Algérie

Histoires banales



L'année 2007 est celle des élections. Le 17 mai, c'était les législatives. Le 29 novembre prochain est le rendez-vous des communales et wilayales. La campagne électorale débutée cette semaine semble reprendre, à quelques variantes près, le même répertoire des parlementaires. C'est ce que l'on a ressenti de l'ambiance du début de cette opération, ainsi que les premières écoutes des sujets développés. Cet état de fait nous démontre clairement, l'indigence de ces organisations à pouvoir imaginer des ressorts de mobilisation accrue et propos pertinents, susceptibles de rehausser ces unités territoriales, à un autre niveau de contenance que celui qui avait mené - par la force des entourloupettes notamment des partis dits « coalisés » dissimulant d'autres desseins aux antipodes des préoccupations insistantes de la société - aux résultats, prévisibles, du 17 mai. (1) Depuis, des observateurs et analystes ont abondé sur les aboutissants de ce vote qui, en vérité, annonçait la fin d'un cycle. Celui des désillusions de la majorité citoyenne. Dans ce sens, la plupart de ces contributions, dans leur diversité, ont constaté que ces mandatés de la base au sommet, ne satisfassent en rien les exigences des électeurs, exprimées par les urnes, et ce, pour deux principales raisons liées : le manque de clarté politique du système dans son ensemble en termes de volontarisme démocratique décentralisé et donc de l'inconsistance, en matière de gouvernance, de ces assemblées. Ces déductions ont démontré aussi, qu'un bon nombre de compétences et honnêtetés, sitôt élues, se noient dans des illogismes étouffants jusqu'à la démission ; alors que les opportunistes et autres sans scrupules de tout bord - sans état d'âme de nature - trouvent leurs « comptes » dans ce même contexte. Béatement. Le système gouvernemental, mis devant cette situation aberrante dont il a une part de responsabilité, semble dire : « par défaut, on fait avec » avec tous les déboires attendus dont, justement, le désintérêt progressif de l'électorat. Un paradoxe qui, par la force des choses, est devenu le plus banalement du monde un paravent à toutes les roublardises. Une véritable renardière complexifiée qu'il faudrait bien, un jour ou l'autre, se décider pour l'imploser par des dispositifs inédits. Nécessairement ! DECOMPLEXER L'ACTE DEMOCRATIQUE DES EQUILIBRES FACTICES
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