Algérie

Histoires vraies Le cas Mary Bell (6e partie)


Histoires vraies
                                    Le cas Mary Bell (6e partie)
Résumé de la 5e partie - On ne croit pas Mary qui, pourtant, se vante d'avoir tué Martin Brown. On n'a pas osé voir la vérité, jusqu'à ce qu'un second innocent paye de sa vie...
Vers 14 heures, Norma et Mary viennent chercher John pour jouer avec lui, mais il fait sa sieste et Rita refuse. Vers 16 heures, Pat Howe se demande où est Brian, qui est allé jouer dehors. Mary Bell se propose de le chercher avec elle ; Norma Bell arrive et se joint à elles. Il n'est pas dans les terrains de jeu habituels des enfants.
Non, il n'y est pas... On le retrouve à 23h 10 sur un chantier près de la voie ferrée, derrière de gros blocs de béton. Il a des égratignures sur le nez, un peu d'écume ensanglantée autour de la bouche et les lèvres bleuies. Des traces de pression sont visibles sur le cou. Il est mort.
L'inspecteur-chef James Dobson, de la brigade criminelle, arrive à 1h 10. Cette fois, la police a compris que la situation était grave. Plus question de penser à un accident, c'est un crime. Mais pas n'importe quel crime ! Les traces de strangulation sont peu appuyées. Or, un adulte en aurait probablement laissé de beaucoup plus fortes. De plus, la victime porte de petites blessures, genres piqûres, sur le corps, a été légèrement coupée au ventre et on lui a rasé des mèches de cheveux, ce qui fait penser à une sorte de jeu puéril. Et si c'était un crime d'enfant '
L'inspecteur-chef Dobson ne peut s'empêcher de faire le rapprochement avec Martin Brown et il se sent saisi d'une violente inquiétude et d'un intense sentiment de danger. Il n'y a pas de doute : il y a à Scotswood un ou plusieurs enfants meurtriers ! Il prévient ses supérieurs et, du coup, c'est la mobilisation générale.
Une centaine de policiers sont réunis sur place, avec mission de travailler vingt-quatre heures sur vingt-quatre. Ils questionnent sans relâche les enfants. L'inspecteur-chef Dobson interroge plusieurs fois Norma Bell et Mary Bell, dont les déclarations lui semblent imprécises.
Dans sa seconde déclaration, Mary Bell accuse un garçon, A., âgé de huit ans, d'avoir frappé Brian et de l'avoir piqué avec des ciseaux cassés. Ces ciseaux ont été retrouvés près du corps, mais aucun journal n'en avait encore parlé.
A. et interrogé pendant deux heures, mais il ne se contredit pas une fois. S'il a bien joué avec Brian, c'est le matin. L'après-midi, à l'heure du crime, il est allé à l'aéroport avec ses parents et sa grand-mère. C'est confirmé. Alors, comment Mary Bell peut-elle connaître l'existence des ciseaux '... C'est sur elle et Norma que la police va concentrer ses efforts, d'autant que tous les enfants ne tardent pas à être mis hors de cause. Ce ne peut être qu'elles ou l'une d'elles...
Le 4 août, le chef inspecteur Dobson interroge Norma Bell qui reconnaît avoir vu le corps de Brian Howe en compagnie de Mary. Celle-ci lui a avoué l'avoir tué en l'étranglant.
' Ses lèvres étaient violettes. Mary a passé les doigts dessus. Elle m'a dit que cela lui faisait plaisir.
' Est-ce que tu as vu quelque chose près de Brian '
' Mary m'a montré un rasoir et m'a dit qu'elle lui avait coupé le ventre. Elle a remonté son chandail et m'a montré la petite coupure sur son ventre. Elle a caché le rasoir et m'a dit de ne rien dire.
' Pourrais-tu me montrer où est caché le rasoir '
' Oui.
A 20h 30, on conduit Norma Bell à l'endroit où Brian a été retrouvé mort, près de la voie de chemin de fer. Elle désigne le coin d'un bloc de ciment. M. Dobson fouille et trouve une lame de rasoir... Norma est à l'écart et ne peut pas voir l'objet découvert. Il l'interroge :
' Quelle sorte de rasoir était-ce ' Un rasoir qui s'ouvre comme un couteau ' (A suivre...)
Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Nom & prénom
email : *
Ville *
Pays : *
Profession :
Message : *
(Les champs * sont obligatores)