Algérie - 08- La guerre de libération

Hommage à Belaouche Mohand Oulhadj



L’association des fils et filles de chahids de la wilaya III historique a organisé samedi dernier, en partenariat avec l’APC et l’ONM de Draâ-El Mizan, un hommage au chahid Belaouche Mohand Oulhadj, à l’occasion de l’anniversaire de sa mort au champ d’honneur le 23 octobre 1960.


Les organisateurs et les invités de cet événement sont venus de plusieurs régions comme Ain El Hamam , Bouzeguène , Azeffoun, Béjaia, Setif, Tizi Ouzou, Tadmait et Boghni en vue de rendre un vibrant hommage à ce héros qui a été oublié pendant 51 ans. Une foule nombreuse marquée par la présence des autorités locales a tenu une rencontre au niveau à la salle de cinéma « le Maghreb», au chef-lieu communal de Draa-El-Mizan d’où une marche silencieuse s’est ébranlée à 9h30, vers le cimetière de Chouhada de ladite ville pour déposer une gerbe de fleurs.

«L’objectif de notre association est de contribuer à l’écriture de l’histoire à travers les témoignages des Moudjahidine et des citoyens qui ont vécu la Révolution. Aussi, contre l’oubli de nos valeureux chouhada qui se sont sacrifiés durant la révolution pour que l’Algérie soit libre et indépendante», dira Hocine Bennour, président de l’association. Le chahid Belaouche Mohamed est né 12 décembre 1929 à Tafoughelt, commune de M’kira. Il devint membre de la cellule régionale du PPA en 1950. Au déclenchement de la révolution, Belaouache a liquidé tous ses biens pour financer l’achat d’armes et des minutions. Sous le commandement du colonel Amar Ouamrane, il participe la nuit du 1er novembre 1954 avec ses compagnons à des attaques contres des casernes dans la région de Blida.

En 1955, il devint responsable de la région de M’Kira et de Draâ-El-Misan où il a géré les opérations militaires et la collecte d’armes. Après le congrès de la Soummam, en 1956, Belaouche Mohamed fut promu cadre au niveau de la Zonze 4, grade de lieutenant sous le commandement de Ali Benour. Il fut muté à la wilaya 4, en 1959 où il tomba au champ d’honneur en octobre 1960.

Rachid Aissiou
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