Algérie - Revue de Presse


Niveau maximal des réserves d?eau potable En raison essentiellement d?une pluviométrie abondante, les réserves d?eau potable qui alimentent les réseaux d?AEP de la wilaya de Constantine ont atteint leur niveau maximal, assurent les différentes institutions chargées de la gestion de ce secteur. Pour sa part, Hocine Zenati, directeur de l?Agence régionale des ressources hydrauliques, pose à cet égard un diagnostic des plus rassurants : « Depuis le mois de septembre 2004, lequel coïncide avec le début de l?année hydraulique, nous avons enregistré une pluviométrie record de 445,5 mm, alors que la moyenne annuelle de ces 20 dernières années est de l?ordre 553,5. A titre d?exemple et pour mieux situer l?ampleur de cet événement hydrologique, il faut savoir que dans le courant du mois de décembre 2001, on avait enregistré une pluviométrie de 19,9 mm, mais on a connu bien pire encore au mois de décembre 1989 crédité d?une pluviométrie de 11,5 mm qui constitue un triste record en cette période hivernale. » Entre autres conséquences parmi les plus évidentes de cette manne céleste, le responsable de l?ANRH soulignera le débordement de la source de Boumerzoug dont les capacités de prélèvement sont estimées à l?heure actuelle à 400 l/s qui sont captés par un ensemble de 9 forages alimentant principalement les réseaux d?AEP des agglomérations de Constantine et d?El Khroub. S?agissant des sources de Hammam Zouaoui, Salah Bey et Aïn Skhouna, toutes situées dans la localité de Hamma Bouziane, ce dernier révélera que les effets de la pluviométrie ont débouché également sur un surplus estimé à 205 l/s qui profite directement aux agriculteurs limitrophes pour l?irrigation de leurs cultures. Captées par 6 forages à raison de 500 à 600 l/sec, ces sources d?une importance capitale alimentent, via deux station de pompage domiciliées respectivement à la cité El Bir et au site de Boutamina, les réseaux d?AEP de Hamma Bouziane, Békira mais également la ville de Constantine en raison de ses besoins énormes en eau potable. Concernant cet aspect, un ingénieur de l?ANRH notera : « 80% environ des ressources en eau utilisées pour l?AEP de la wilaya de Constantine sont constituées par ces eaux souterraines, le restant des ressources provient des eaux superficielles et en l?occurrence celles du barrage de Hammam Grouz qui est également à son plus haut niveau de remplissage. Il alimente, grâce à un débit de 300 à 500 l/s, les localités de Constantine, Aïn Smara et également celle de Oued Athménia. » Faisant référence à la mission de suivi et de contrôle dévolue à l?ANRH, ce dernier indiquera que les analyses physico-chimiques effectuées à ce niveau ont fait ressortir l?absence de polluants et une qualité des eaux répondant aux normes de potabilité tolérées par les institutions sanitaires. Ce qui n?a pas été toujours le cas. On se rappelle à ce propos la grosse polémique soulevée à l?époque où les eaux usées domestiques et les rejets industriels de l?agglomération de Chelghoum Laïd polluaient gravement ce barrage. Selon notre interlocuteur, le barrage Berehla, situé en amont du barrage de Hammam Grouz, serait également à son meilleur niveau de remplissage et de ce fait représente une importante réserve d?eau potable. Un véritable don du ciel quand on sait que ce même barrage a connu ces dernières années des périodes d?assèchement total. Toutefois, malgré une capacité estimée à 3 millions de mètres cubes, ce barrage n?est pas exploité, les institutions compétentes ayant opté pour une politique de prudence en gardant cette importante ressource en réserve.



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