Algérie - Revue de Presse

Ibn Khaldoun. Concert de Pierre Bachelet



Un accueil triomphal Dès 20h, une foule immense se déverse à l?entrée de la salle Ibn Khaldoun en ce vendredi soir. A l?intérieur, la salle est comble. Il faudra ajouter quelques bans et quelques chaises pour contenir ce beau monde, d?autant qu?on se bouscule encore aux portes d?entrée. Durant toute la première demi-heure, des spectateurs continuaient à arriver par petits groupes. Pierre Bachelet est heureux. L?accueil est triomphal, phénoménal. Accompagné de deux musiciens, il attaque de front cette soirée tant attendue par ses nombreux fans. Et ces derniers ne se font pas prier pour le reprendre en ch?ur : « Théo je t?écris, j?ai mal à la vie, j?ai mal au soleil », « Embrasse-la, chante-la, protège-le, elle a les cheveux en hiver déjà ». C?est que le public connaît par c?ur une grande partie de ses textes. Une ambiance tendre et romantique plane sur la salle. Une voix féminine fuse des premières rangées : « Pierre, on vous aime », « Moi aussi je vous aime », répond-il d?une voix émue et chargée de tendresse. Après quoi, il prie les enfants de le rejoindre sur la scène. Mais ils ne montent pas seuls, des mamans et des jeunes femmes les accompagnent, histoire d?approcher le chanteur. Là, il annonce la chanson des enfants : En l?an 2001. Pleins de petits bonhommes l?entourent de toutes parts. C?est que Pierre Bachelet, du haut de ses 60 ans, n?est qu?un grand gamin, heureux d?être parmi les siens. Le chanteur et ses musiciens se retirent pour quelques minutes de repos bien mérité. Mais l?interlude s?éternise et le public s?impatiente. Des applaudissements s?élancent de toute la salle pour rappeler l?artiste à l?ordre. Pierre se fait désirer encore quelques minutes avant de regagner la scène, accompagné de ses musiciens. Il revient avec Le Marionnettiste, avant de se lancer dans une belle ballade, Sans toi, qui provoque un silence biblique parmi le public. Les spectateurs ne ressortent de leur léthargie que pour réclamer Elle est d?ailleurs et Flo. Et c?est cette dernière qu?il décide de chanter, mais pour ce faire, il lui faut une Flo, puisque la vraie, Florence Arthaud, doit être quelque part sur l?océan. Deux femmes le rejoignent sur la scène, face à plein d?yeux envieux. « Chacun est fait comme il est, chacun prend feu comme il peut... », des flammes de briquet vacillent çà et là. L?humeur est à la tendresse et à l?amour... et lorsqu?il entonne Les Corons, la salle s?anime et tous partent d?une même voix, « Au Nord, c?étaient les corons ; la terre, c?était le charbon ; le ciel, c?était l?horizon ; les hommes, des mineurs de fond ». Les spectateurs sont ravis lorsque Pierre Bachelet entame Vingt ans, surtout à leur passage préféré, « c?était la guerre en Algérie ». Et peu avant la fin du concert, l?artiste décide enfin répondre à la requête du public en chantant Elle est d?ailleurs. « Elle a de ces lumières au fond des yeux, qui rendent aveugle ou amoureux », un hymne à l?amour qui en fera vibrer plus d?un et plus d?une. Le spectacle aura duré deux bonnes heures. Deux heures durant lesquelles des jeunes et des moins jeunes se sont retrouvés, qui pour évoquer le bon vieux temps, qui pour invoquer le doux présent. Une soirée inoubliable qui aura fait jaillir l?amour et la tendresse et qui aura certainement réanimé beaucoup de c?urs.


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