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Hymne à l'allégresse sur les partitions de Telemann, Mendelssohn



Hymne à l'allégresse sur les partitions de Telemann, Mendelssohn
L'Orchestre symphonique national, dirigé par le maestro Amine Kouider, a animé, mercredi soir dernier, un concert au Théâtre national algérien Mahieddine-Bachtarzi avec au programme des partitions de Telemann, Mendelssohn et Strauss qui a séduit les nombreux mélomanes présents.La première partie du programme a débuté tout en délicatesse avec une partition baroque du concerto pour deux flûtes du célèbre compositeur allemand, Georg Philipp Telemann, interprété avec brio par les flûtistes Djamel Ghazi et Adel Sahnoun. Une véritable performance musicale ovationnée par le public.Amine Kouider avait confié au début du concert à propos du choix du concerto de Telemann, qu'il s'agissait de mettre à l'honneur la flûte, un instrument très présent dans notre culture sublimé à travers les talentueux solistes de l'orchestre qui redonnent à la flûte une dimension universelle.La deuxième partie de la soirée s'est poursuivie avec deux belles partitions de Felix Mendelsshon, Les Hébrides (la grotte de Fingal) Ouverture en Si mineur Op. 26 et la Symphonie n° 4 en La majeur dite «Italienne» en Op. 90. Tel un tableau impressionniste, véritable invitation au voyage, les premières notes de cette célèbre ouverture imprégnée par les vibrations des altos, violoncelles et bassons, émeuvent les présents sur des airs puissants d'une beauté mélancolique sublimant le sentiment de solitude apprécié dans le mouvement romantique. Puis arrive la deuxième partie de cette ouverture tel un déferlement de vagues qui emportent les présents dans l'écume des émotions portés par l'harmonie des flûtes, hautbois, clarinettes, bassons, cors, trompettes, timbales et cordes. Une autre performance musicale dont les musiciens ont relevé le défi avec brio applaudis par le public présent.Puis vint le tour de l'interprétation de l'un des plus beau-chef d'?uvre de Mendelssohn la Symphonie n°4 en La majeur et en quatre mouvements, diteItalienne, (Allegro vivace, Andante con moto, Scherzo con moto moderato et Finale) exécutée avec brio par les musiciens de l'orchestre.Les mélomanes présents ont savouré les différents mouvements pétris de légèreté et de joie de vivre tel une ode à l'enchantement de la nature et la chaleur humaine.Ainsi, l'Allegro vivace est extrêmement joyeux, le deuxième mouvement, en Ré mineur, aurait été inspiré par les mélodies que Mendelssohn aurait entendu chanter par les pèlerins à Rome1, et résonne dans les airs du TNA tel un ch?ur séduisant les présents. Puis le troisième mouvement, avec cors et bassons, pétris de douceur et de lyrisme évoque l'ivresse de la chasse.Et c'est tout naturellement avec les émotions qui en diapason avec les mouvements de la symphonie qui vont monter crescendo et exploser tel un feu d'artifices, sur des airs impétueux et dynamiques véritables hymnes à la bonne.C'est sur le même ton de l'allégresse que la soirée s'est clôturée sur les airs euphoriques de la vertigineuse valse de Strauss le Beau Danube bleu fortement appréciée et applaudie par le public.S. B.


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