Il a été agressé par son coéquipier à l'entraînement

Un fait gravissime s'est produit en fin de semaine et démontre à quel point la violence hante le football en Algérie, et que ce phénomène n'est pas seulement l'apanage des supporteurs mais aussi des joueurs, entre parenthèses professionnels, il s'agit de la lâche agression du milieu de terrain, Hamza Aït Ouameur, de l'USMH par son propre coéquipier le jeune joueur Harrag.Les deux joueurs se sont accrochés en pleine séance d'entraînement sous les yeux de leur entraîneur, Abdelkader Iaïche, qui les a immédiatement renvoyés. En rejoignant les vestiaires, ils se sont échangé des mots avant d'en arriver aux mains. Résultat : fracture du nez du joueur Aït Ouameur qui l'oblige à un repos forcé d'un mois que lui a prodigué le médecin, Harrag, dit-on, a été traduit en conseil de discipline qui a décidé de le rétrograder à la catégorie Espoirs, puisque Iaïche lui a refusé le retour aux entraînements parmi son groupe lors de la dernière séance d'entraînement, du coup, Harrag s'est contenté de suivre la séance depuis le banc de touche.Aït Ouameur, quant à lui, était absent de cette scéance. Les Harrachis seront donc privés d'un de leur meilleur joueur à l'heure actuelle. L'indiscipline dans les clubs est devenue monnaie courante, il ne se passe pas un jour sans que l'on apprenne, ici et là, l'accrochage entre joueurs et même entre joueurs et entraîneurs, il faut dire que l'absence de l'autorité chez certains entraîneurs complaisants, a encouragé cette nouvelle forme de violence sur les terrains, laquelle dépasse ses limites. Le cas des deux joueurs harrachis n'est pas un acte isolé, il est temps de mettre terme à cette nouvelle forme de violence dans les clubs.R. A.NomAdresse email