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HistoireS étranges
Résumé de la 2e partie n Les Inquisitions médiévales s'engageaient pleinement pour lutter contre les mouvements hérétiques. Ainsi, toute personne qui pratiquait la sorcellerie devrait être jugée, avait décidé et autorisé en 1375 le pape Jean XXII.Mais, une fois que les divers mouvements hérétiques du sud de la France eussent été réduits à néant l'inquisition eut besoin de nouvelles victimes pour remplir ses caisses. La chasse à la sorcière était donc bienvenue. Elle s'autofinançait en quelque sorte. Les victimes payaient les frais de justice (veuillez excuser l'utilisation du mot «justice») ainsi que la corde qui les attachait au pieu, qu'elles payaient également. Les tortures elles mêmes étaient payantes. Un prix avait été déterminé pour chacune d'elles. Il est à noter qu'avant que la torture n'entre en ligne de compte les crémations étaient beaucoup moins fréquentes. Les accusés pouvaient se défendre. Au milieu du XVe siècle la chasse aux sorcières se déplaça du sud de l'Allemagne vers le nord. Mais Jacob Sprenger et Henrich Kramer (Henricus Instituoris), deux inquisiteurs, rencontrèrent une certaine résistance parmi les comtes, les évêques et les autorités locales. Kramer en vint à se plaindre au Pape. Innocent VIII, toute ouïe, édita le 5 décembre 1484 une bulle qui donnait plein pouvoir aux inquisiteurs. Le texte fut imprimé et largement diffusé. Il s'agissait du Malleus maleficarum (1487), en trois parties, 42 chapitres et une FAQ de 35 questions. A ceux qui parlent de pratiques «moyenâgeuses» je rappellerais que le moyen âge a cessé en 1492 ! A présent les inquisiteurs avaient la part belle. S'il est vrai qu'il y eut essentiellement des victimes féminines, au fil du temps il fallut qu'ils se rabattent sur les hommes.Ils appréciaient aussi les enfants, car ces derniers avouaient bien plus vite ! Ainsi, à Reutlingen, un enfant de 12 ans dénonça 170 personnes (soit 170 nouvelles victimes pour ces messieurs). Nous avons parlé plus haut de l'aspect pécuniaire de ce mouvement. Il faut ajouter que même les bourreaux ont profité de cette manne. Leurs épouses portaient des vêtements de prix et roulaient en carrosse.A suivre





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