Algérie

Histoires étranges La mine des Hollandais (1re partie)




Histoires étranges La mine des Hollandais (1re partie)
Légende - En Arizona, quelque part dans les monts de la Superstition, se trouverait une mine d'or si riche qu'il suffirait de frapper ses parois à coups de marteau pour en détacher des pépites.
Mais ce filon légendaire a su garder son secret : la mort et le désastre furent bien souvent le lot de ceux qui tentèrent constamment de s'en emparer. Enfin, depuis un demi-siècle, on en a totalement perdu la trace. Dans la région, on l'appelle «la mine des Hollandais».
On avait, en effet, pris pour des Hollandais deux des nombreux prospecteurs qui, au cours du XIXe siècle, en revendiquèrent la possession.
C'étaient, en réalité, des Allemands. L'histoire de sa découverte se perd dans la légende. On pense que des Apaches en indiquèrent l'emplacement aux Européens, lorsque les premiers moines venus des colonies du Mexique s'installèrent en Arizona. On trouve pour la première fois mention de cette mine dans des documents espagnols datés de 1748 : elle faisait partie d'une donation du roi Ferdinand VI à don Miguel Peralta, en même temps que 9700 kilomètres carrés de ce qui constitue aujourd'hui l'Arizona. Au cours du siècle suivant, les héritiers de Peralta, qui habitaient au Mexique, se seraient rendus plusieurs fois à la mine. Enfin, en 1864, si l'on en croit des prétendants plus tardifs, un certain Enrico Peralta aurait monté une expédition vers l'Arizona. À cette époque, les Apaches étaient redevenus hostiles. La colonne d'Enrico tomba dans une embuscade.
La bataille dura trois jours, après quoi tous les colons furent massacrés, à l'exception d'un seul qui parvint à regagner le Mexique avec une carte indiquant l'emplacement du filon. Mais un autre Européen allait le découvrir à son tour.
Cet homme, le docteur Abraham Thorne, était établi en Arizona, où il vivait en bonne et parfaite intelligence avec les Indiens. En 1870, ceux-ci lui proposèrent de lui montrer un endroit où il pourrait ramasser de l'or... à condition d'accepter d'avoir les yeux bandés tout au long d'un trajet de 32 kilomètres. (A suivre...)
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