qui a vecu en RFA jusqu'a sa mort en 1992 et son frere Dahmene qui vit toujours a la grande poste
kheiro - floride, Etats-Unis

21/10/2010 - 7606

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Mon très cher Saâd, Comment puis-je t'oublier, comment puis-je oublier mon frère? De lire ton commentaire m'a réchauffé le coeur, ce que tu écris de notre quartier m'a, à moi également, donné la chair de poule. Je t'embrasse khouya Saâd. A bientôt inchallah
Mahour Boubekeur - Cadre su^érieur - Paris
03/03/2010 - 4983

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Bonjour à tous et surtout à ce grand Monsieur qui a fait apparaitre sur internet et spécialement sur cette rubrique sur l'histoire de la Placette. Je ne me gênerais pas de vous dire que j'ai pleuré après avoir lu tout le texte sur la placette, j'ai eu la chair de poule, vous m'avez renvoyé à environ 50ans en arrière, vous avez a fait remuer en moi les souvenirs les plus lointains et les plus affectueux de mon existence. merci merci du fond du cœur. C'est vrai la Placette et particulièrement la Rue de la Paix portait bien son nom , on avait la paix réellement, on étaient jeunes il y 'avait aussi l'insouciance car on était jeunes. Je me permettrais d'apporter un petit concours à cette belle histoire de la Rue de la Paix , que beaucoup d'anciennes familles n'ont pas vu leur nom apparaitre ici, les "AMMOUR" par exemple car ce jeune Mustapha Roumani (Allah ya rahmou) était juste à coté de moi , lorsque le conducteur de la voiture noire ne savait pas faire de démarrage en cote avait perdu le contrôle et afin d'éviter de faire un massacre plus grand encore avait braqué ses roues vers Dar Ami el Arbi le N) 10 de la rue de la Paix (le Mozabite avec de lunettes de vues de couleurs verte) et venait heurter le petit Mustapha avec un choc au ventre on voyait un liquide clair sortait de ventre et là, le conducteur remonte encore un peu car tout le monde commençait à crier et il revient une deuxième fois vers le même point de choc a ce moment précis ma mère à sa fenetre (Khalti Zoubida qui a plus de 80ans actuellement toujours en vie Hamdoulilah) du première étage de Dar AMMOUR N°9 de la Rue de la Paix, m'a crié en me disant sauves toi plus bas (" Ahrab eltaht) en arabe, et là je suis descendu vers Dar "Labdjaouia" au N°8 ensuite le petit Mustapha a reçu plusieurs fois le choc mortel de cette sale voiture. Voila ce qui m'a le plus touché et que ce grand Monsieur qui a écrit ce texte est un vrai Wlid el Houma. Je voudrais vous rappeler quelques noms de famille très connues à l'époque ,Abdelaziz AMMOUR N°9, mes frères (demi-frère) étaient Mekki AMMOUR, Mohamed Lahbib (dit FANGA) lui aussi décédé le 28 Fevrier 2008 à Alger, Famille Guernouti, Famille Didi, Famille Roumani, Famille El Eulmi, Famille Benchikha, Dar Labdjaouia dont j'ai oublié le nom de famille, Ami Larbi au N°10, Famille Touam à savoir Badr-eddine allah yarahmou décédé(en 2001) dans les intempéries et les crues de Bab el Oued , Fadila Dziria au N° 11 rue de la Paix, une famille Française dont je connaissais uniquement leur fils appelé "André" d'ailleurs leur villa portait le prénom de leur fils André au 13rue de la paix, les Khellaf, Guerrouabi allah yarahmou, les Zekri habitaient chez nous, y avait Merzak Méhiz décédé à la suite d'un accident de voiture vers les années 70,Famille MAHOUR, en bas de la rue de la Paix que je salue sur mon passage, et spécialement mon cher BOUBEKEUR, qui a quitté depuis très longtemps le quartier, s'il se souvient de moi Saad (Enrico Macias) le guitariste oublié, les ABDELWAHAB, les BAKIR, Monsieur Ftioua Allah yarahmou, l'ancien épicier du quartier de la paix "AMI HMIMI" et plus bas "AMI SEDDIK" allah yarahmou lui aussi, . Je m'excuse auprès de tous que j'ai oublié, les anciennes familles je précise, car d'autres familles nobles sont venues habiter notre beau quartier, mais tout s'est mélangé personne ne connait personne sauf les anciens que l'on voit rarement. je ne manquerais pas de réagir à chaque fois que des souvenirs me reviennent en tête et faire plaisir comme on m'a fait vraiment plaisir à moi. Un grand merci à Monsieur HICHEM et Monsieur FAROUK EZZAHI.
AMMOUR SAAD - CADRE - ALGER
27/02/2010 - 4974

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Bonjour, Je suis arrivé sur cette page par le plus grand des hasards, on y parle de mon quartier d'enfance; nous étions et sommes toujours voisins des Guernouti, des Hanachi (Zeghliti alias Didi Krimo), des Tounsi, des Roumani, des Didi, des Khellaf des Mahi (lesquels sont partis habiter Kouba), des Abdelwahab, en plus des familles arrivées plus tard, dans les années 70 et 80. Nous jouions au foot dans la Placette faisions tomber les graines de "zqouqou" de l'arbre situé à côté de l'entrée inférieure. Pour rappel, je suis de la famile MAHOUR. Amitiés
MAHOUR Boubekeur - Cadre supérieur - Paris
23/01/2010 - 4792

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j'ai reside chez mon oncle samai mohamed pratiquement tous lesétés,périodes de vacances(1955-1963) et cette article a ravivé en moi beaucoup de souvenirs dont particulièrement la mort accidentèle du jeune de 4ans car j'etais sur les lieux.QUELS SONT LES SOUVENIRS DES SAMAI QUE L'AUTEUR A CITES?*
samai abderrahmane - chef d'entreprise - setif
07/12/2007 - 665

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C'est une bouffée d 'oxgene merçi, si je peux me permettre voila ma muse ce qu'elle m'a ditJ'ai écris pour dire toute ma peineJ'ai écris pour dire toute ma tristesseJ'ai écris pour dire toutes mes deceptionsJ'ai écris pour dire mon désaroiJ'ai écris pour dire ma solitudeJ'ai écris pour dire toute ma.........Je n'avais plus d'encreJ'ai écris avec mes larmes!Que la nuit était longueUne nuit parsemée de furtive clartéLa lune timidementTelle une lanterne essayée d'eclairer le cielNos pensées galvaudentVers ceux qui nous ont quitté à jamaisQui nous nous ont quitté trop viteEn silence.(voir mes blogs "Isaddek" et "saddeki")s.ighillarba
Isaddek - Ancien cadre
20/09/2007 - 380

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