Algérie

Huit taxis pour Khraïssia


Huit taxis pour Khraïssia
Les taxis sont mal répartis à travers les communes de la périphérie d'Alger. A peine 400 à Rouiba et à Réghaïa, ils ne sont que 8 à Khraïssia et Souidania, et un peu plus du double à Baba Hassen. Une vingtaine à El Achour, Ouled Chbel et Ouled Fayet et guère plus à Tassala El Mardja, Birtouta et Sidi Moussa. Ces chiffres ont été mentionnés dans un document traitant de la situation du transport dans la capitale, présenté lors de la session ordinaire de l'assemblée de wilaya. Avec l'arrivée de nouveaux occupants des sites d'habitation, ce moyen de transport qui « vient en appoint » au transport collectif devrait être renforcé. Ce n'est guère le cas, puisqu'à s'en tenir aux chiffres donnés par le directeur des transports, Ouzane Rachid, seuls 1444 taxis rattachés aux communes, issues du dernier découpage administratif de 1997, ont été recensés. M. Ouzane ' qui s'en est offusqué ' semble ne pas pouvoir apporter des solutions. Il se contente de faire le listing des insuffisances remarquées. En affirmant que ce mode de transport, qui devrait être en appoint, ne peut pas se substituer au transport collectif, M. Ouzane n'a pas ménagé les chauffeurs de taxi qui contribuent à la dégradation des conditions de circulation avec des arrêts « fréquents et intempestifs ». Il leur reproche aussi de pratiquer le jumelage, de déserter le service aux heures de pointe et en période nocturne, de refuser de prendre en charge les clients ou de se plier à leur choix ou encore la non-utilisation du taximètre, notamment par les taxis conventionnés. Le réseau devant être étoffé ne compte que 11 617 taxis activant sur tout le territoire de la wilaya. Sur les 19 014 licences d'exploitation enregistrées, 7397 sont inexploitées. Pourtant, des postulants qui sollicitent les services de l'annexe de la wilaya à El Biar sont rabroués. On leur affirme que les licences ont été suspendues mais aucune justification n'est donnée par l'administration. « A la direction des transports, on nous explique que la saturation des routes à Alger les oblige à ne pas ajouter de nouvelles voitures. Mais le problème réside dans la répartition inégale sur les lignes », s'indigne un malheureux postulant quant à cet « argument sournois ». Des exploitants de taxi ont de tout temps dénoncé une situation d'« assujettissement » aux propriétaires des licences de taxi.


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