Algérie

Hit mondial des 500 meilleures universités


L’université algérienne n’est pas classée L’université algérienne n’est pas visible dans le classement mondial des 500 meilleures universités, demeurant ainsi toujours à la traîne. Ce classement, communément appelé le classement de Shanghaï est établi par des chercheurs de l’Université Jiao Tong de Shanghaï et comprend les principales universités mondiales. Ces institutions sont classées, selon de nombreux critères, comme le nombre de publications dans certaines revues scientifiques et le nombre de prix Nobel attribués aux élèves et aux équipes pédagogiques. L’université publie également un nouveau palmarès des 100 meilleures universités mondiales. Nouveauté de l’édition 2007, la liste des établissements est répartie en cinq grands domaines: les sciences de la Terre et les mathématiques, les sciences agronomiques, l’informatique et les sciences de l’ingénieur, les sciences sociales et les sciences médicales et pharmaceutiques. Et là encore, aucune université algérienne, africaine ou arabe n’apparaît dans le classement. Dans le top des 500 meilleures universités du monde, seule l’université sud-africaine, l’Université de Witwatersrand, est classée à la 396e place. Ce classement très serré démontre, en tout cas, la suprématie des universités américaines. Elles apparaissent dans les premiers classements, suivies des universités européennes et d’Asie ou du Pacifique. Un classement qui démontre l’énorme écart qui sépare le Nord du Sud, surtout en matière de recherche. L’Algérie, qui ne figure dans aucun classement mondial, reste en tout cas à la traîne en matière d’enseignement universitaire. Même si, en quantité, nos responsables s’enorgueillissent toujours d’avoir fait le maximum, en qualité par contre, ceux qui nous observent nous classent bon dernier. Le coup aurait été moins fort si au moins notre université occupait un rang médiocre. En tout cas, nos responsables, avec la multiplication des politiques de réformes, ne cessent de dire que nous allons toujours de l’avant. Mais le constat est malheureusement là, avec ses résultats glacials. Et si, auparavant, on ne s’interrogeait guère sur la place de nos établissements dans le monde, il est grand temps de le faire maintenant. Dans tout classement, plus l’université est grosse, plus elle publie et plus elle est valorisée. Or, l’on se demande si nos universités publient des travaux de recherches, et si cela se fait, où sont ces publications et est-ce qu’elles contribuent à améliorer le savoir. En tout cas, en matière de recherche, et c’est ce qui est privilégié dans ce genre de classements, nos chercheurs se plaignent toujours du manque de moyens et de considération. Alors que sous d’autres cieux ils percent. D’ailleurs, il n’est pas impossible que ce soient certains de nos chercheurs, fruits de la bonne vieille école nationale, qui font aujourd’hui les bons classements des universités prestigieuses, telles Harvard, Stanford, Univ Californie, Berkeley aux Etats-Unis, ou Cambridge University en Angleterre, qui occupent les premières places. L’université algérienne vient d’entamer une réforme LMD, copiée du modèle occidental, français notamment. Une réforme imposée, déplorent les enseignants, mal appliquée et surtout mal assimilée par les étudiants. Mais, cette année, un autre problème vient s’ajouter aux nombreuses mauvaises prouesses de notre système d’enseignement supérieur: une mauvaise orientation des bacheliers. Un comble quand on sait qu’un bachelier en sciences naturelles, avec 13 de moyenne générale, est orienté vers une filière de sciences humaines ou sociales. Ceci devra donc faire réfléchir nos responsables à deux fois avant de parler d’une réforme en bonne marche. Tahar A.O.
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