Algérie - A la une


La compagnie publique de transport aérien Air Algérie a décidé de recourir à la justice pour défendre son image et sa réputation face à des fake news et des vidéos «qui n'ont aucun fondement et dont les auteurs sont malintentionnés», a indiqué, mardi 9 mai à Alger, le porte-parole du pavillon national.S'exprimant lors d'un point de presse organisé en marge d'une session d'information sur le thème «Air Algérie entre fake news, le vrai du faux», son porte-parole a déclaré que «face aux nombreuses vidéos qui circulent sur les réseaux sociaux et dont le but est de nuire à l'image de la compagnie, Air Algérie a décidé de recourir à la justice». Voilà une bonne chose assez concrète si, évidemment, la justice allait bien plus vite. Il a affirmé qu'au cours de l'année passée, «pas moins de 10 vidéos ont été postées sur les réseaux sociaux, montrant des vols d'Air Algérie vides, sans pour autant que leurs auteurs (note : Des concurrents ' Des influenceurs '
Des «mains étrangères» ' Des «mauvaises langues» ' ne dévoilent leurs visages ou ne donnent de détails sur la date ou la destination des vols», ce qui dénote, selon lui, des «mauvaises intentions» des auteurs de ces vidéos.
Ce ne sont pas là les premières attaques et il est certain que ce ne seront pas les dernières, la déjà fameuse Intelligence artificielle générative, avec un algorithme utilisé à tort et à travers par les mordus du ChatGPT, Dall-E, Midjourney, Bard, etc., commençant déjà à causer bien des dégâts en facilitant le mensonge informatif, les montages d'images et la propagation de fausses informations (les IA génératives sont des intelligences artificielles permettant de générer des textes, des images, des vidéos ou des codes à partir d'une demande textuelle humaine). Déjà, on en a vu bien d'autres auxquelles il faut ajouter toutes les cyber-attaques de sites nationaux stratégiques ou non (on se souvient de l'attaque perpétrée contre l'agence de presse publique Aps), les malfaisants sachant bien que toute perturbation d'une activité, même d'apparence banale, peut entraîner des récriminations citoyennes pouvant assez vite déraper et, au minimum, écorner l'image externe d'un service public ou d'un homme et/ou ralentir sinon stopper une activité économique.
C'est dire combien (en attendant la création d'une Agence nationale du numérique et/ou d'une Agence nationale de cybersécurité) la sécurisation des sites d'activités et/ou d'information électroniques nationaux est à placer en priorité «Une» et ce, toutes affaires cessantes. Bien sûr, sans tomber dans l'autre travers qui est cette foutue tentation (ou perversion), «marque déposée» de notre bureaucratie, à vouloir imposer des règles sans consulter les concernés, à plus chasser la virgule et à produire de la belle phrase qu'à améliorer le contenu tout en lançant des opérations de formation et/ou de perfectionnement et/ou de mise à niveau pointues préalables avec fourniture des moyens nécessaires.
Tout particulièrement à nos spécialistes, parfois et jusqu'ici, cantonnés dans des postes d'exécution sans possibilité pour eux de proposer et d'améliorer les procédures. Pour nous, la sécurisation (et le développement) de nos activités électroniques relève aussi, en parallèle, d'une amélioration de la recherche scientifique dans le domaine. Des assises spécifiques, regroupant nos grands ('''!!!) Centres de recherche, les Administrations et les Entreprises économiques et sociales stratégiques, seraient les bienvenues. Non pour demander des augmentations de salaires ou de budgets, ou pour faire étalage d'on ne sait quelle nouvelle «invention» ou réalisation (on sait déjà que 450 services publics ont été répertoriés comme ayant été numérisés, dont 338 ont été approuvés et intégrés définitivement au portail gouvernemental des services publics «Bawabatic») ou projet, mais pour faire le point sur les parcours et les réalisations effectives, pour présenter des feuilles de route et des objectifs et, dans la foulée, pour présenter tout ce qui est entrepris ou à entreprendre pour assurer la sécurité des résultats des recherches et des activités. En Algérie et à l'étranger. A la guerre comme à la guerre ! Car, nouvelle guerre (la cyberguerre), il y a celle-ci soft, mais aux conséquences terribles car visant, aussi, l'esprit et les âmes. Quelqu'un a dit ou écrit que «posséder l'intelligence artificielle équivaut à posséder des armes nucléaires». C'est assez exagéré comme avis, mais pas très loin de la nouvelle vérité de la communication du «nouveau monde» !
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