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Hymne à l'Afrique et à la reviviscence de sa jeunesse




Hymne à l'Afrique et à la reviviscence de sa jeunesse
Le chanteur et saxophoniste nigérian, Seun Kuti, a offert jeudi soir, à Constantine, lors de la 6e soirée du Festival international de jazz, un hymne à l'Afrique et à la réviviscence de sa jeunesse dans un déluge de sonorités africaines et de jazz. Fils du grand Fela Kuti, fondateur de la musique afrobeat, Seun a rapidement «transporté» le public à Lagos, aux sons des percussions africaines, interprétant des chansons de son dernier album Long way to beginnig et transmettant des ondes positives à l'assistance.Seun Kuti, conduisant le groupe Egypt 80 (créé par son père) se déchaîne avec son saxophone et enchaîne Black women pour revendiquer la beauté africaine et un retour aux origines. Il chante également Higher consciousness, délivrant ses messages à la jeunesse pour «réinventer» l'Afrique.Perpétuant avec flamme la tradition Afrobeat, dans un tempo intense et enivrant, le chanteur lance Ohun Aiye pour évoquer encore l'Afrique et ses maux, et appeler inlassablement au changement. Seun a affirmé, après le spectacle, que pour lui, la politique et la musique «ne font qu'un».Il a souligné que l'essence de sa musique est de dévoiler les inégalités sociales et le mépris sous toutes ses formes, réitérant son appel aux peuples africains pour «s'unir» et s'impliquer dans le développement du continent. La première partie de la soirée de cette 12e édition de Dimajazz a été animée par le quartet Sonny Troupé qui fit voyager l'auditoire, au son du tambour ka et de la percussion traditionnelle de Guadeloupe, du côté des Caraïbes en faisant découvrir la diversité et la richesse de la musique créole.Accompagné de Gregory Privat au piano, Mike Armoogum (basse et voix) et Olivier Juste en alternance, tambour ka et voix, Sonny Troupé, batteur et percussionniste, a présenté Ki koté, Yesterday et Jénérik, des morceaux de son album Rêves et voyages où le gwo ka, une musique traditionnelle de Guadeloupe, occupe le devant de la scène.Des voix invitant au rêve et à la liberté, des illustrations sonores de Bob Marley, Neil Armstrong et Martin Luther King sont lancées pour raconter l'histoire de l'humanité, ses exploits, ses peines et ses aspirations. En coulisses, Sonny Troupé faisant part de sa fierté de présenter sa musique à Constantine, a indiqué oeuvrer à travers son travail, à transmettre un message, celui «de montrer la capacité de l'homme à créer et à imaginer».Dans un menu métissé et coloré, dédié à l'Afrique, berceau du rythme, la 12e édition de Dimajazz a offert au public un programme exceptionnellement riche en couleur et en sonorités.




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