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بسم الله الرحمان الرحيم





تاريخ منداس ومنطقته ( غليزان-الجزائر )



ESSAI SUR l’HISTOIRE DE MENDبS ET SA RةGION

(Relizane -Algérie)

(En langue Francaise)

(Par Lazreg Ouadah) A









TABLE DES MATIERES:





1) PREFACE
a -Par le professeur Mohamed Meflah
b -Par le professeur Benaouda Boutoual
2) DEDICACE
3) AVERTISSEMENT
4) PREAMBULE
-Mendès, ancienne appellation de la région
-Situation géographique
-Carte et délimitations géographiques
-Mendez, nom colonial
-Mendès et le tell, deux régions prospères
-Mendez, centre de colonisation
-Mendès, fief des Flittas
-Sidi M’hamed Benaouda patron des Flittas
5) LA RESISTANCE DES FLITTAS
-La guerre contre les Turcs
-L’insurrection des Derkaouas contre les Turcs
-L’insurrection de 1864 contre les Français
6) LA CITE DE MENDEZ
-La cité
-La première construction à Mendez
-Essor du village
-Extension du village
(7) LES EDIFICES PUBLICS ET INFRASTRUCTURES
-la gare et le chemin de fer
-La mairie école
-La nouvelle école
-Sacrilège
-La mairie
-l’Eau
-l’église
-L a gendarmerie
-La poste
-Les docks silos
-Les infrastructures sportives
-Le souk (marché hebdomadaire)
-Les rues
-Les routes
-Le développement post-indépendance
-Le secteur de la santé
-Le secteur de l'enseignement
(8) MODE DE VIE A MENDبS ou « un peu d’ethnographie »
-Economie
-Greniers de jadis
-Moisson d’antan
-Alimentation et mode culinaire
-La fabrication de la semoule
-La préparation du pain
-La ménagère des temps passés
-Le soulagement du progrès technique
-L'habitat
-Vêtements, literie, effets divers
-Un produit généreux, la laine
-Le métier a tisser
-Les ustensiles ménagers
-Le travail du cuir, les peaux de bêtes
-Le combustible
-L’enseignement
-L’école Coranique,
-La Zaouïa
-Les fêtes
-Sauvegarde du patrimoine
(9) LE SPORT A MENDES
-Le sport traditionnel
-La fantasia
-Le matrague
-La kora ou le (hockey local)
-Le sport Roi, le football
-L’histoire du football Mendésien contée par un ancien
-Le volley-ball
-Le club de football d’aujourd'hui
(1O) 1954-1962 OU LES DURES ANNEES :
-Le FLN ; premiers contacts, installation et organisation.
-La révolution à Mendès
-La guerre à Mendès
-présence des militaires Français
-principales batailles
-Bataille de Benabdr’him aux Choualas
-La bataille de Faidhelaatache
(11) PERSONALITES :
-Les cheikhs, talebs et imams
-Nos poètes
-Les notables
-Nos cadres
-Nos anciens
(12) POPULATION-PEUPLEMENT-LA BERBERIE-HISTOIRE ANCIENNE
-Histoire ancienne
-La Berbérie
(13) ARABISATION DE LA BERBERIE :
-Résumé chronologique des principales étapes
(14) ELEMENT HUMAIN-POPULATION -PEUPLEMENT
-Sidi Ali Benyahia ancêtre
-Ginéalogie
-sa vie
-Hagiologie
-Descendances:
(15) LES AWLIAS, SPIRITUALITة ET FONCTION SOCIALE :
-La Tariqua ou Toroquia, méthode mystique
(16) LES ENSEMBLES DE POPULATION OU ARCHS- TRIBUS :
- étude suscinte des tribus ou archs :
A-Les Béni Issaad, un arch séculaire
-présentation du arch
-frontières du arch
-les hauts Béni-Issad
-les douars des Béni-Issaad
-Les Béni-Issad du Kef
-Les douars
-L’école
B-Les Ouled Rafaa
C-Un grand Arch , les Chouala
D-Les Ouled-Sidi-Lazreg
E-Le Oued-Khelloug
F-Les Ouled-Barkat
G-Les Ouled-Sidi-Bekhedda
H-Les Ouled-Ameur
I-Les Ouled-Yahia
J-Les Ouled El-Hadj-Djelloul
K-Les Ouled-Smain
L-Les Ouled-Rached
M-Les Khetaièches
N-Les Kehails
O-Les Arabas
(1) P R E F A C E S


Par le Docteur Salah Habib :

Le Professeur Mohamed Meflah :

Le Professeur Benaouda Boutoual :

Mendès, ce village qui fut témoin de mes heures de bonheur intense connues dans ma tendre enfance va enfin avoir une histoire écrite née de la plume de Lazreg , un ami d'enfance.
C'est un ouvrage modeste mais qui fera beaucoup plaisir aux Mendésiens, puisque ce sont des fragments de leur histoire qui y sont racontés. Je salue l'abnégation et surtout la persévérance de l'auteur Ouadah Lazreg pour tous les efforts qu'il a consenti dans la réalisation de cet ouvrage. Ce projet qui lui tenait tant à cœur a finalement vu le jour. Il lui a demandé des heures de veille, des déplacements, beaucoup de sacrifices aussi. Récolter toutes ces informations n'est pas facile, les archives et les moyens faisant énormément défaut.
Je lui souhaite beaucoup de réussite dans les futurs projets qu'il espère réaliser car je sais qu'il faut un tempérament de fer pour arriver à ses fins dans un milieu aussi hostile. Les mentalités rétrogrades courent nos rues et n'encouragent pas de telles activités.
J'aurais aimé avoir concouru avec toi à l'élaboration de ce projet mais la volonté me fait défaut et apathique je suis devenu avec l'âge. Bonne continuation, mon ami Lazreg.

Benaouda Boutoual.

































( 2 ) DEDICACES

-Je dédie cet ouvrage à tous les Algériens et Algériennes. A tous les hommes et femmes de bonne volonté. A tous les hommes de plume, intellectuels, écrivains, historiens et chercheurs qui grâce à leurs travaux et autres productions littéraires, mis à la disposition des lecteurs, avec le souci de les vulgariser, nous ont permis de connaître des pans d'histoire de notre région, de notre pays ainsi que d'autres contrées et pays. Qui nous ont permis d'avoir un regard sur les autres sociétés et civilisations du passé. Je les remercie. Ils méritent toute notre gratitude et notre respect. Parmi ceux là en particulier :
- le Docteur Youcef Nacib de l’université d’Alger merci pour cultures oasiennes.
- Aoued Benabdellah , mon cousin et aussi mon inoubliable maître. Etudiant ou aux moments de ta vie active, tu as su nous faire profiter de ton savoir. Tu nous réunissais chez toi. Mémorables moments.
-Les professeurs : Abdellah Righi et Mohamed Meflah de Relizane.
-A mes premières maîtresses et mes premiers maîtres et tousceux qui le furent après eux. A tous ceux là, je leur rends un respectueux et reconnaissant hommage.
MadameMarie Jeanne Manchon, MadameViviane Philipi, Madame Renoir, Monsieur Tayane Boualème, L'égyptien Monsieur Abdoulkhalik, Monsieur Salah,Mon professeur de Français au CET de Relizane ainsi que Messieurs Bendjebour Mokhtar et Bouharira Athmane. Hommage à la mémoire de notre professeur, feu Kiès M’hamed.
Mon frère Hadj Benaouda, doublement maître. Merci pour la correction.

Aux autres aussi , mes frères, mes amis, mes copains

-A mes anciens copains du CET ( 1964-1968) : Abdellah, Chaambi, Rouabah, Hachefa, Sebai, Baalèche.
-Monsieur Lahmar Abbou, secrétaire à l’inspection primaire (Relizane 1963), puis notre pion à l’internat. Merci pour tout. Je vous dois beaucoup et vous avez oublié.
-Ma pensée va au Frère et Imam Taleb Amar ; Lové dans ma mémoire. HMD (Ouargla), terre de récoltes.
- A Kouider Mohamed (Kabrane), dire qu'à HMD, fut la rencontre.
-A la mémoire de Berkane Lazreg.
- A mon ami Abdelkader Benhiba qui m’a beaucoup aidé par son apport de documents. Soutenu et encouragé par toi, Je te remerciepour tout ce que ta as fait accessible ami.
- Hommage particulier a Benaouda Boutoual, Copain d’antan. Inaccessible « ami »
Je sais que tu n’aimes pas utiliser ce mot. Je crois que tu as raison. Prends ta plume tu nous prive!... Silencieux volcan, a quand ton irruption ? Ta lave nous réchauffera.
-Mes remerciements à El-Hadj-Boualem Benguerdi qui a été généreux.
-Je remercie aussi Abdelkader Mokdad et si Mohamed Benahmed des Choualas pour leur aide.
- A mes amis Nedder Lazreg, Bouazza Mohamed, Mecheri Lazreg, Zeggai Lazreg et Zeggai Mohamed, Abdelkader Benyamina, Mokhtar, Hamouda, Hadj Missoum, Hadj Mohamed Boughalia, Hadj Bekhedda Betrari, Bekhedda Tahar, Abdelkader Benabderahmane, Ali Mohamed, Abdelkader Ouadah,Aliane Hamdadou et tous les autres.
-Au Docteur Habib Salah ; là bas de l’autre côté de la Méditerranée à l’affût d’éphémères intensités. Végéter au patelin est notre lot. Merci pour" l’intensité de l’éphémère" . A quand le prochain ? Mon premier est sur les rails. J’espère qu’il entrera en gare l’été prochain In Cha Allah !... Youg en est l’un des personnages. Le dernier mot sera pour toi. Comme convenu !...
-A Omar Kébir de Kouba, homme sérieux. Resté là bas à HMD. Bonjour la P-58 .Beaucoup de regret, hélas , j’aurais aimé rester. Mais!... Bonne Lecture. Merci. Sacré Omar !...
-A Abada Abdelhafid d’ Oran, j’ai eu vent, hélas !... Les à-coups. Compatissantes pensées. Bonne santé.
-Bendaoud Talbi ; mon ami ; Dommage ! Mon ulcère a été pour beaucoup.
- Lakhdar Harzelli ; Merci pour la visite du Saint Sidi-Okba !...Le lait de chèvre et les dattes.Ramadhan 1974 ; comme le temps passe vite !...
-A Abdeselam Fekih; ressuscité ; Inoubliable homme ; Je te salue!...Tant mieux et longue vie !...
-A Fékir Moussa de Kouba, qui peu t'oublier. Ton souvenir est toujours vivace.
-A Messaoud Bouhouia de Laghouat, homme correct, je te salue.
-A Mr Babagayou Mohamed Rafik, notre ingénieur en chef. Les valeureux hommes comme vous sont inoubliables.
-A Sam l’Algérois ; Oui, je suis le Kabyle d’Oran !...
-Puis toute la bande de l’ UTS, du GPL sud et nord, du 24 et d’ Irara. Allaouia, Sari, Boulenoir, Benallal, Benouali, Hadji, Abida , Rouainia , Houideg , Hasenenin e, Bouziri, Ali Benali, kadda Beldjilali, Hadj Said, Naceur, Zidane, Norredine Benabdessadok, Abdellah, Belfodil Kaddi et Mohamed, Hocine Naak et tous les autres ; Premiers amis à l’aube de ma vie, jamais l’oubli n’a effleuré mes pensées. Gravés, incrustés, sertissures dans ma mémoire, soyez destinataires de mon affection.
-A Hadj Menouar ; Relizane et Oran. L’expérience est toujours bénéfique.
-Bouaziz Sabik, Djahida (d’Oran-Bastié) et leurs enfants; (ma fille. les apoupelles). Mes pensées vont affectueusement vers vous. A toi aussi Vif Abdelkader ; " Zergoug a vieilli maintenant !...".
-Les Berrached et Abdelkader Bouchikhi ; Aux Amandiers, gîte et couvert; merci !...
-A Mes cousins Abdelkader et Bettache. Mes beaux frères Lazregt Nedder et Djelloul
-A Salim Belaka de Ain-Choucha (Oued Righ) vous possédez l'art et le sens de hospitalité. Instants inoubliables à H.Messaoud .
- A Aziz Houamel ; Ta générosité te sauvera !...Inoubliables êtres.
-A Abdelaziz Loualiche ; Souvenirs de galère à HMD (2005); Fière Kabylie, tu as imprégné mon âme!...Aux Ouacifs, j’y serai en été in cha Allah.
-A la fière Chaouie, Touati Amina " Au rossignol " , je souhaite tout le bonheur. Fugaces instants mais gravés !...
-A Ghani, Abedelmalek, Zoheir et son père Mesbah à tous les Zouies de Khenchela !...
-A Moussa et Hamida Bouazza de Ouargla ; Généreux Arabes du Sahara.
-A Amel Othmani ; Madame Faiza, Fawouzia de Besra au boulevard à HMD. Merci pour tout!...bienveillantes princesses.
-A mon frère Hamid et Khelil ; Ailes brisée. Coeurs blessés !...
-A mes enfants, mes nièces et neveux, a tous mes proches.
-A mon cousin Hadj Nedder, ses fils Lazreg, Mustapha, Ahmed et Djamel.
-A mes beaux frères Djelloul, Lazreg, Nedder et leurs enfants.
-A Boukhelif Ahmed et Beldjilali Mohamed ; votre estime à notre égard nous touche profondément.
-A Hadj Mohamed, ses enfants Rachid et M’hamed ; mes neveux.
-A tous les gens de Mendès, les ruraux comme ceux du centre.
-Enfin, un hommage a la mémoire des Mendésiens et Mendésiennes, de toutes celles et de ceux que j’ai connu et qui nous ont précédé à l’ultime étape. نسأل ألله لنا ولهم الرحمة
(3) A V E R T I S E M E N T.

Il n'a jamais été dans mes prétentions d’écrire une oeuvre historique. Cela est au dessus de mes capacités. Seul un historien peut le faire. Cet essai personnel est fait en amateur et il n’engage que moi. Que l'on me pardonne les imperfections et les erreurs qui s'y trouvent.
-Le désir d'écrire la petite histoire de notre chère région Mendès, m'a depuis longtemps obsédé. Cela depuis avoir acheté lu et relu et que je relis encore le merveilleux livre du docteur Youcef Nacib de l'université d'Alger. Un livre formidable intitulé "Cultures Oasiennes".La lecture de ce livre a été le facteur stimulant. Je m'en suis inspiré dans la construction de ce livre. C'est une étude approfondie de l’oasis de Bou-saada et de ses environs. Peut être que l'histoire de Mendès est de moindre importance par rapport à celle de Bou Saada ou d'autres lieux. Cela est vrai. J’en conviens, mais à chaque contrée sa propre histoire. Ainsi m’est venue l’idée et le désir d’écrire quelque chose sur ma région, Sur Mendès, « mon bled ». Ce n’est pas une prétention farfelue. Non !... Pour moi Mendès, mérite plus que cela . Le style ou la qualité du travail m’importent peu. Mais L’essentiel est d’avoir essayé.
-J'ai par le passé et a plusieurs reprises demandé a un gars de notre patelin
( le silencieux volcan) qui d'ailleurs m'est cher, de faire ce travail d'écriture car il en a toute l'aptitude demandée, surtout littéraire. Celui-ci a refusé. Peut être que le travail le rebutait ou lui a paru fastidieux, j'ai alors pris mon courage a deux mains et je me suis lancé dans cette petite aventure, qui je l'avoue m'a apporté une certaine satisfaction, surtout morale. Je m'en réjouis donc!... J'espère qu'elle ne sera pas la dernière.
-Quel intérêt pour cet écrit, peut on me reprocher ? D’autres diraient peut être aucun. Moi je suis sûr d'une chose : C'est que de notre vivant ou bien après nous, il y aura ne serait-ce qu'un seul homme ou femme (de Mendès ou une autre contrée) qui lira ces pages et découvrira quelque chose recherchée, ignorée ou bien trouvera une réponse à une question. Ou tout simplement par envie et désirs nostalgiques, voudra se remémorer et se ressourcer.
-Sous d'autres cieux et chez d'autres sociétés, les gens écrivent les histoires de bien plus petits pays que celui de Mendès. Le simple hameau, le plus petit recoin est déchiffré, étudié, classé et répertorié et avec quels moyens s'il vous plait!... Ouvrages littéraires, films etc. ...On ne lésine pas sur les moyens là bas. Car tout est disponible. Toute contrée dans le monde, mérite d'être contée, étudiée par rapport à son histoire qui devra aussi être sauvegardée. Le plus petit événement à sa place dans l'histoire des hommes et du monde. Mon souhait est de voir des gens s'intéresser par ce genre de travail à travers toute l'Algérie. Cette merveilleuse activité d’écrire permettra de combler un manque criant en la matière.
Un domaine précis ; qui est l'écriture de nos petites histoires locales, constitue un terrain vierge. Celles-ci, de par leurs petites ou grandes importances, enrichissent nos propres cultures, celles de nos terroirs d’abord, puis dans les espaces plus larges.
-Pour moi, raconter l'histoire de mon village et sa région, écrire les petits ou grands événements qui s’y sont déroulés, décrire sa géographie et parler des lieux et des espaces physiques qui en font partie, constitue plus qu’un devoir. C’est un honneur, un appel, un hommage que je dois rendre a notre région. Celle de mes ancêtres , celle qui m'a vu naître et ou j'ai aussi grandi. L'élément essentiel qui est sa population, constitue bien sur et surtout le plus grand intérêt. Tout cela, ai je dit constitue pour moi une passion et un désir irrésistible et c'est à quoi, je me suis attelé. La réussite sur le plan littéraire ou professionnel de cet essai, de ce tout petit et modeste travail, m'importe peu. L'essentiel est d'avoir essayé et cela me suffit amplement !...
-Dans ce travail, les sources dans lesquelles j'ai puisé pour noircir ces pages, sont les suivantes :
-L'élément matériel (physique) : C'est a dire tout ce qui fait partie du territoire : L’espace, forêts, montagnes, routes, rivières, bâti, village, douars etc. ...
-L'élément événementiel : L'action des hommes, des populations, les événements qui se sont produits au cours de l'histoire de la région. Ceci m'est fourni par la mémoire des vivants, de la légende colportée à travers le temps, par mon questionnement des gens surtout les anciens.
-L'apport personnel : Constitué par de nombreuses écoutes mémorisées pendant toute ma vie, c'est à dire ma propre connaissance, ma propre mémoire. Mon témoignage en tant qu'élément issu et appartenant à cet ensemble. Objet de cette étude. Donc faisant partie intégrante de la société Mendésienne.
-Bibliographie : Constituée de quelques livres et écrits, mentionnés en fin de cet ouvrage
-L'Absence déplorable d'archives au niveau local, ainsi que le peu d'engouement des gens pour contribuer par un quelconque renseignement, m'ont contraint a faire avec les moyens du bord. Ce travail aurait pu être mené avec plus de précision si les possibilités de consulter des archives fiables m'étaient offertes (documents, lettres, manuscrits ou journaux d'époque).
-Ce travail n'a en aucune manière la prétention d'être exhaustif du sujet. Je me suis donc appuyé sur l'oralité légendaire dans une grande proportion. Les moyens didactiques utilisés pour la rédaction et tout le travail nécessaire à cet ouvrage sont réduits au strict minimum. C'est seulement avec mon stylo et mes cahiers que j'ai pu mener à terme ce modeste travail de recherche, de réflexion, de description, d’écriture et d'espoir. Néanmoins avec l'acquisition récente d'un micro-ordinateur, j'avance mieux dans la réalisation de mon petit projet.
-Les aimables lecteurs voudront bien m'excuser pour les lacunes et erreurs contenues dans cet humble texte. Toute remarque, suggestion ou correction de leur part, sera la bienvenue, Cela me ferait énormément plaisir et sera considéré comme un encouragement.
(4) PREAMBULE

MENDES, ANCIENNE APPELLATION DE LA REGION :
-Les anciens habitants de la région ainsi que ceux des zones limitrophes désignaient par ce nom "Mendès", toutes les terres qui se situent sur les territoires des communes de Rahouia, Oued-Essalem, Mendès et Sidi-Lazreg. C'est a dire toute la zone se trouvant au sud-est de Zemmora et qui, selon certains, s'étend jusqu’aux piémont du djebel Guezoul, proche de Tiaret. La région de Mendès occupe donc la majeure partie du territoire se trouvant entre Relizane et Tiaret. Elle se situe en plein milieu de l'Atlas Tellien. Cette appellation est antérieure a la période ou a été crée le centre de colonisation appelé "Mendez " et ce vers la fin du dix-neuvième siècle. Donc Mendès ne signifie pas uniquement le village (la cité), mais toute une région. Mendès n'est pas seulement une ville ou un village. Mais c'est toute une région. Un immense plateau situé à l’est de la ville de Relizane, constitue l'aire qu'elle occupe.
SITUATION GEOGRAPHIQUE :
- La position géographique de la région de Mendès est estimée aux données suivantes :
Longitudes : 0° 15، et 0° 40،
Latitudes : 35° 15، et 35° 75 ،




Salame Alaikoume. Bonjour à tous les trois Mendessiens qui ont envoyé des Msg. Je suis content de vous lire. J'èspère que ça va pour vous là bas, loin de Mendès. Chèr Abdelkader je ne sais si tu es sérieux dans cette histoire de test "halougroupes?" etc...( Mais pourquoi au lever du soleil? Que veut dire cela?) Tu dits que nous avons des cousins "berbères" en Arabie. J'avoue que tu me déroutes là! Ce n'est pas clair pour moi. Pourrais tu être plus explicite? En tous cas, je suis heureux de savoir que nous avons des cousins Amazigh. Nous sommes donc nous aussi un peu Berbère. Je ne peux pas suivre, excuse moi, je nage! Porte toi bien ô Rhizome. Salame Alaika ya Akhi.
Ouadah Lazreg - Retraité - Mendès (Relizane), Algérie

11/12/2012 - 49582

Commentaires

Salam Lazreg..le 21 decembre au lever du soleil il nyauras tout les resultats car faute dargent je nai pu payer tous les tests..je mettrais qq resultats et surprise de taille ns avons des cousins berberes en Arabie !!!
Abdelkader - Conseiller - Mendess, Algérie

02/12/2012 - 48055

Commentaires

salut ,une autre fois ,viel danke noch mal ich werde mich kümmern.cest moi que je te remercie( M).Ca me fait un grand plaisir et de joie denttendre tes nouvelles .je vais contacter la famiile au jour prochain .ich bin stolz auf dich danke.
Belarbi - logistik - Hannover, Allemagne

01/12/2012 - 47981

Commentaires

FAUTE DE PRAPPE TON MESSAGE MONSIEUR BELARBI
ABDEREZAK - docteur - FRANCE, France

01/12/2012 - 47978

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MONSIEUR BELARBI BENYAMINA J AI HATE D AVOIR DE TES MERCI DE DONNER TON NUMERO DE TELEPHONE A MON FRERE POUR QUE JE PUISSE TE CONTACTER TA MESSAGE ME FAIS PLAISIR
ABDEREZAK - docteur - FRANCE, France

01/12/2012 - 47973

Commentaires

hallo,ce message est personnellemnt envoye pour notre docteur Abderzak je pense bien cest mon frere est mon ancien voisin Madjid je crois je ne pas suis certain cest pas grave ,si madjid je te souhaite une bonne sante bien sur a toute la famille nous sommes tous fiers nous etions comme des freres elas elmektoub .nous a separes tant fait pas je pense souvent a cette epoque .merci BenyaminA
Belarbi - logistik - hannover, Allemagne

01/12/2012 - 47969

Commentaires

Titre : critiques constructives Histoire : mot grec = enquête. Histor. = sagesse : ça veut dire beaucoup de chose L’histoire : ce n’est pas une intuition intellectuelle. Doit respecter 3 principes fondamentaux : sources, autenthecite et vérification. Et non pas du sur mesure. Ibn khaldoun : n’a jamais écrit sur mendes Ibn battuta ( abu abdullah mohammed ibn abdullah allawati al tanji) Né à TANGER n’est pas d’origine ARABE mais bien un Berbères d’origine marocain. LA SAGA EUDE : c’est une saga de famille le titre porte bien son nom idem pour marie Gilles. (C’est très léger de prendre comme source ces derniers). Les archives sur Mendès excitent l’histoire de flirtas aussi. La ville de mendes est construite sur les terres de OULED RAFAA et BENI ISSAD Par ailleurs seul OULED RAFFA peuvent prétendre que le village de mendes a été Battis sur une partie de leur terre (acte de propriété à l’appui mais ouled rafaa l’ignore).
ABDEREZAK - docteur - LILLE, France

01/12/2012 - 47910

Commentaires

Titre : critiques constructives Histoire : mot grec = enquête. Histor. = sagesse : ça veut dire beaucoup de chose L’histoire : ce n’est pas une intuition intellectuelle. Doit respecter 3 principes fondamentaux : sources, autenthecite et vérification. Et non pas du sur mesure. Ibn khaldoun : n’a jamais écrit sur mendes Ibn battuta ( abu abdullah mohammed ibn abdullah allawati al tanji) Né à TANGER n’est pas d’origine ARABE mais bien un Berbères d’origine marocain. LA SAGA EUDE : c’est une saga de famille le titre porte bien son nom idem pour marie Gilles. (C’est très léger de prendre comme source ces derniers). Les archives sur Mendès excitent l’histoire de flirtas aussi. La ville de mentes est construite sur les terre de OULED RAFAA et BENI ISSAD Par ailleurs seul OULED RAFFA peuvent prétendre que le village de mentes a été Battis sur une partie de leur terre (acte de propriété à l’appui mais ouled rafaa l’ignore).
ABDEREZAK - docteur - LILLE, France

01/12/2012 - 47907

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MENDEZ, CENTRE DE COLONISATION Introduction : Le lecteur remarquera que l’étude consacrée à ce chapitre (Mendès et ses douars) est beaucoup plus développée que les autres centres de colonisation. Cela est du au fait qu’à l’origine de l’élaboration de cet ouvrage, l’intention était circonscrite qu’à la région de Mendès et le travail était restreint mais poussé. Beaucoup plus de temps y a été consacré dans le premier travail. Par la suite et une fois que l’ouvrage initial était parvenu à son terme, il m’a paru judicieux d’élargir la recherche en incluant toute la région des Flitta. Cela a nécéssité donc un deuxième travail. Mais il fallait faire un choix et opter pour l’une deux options; la première consistait à opérer de la même manière ; c'est-à-dire pousser l’étude des Flitta comme pour la région de Mendès mais la tâche était fastidieuse, difficile, rebutante. La seconde option plus facile et commode, est celle là même que je présente ; à savoir, un travail de recherche moindre par rapport au premier. Enfin, entre l’étude des villages ou douars de la région de Mendès et le reste des Flitta, il y à beaucoup de similitudes qu’il est facile de constater, cela comble en quelque sorte la recherche puisque bon nombre d’aspects étudiés sont communs à tous les Flitta. C’est ainsi que l’ouvrage comporte cette différence que les lecteurs voudront bien excuser. MÏndas Mendès est mentionné par Ibn-Khaldoune, le célèbre historien, mais avec une prononciation du nom quelque peu différente ; puisque (Mïndas) met en valeur le ï-tréma qui est l’équivalent de la kassra en arabe : (1) هذا ما تلقيناه من أخبار مطماطه، وأما موطن منداس فزعم بعض ألأخبار أن من البربر وقفت على كتاب في ذالك أنه سميى بمنداس بن مغرب بن أريغ بن كبوريى بن المثنى وهو هوار وكأنه وأللع أعلم يشير ألى أداس بن زحيك اللذي يقال أنه ربيب هوار كما يأتي في ذكرهم ، أل أنه أختلط عليه ألأمر وكان لمنداس من الولد- شراوة وكلثوم وتكم. قال ولم أستفحل أمر مطماطه وكان شيخهم اهذا العهد أضهص بن عصفراصن فأخرج منداس ولم يزاولا به كلامه وبفيه لحقوا به لما بنو توجين من زناتعه على منداس وصاروا في عداد قبأل الغارمة والله وارث الأرض ومن عليها. (1) Ibn Khaldoun ; Kitab el Ibar oua diwane el-moubtada ou el-khabar . Page 254 ; Dar El-Kitab.Liban. Le nom de Mendès a été aussi évoqué par le célèbre historien Abderahmane Ibn-Khaldoun, dans son œuvres " El-Ibar - " العبر, il relate une grande bataille appelée le jour de Mendès يم منداس " ". ولحقت بأحياء أولاد عريف قبلة جبل فزول وخرجت مسافراً من تلمسان حتى انتهيت إلى البطحاء فعدلت ذات اليمين إلى كزول فتلقوني بالتخفي والكرام منداس وأقمت بينهم أياماً حتى بعثوا عن أهلي وولدي من تلمسان وأحسنوا العذر إلى السلطان عني في العجز عن قضاء خدمته وأنزلوني بأهلي في قلعة ابن سلامة من بلاد بني توجين. Enfin, un dernier mot sur le nom de Mendès, Ibn-Batouta, célèbre voyageur arabe né au quatorzième siècle, avait dans l'un de ses livres "Erihla" (الرحلت) évoqué Mïndas (منداس). Ce grand voyageur, lors de son retour au Maghreb El-aqssua et après un long périple qui l'avait conduit en orient, avait avec ses compagnons traversés le plateau du Mindas (هضبت منداس) il avait décrit tout le nord du Maghreb comme étant couvert d'une forêt tellement dense que le voyageur ne pouvait voir le soleil que rarement. Mendès, est peut être un nom berbère. Première pénétration française : Les premiers français ayant foulés cette terre de Mendès, étaient bien sur des militaires qui faisaient leur conquête. Les colons (civils) ne s’étaient pas encore manifestés. Tant que durait la résistance arabe et que les insurrections se faisaient, la France ne pouvait songer à peupler les régions et installer les colons. Le premier et le plus ancien d’entre-eux (les colons), fut Eudes Jacques Gabriel. Cela, avant la création du centre de colonisation de Mendès. Vers les débuts des années soixante (1860), il pratiquait le négoce du grain à Relizane. Il avait repéré puis acheté quelques hectares du côté de Aïn-Teïba (tout près du future village de Mendès). A partir de là, Eudes et fils inscriront leur nom dans l’histoire du futur village et de la région. Il semble que jusqu’à la veille de la création du centre de colonisation en 1871, à part Eudes, il n’y eut d’autres colons à Mendès. Il est évident que ce n’est qu’à partir de l’année de création que des colons avec leurs familles furent installés. Marie Gilles cite dans son ouvrage "Oran et l'Oranie " : « Le centre de colonisation de Mendez a été crée pour recevoir 78 feux ». C’est à dire 78 familles de colons. À Zemmora, le centre de colonisation était déjà opérationnel et ce depuis 1864. MENDEZ & MENDES Mendez, nom colonial: Les deux noms (Mendès et Mendez) se confondent. Le premier qui est l’ancien et primitif (l'initial peut être) ressemble beaucoup à l’appellation Mendez laquelle est à connotation hispanique. On ne sait pas pourquoi et cela demande des efforts de recherches très difficiles. la consultation d'archives n’est pas chose aisée malheureusement.Nous tentons quand même une explication qui nous paraît vraisemblable. Au temps de la colonisation et jusqu'à quelques années, ce nom s'écrivait Mendez, avec la lettre " Z " à la fin. " Mendez " et "Mendès", bien qu’ils se prononcent de la même manière, ne désignent pas la même chose. Le premier est à connotation hispanique et il désigne le village (la cité). Il a été choisi par les français pour nommer le centre de colonisation qu’ils avaient crée. Par contre, le deuxième nom (Mendès) est comme nous l’avons expliqué le nom de toute une région et qui était d’usage bien avant l’occupation française. Mendez doit être le nom d'un officier ou d'une personnalité française. Les français baptisaient les villages et les centres de colonisation qu’ils créaient aux noms de leurs généraux et de personnes célèbres. (Montgolfier, Henri-Huc, Uzès le Duc, Ferry, Prévost-Paradol, Inkerman, Trézel, Vialar etc.). Un autre nom : " B i a z ", celui là est utilisé uniquement par les autochtones gens du terroir. C'est à dire les habitants des Archs et douars environnants. Il servait spécialement pour désigner le village. D'ailleurs, ils disaient par exemple : demain j'irai au souk (marché hebdomadaire) de Biaz. Ils n'employaient pas le nom de Mendès. Ce nom de Biaz a presque disparu du lexique local. Son origine n'est pas connue, c'est peut être un mot berbère. Il se peut qu'il soit d'origine marocaine car, le mot El-Biaz est fréquent dans le parler de ce pays (El-Baz et El-Biaz). Une autre explication concernant (El-Baz ou Biaz) qui m'a été donnée par un chercheur de Relizane, elle nous éclaire quelques peu sur cette appellation. C'est beaucoup plus une suggestion me semble t'il, mais hasardons nous quand même : « Le mot Biaz est le diminutif du mot El Bèze, qui signifie pierre qu'on lance comme projectile. N’étant donc pas une pierre, c’est alors un caillou. Comme le village était tellement petit et en formation, il a donc pris cette dénomination». 1870, fondation de Mendès (ex Mendez) En juillet de l'année 1870, alors que la France était sous le régime du second empire dont le chef suprême était Napoléon III , fut fondé le centre de colonisation qui était à l’origine de la ville actuelle de Mendès. (ex Mendez) est un village colonial, comme tous les villages avoisinants : Rahouia ex Montgolfier, Ouèd El Djemaa ex Ferry ou bien encore Ouèd Es-Salem ex Henri Huc. Un précieux éclairage nous est fourni par une chercheuse de renommée, il concerne les centres qui allaient devenir plus tard des cités plus ou moins importantes : « En 1870, les succès colonistes permettent d'accélérer le rythme. Neuf centres furent érigés six rien que dans l'Ouest. Ce furent les centres de Mendez (Mendès dans la commune mixte de Zemmora), Rashgoun, Saint Aimé (Djidjiouia), Sebdou, le petit bourg de Sidi Ali Ben-Youb et l’annexe civile de Tiaret. Au centre, Bordj Boghni, Ard El-Beida et Bordj Bouira. Quand à l’est, il n’y eut que deux. Ce sont Ain-Tinn (Relais du seigle) et St Donnat. L’année 1871 dont le budget fut assez conséquent fut l’année des centres de colonisation. Quarante centres répartis sur les trois provinces virent le jour et le gouvernement se trouva forcé de créer lui même les villages. C’est à partir de cette période que l’Algérie s’est dotée de ces petits villages » (1) (1) Source : Le royaume arabe; Annie Rey Golzeiguer; édit ENAG. P.625. La France allait revenir à la République le 4 septembre 1870. Mendez en tant que cité (village) n’a donc existé qu’au temps de la troisième République. L'assiette foncière ayant servi à l'implantation du futur village est constituée des terres "Arch" ayant appartenu à deux grandes tribus de la région , les Oulèd-Rafaa et les Oulèd Sidi-Lazreg. Cela est attesté par les propos et déclarations des européens eux même. (Voir les ouvrages "Oran et l’Oranie de l’autre coté de la mer" de Marie Gilles et "la saga des Eudes" de J. Lassaque. Ces terres confisquées faisaient partie de plusieurs centaines d’hectares objet de séquestres qui furent versées à la réserve foncière coloniale de Zemmora. C’est sur ces terres que le site du futur village de Mendez fut choisi. Ce lieu est le creux d'une formidable vallée traversée par un cour d’eau : La Menasfa. Cette rivière jadis généreuse, prend sa source juste à la limite Nord-Ouest de la ville de Rahouia. Elle a pour confluents l’ouèd Tahelalète, l'oued du Sar, de Barouta, de Bouriah et de nombreux ouèds plus ou moins importants. Au commencement, la redoute : Tout au début, il y à eu un choix de terrain pour servir d'assiette à l'implantation de la cité coloniale, futur village de Mendez. Comment cela s'est il passé? Il est très difficile de répondre avec précision à cette question. Néanmoins, nous essayerons par la construction de ce qui suit d'apporter quelques éléments de réponse. Aux débuts de la conquête française, une redoute a été batie à quelques mètres de l’ouèd Menasfa sur un espace assez plat et abrité par une colline. De là, les militaires en plus du refuge, pouvaient contrôler toute la vallée de la Menasfa. C’est à partir de cet édifice que commencera plus tard en 1871 la construction du futur village appelé Mendez sur des terres d’une anciènne région du nom de Mendès. Une construction dans le genre s’imposait donc puisque la région de Mendès était appelée à être une grande région de colons eu égard aux belles et riches terres qu’elle recelait. Les militaires à l’époque de la conquête, avaient besoin de postes avancés, de redoutes et de casernes pour s’y reposer ou s’y réfugier. Dans un passé récent, il y avait encore à Mendès une battisse qui datait de la présence française. Elle fut sans doute la première construction. Nous avançons cela pour les raisons suivantes : Sa situation dominante d’abord. Elle se situe aux abords de la Menasfa qui pouvait offrir l’eau aux troupes et aussi abreuver les chevaux et mulets. Ensuite elle était sur l’itinéraire de la route ou du chemin reliant déjà Tiaret à Relizane. La nature de la construction de la battisse (la petite redoute). Composée d'un rez de chaussée et d'un premier étage. Le parquet de l'étage supérieur était fait de plancher en bois comme on en faisait autrefois. Et c'était le seul édifice dans Mendès qui était de la sorte. C’est ce qui nous permet d’affirmer qu’il fût le premier bâtiment construit dans Mendès. Peut être qu’il existait à l’endroit, un petit fort qui a été démoli bien après pour construire cette battisse. Il subsistait encore dans un passé récent, probablement un reste de ce fort qui consistait en un petit poste de défense dont je m’en souviens d’ailleurs fort bien : Cette petite guérite que je décris ci-dessous. Une petite pièce construite en pierre et dont les murs étaient garnies de meurtrières; ces ouvertures étroites par lesquelles les soldats pouvaient faire sortir le bout des canons de leurs armes a feu. Cette petite construction existait il n’y a pas longtemps et qui servait de boutique au commerçant Moulay, cet ancien du village. Les anciens de Mendès, se souviennent de cette construction et sur laquelle il y avait une boule au sommet de la petite coupole qui lui servait de toiture. Cette battisse avec ce poste de garde servaient certainement aux soldats français pour leur défense et comme caserne. Vers la fin des années trente, on a construit à proximité de cette battisse, le Dock à plusieurs étages. C’est le bâtiment le plus haut à Mendès. De la bouche d'anciens habitants de Mendès, nous avons appris que ce bâtiment (le bâtisse décrite), abritait la brigade de la gendarmerie au début du siècle, du temps où les gendarmes utilisaient le cheval et bien avant l'apparition de l'automobile. Cet édifice a aussi servi de P.C (poste de commandements) pour les militaires français au temps de la guerre d’indépendance. Essor du village : Certainement qu'à partir de là, le tissu urbain s'est élargi pour ensuite former l'ossature finale de la future cité de Mendez. Jean Lassaque qui est le petit fils de l'ex colon Jacques Etienne Eude, dans son livre " la Saga des Eudes de Mendès, Zemmora et Relizane ", relate dans un paragraphe ceci : « Un petit fort est saccagé par le soulèvement des Flittas le 23 mai 1864. C'est un fort provisoire, construit lors de la campagne de 1850 ». Quel est l'endroit exact de ce fort ? Il était peut être à la place de l’anciènne école du village de Kenenda. L'auteur ne donne pas de précisions. Il s'agit peut être du bâtiment décrit ci-dessus. Ce lieu a servi de poste de commandement (P.C) au temps de la guerre d'Algérie. C'était le siège du commandant de la place forte de Mendez. Bien des années après l'indépendance, il a été attribué à des anciens habitants de Mendès.Ces derniers ont aménagé des logements pour leurs familles. Sur une terre vierge de colons, ayant appartenant depuis toujours a des tribus arabes de la région, Une redoute fut érigée par les français. Elle abritait des soldats qui étaient parfois attaqués et qui leur servait d'abri . Les colonnes de militaires français à l'époque de la conquête de l’Algérie se reposaient dans ce fort et s'en allaient pour chasser les autochtones de leurs terres. La future citée de Mendes prendra forme à partir de ce point, de ce lieu. Le centre de colonisation baptisé Mendez sera rattaché au centre de colonisation plus ancien de Zemmora. Après les levés de terrain effectués par les officiers et soldats du génie, des lots urbains furent constitués et tracés. Ces lots furent distribués aux colons. C'est ainsi que le colon Jacques-Gabriel Eude, père de Etienne et propriétaire d'une centaine d'hectares et d'une ferme située à quelques encablures du centre de Mendes, bénéficia par une décision du 18 août 1871 du lot urbain portant le numéro 27. Cette façon de faire des français de l'époque, permettait aux colons acquéreurs de ces terrains d'y construire ce qu'on appelait des maisons de village avec jardin potager. Des rues bien alignées furent tracées et des îlots urbains délimités. Jean Lassaque cité plus haut, rapporte que dans les derniers mois de l'année 1871, plus de soixante familles françaises s'installèrent à Mendez. Vivants d'abord sous des tentes fournies par l'intendance militaire, puis prenant petit à petit possession de leurs maisons nouvellement édifiées dans le village. Ce sont des petites maisons mitoyennes de plein pied comportant une à deux pièces sur rue et une cour privative sur l'arrière. Naturellement il n'y a pas d'eau courante et on s'approvisionne à la fontaine publique alimentée par une source captée plus haut dans les collines voisines. Il s'agit de la source de « Aïn-Tafassoure » près du douar des Oulèd-Lazreg. Au moment du peuplement du centre de Mendez, les arabes autochtones ne dépassaient pas une vingtaine d'habitants. À partir de ces données, on peut affirmer que Mendez est un village typiquement colonial. Nulle trace ou indice permettant d'affirmer l'existence de douars ou de constructions arabes sur le site. Bien que ces terres sur lesquelles est bâti le village, appartiennent aux arabes Oulèd-Rafâa et Oulèd Lazreg. Les bordures des trottoirs à Mendès, sont de deux sortes. Il y a les plus anciennes faites d’un seul bloc de un mètre environ et qui sont taillées dans de la pierre de couleur marron-clair. Elles sont certainement les plus anciennes et il en existe encore de nos jours quelques unes tout autour et à proximité de l’ancienne bâtisse que nous estimons la première construite à Mendès. Avec cette pierre on faisait jadis des ouvrages d’art tels que ponts surtout, viaducs pour le chemin de fer, trottoirs. Cette pierre taillée, servait aussi à la construction des écoles et églises, fontaines publiques et abreuvoirs. L' abreuvoir avec son robinet énorme en bronze et son grand bassin a été détruit par les militaires quand ils ont installé leur P.C de la place forte de Mendès en 1957. Toute cette vieille mais solide architecture qui vient d'être décrire, existe encore et il n’y à qu’a bien regarder autour de soi un peu partout et s’intéresser pour constater cela. Il existe un autre genre de bordures de trottoirs, fait avec une technique plus récente que le taillage de la pierre, qui on le sait, est un savoir faire ancien vieux de plusieurs siècles. Cette nouvelle technique est le béton armé (fer, ciment et gravier), elle a été utilisée probablement pour la première fois au village aux alentours de 193O-1940. Ces petits ouvrages en béton armé se trouvent éloignés du centre du village et de la redoute tant décrite. De là, il est, nous le croyons, permis d’affirmer que la bâtisse a été le premier point de départ pour l’extension du village. Tout cet intérêt pour les trottoirs et les éléments rapportés par la constation nous a servi d’indices pour presque affirmer que le village a commencé à s’élargir et à prendre forme à partir de l’ex bâtisse militaire décrite plus haut.
Ouadah Lazreg - Retraité - MENDES (RELIZANE), Algérie

25/11/2012 - 47185

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Salame Alaikoume oua Barakatouhou!... Je suis content que mon message t'a fait plaisir. Je te souhaite tout le bonheur. Porte toi bien et à un de ces jours à Mendès ou à la Mecque peut être et In-Cha Allah. J'èspère que tu es toujours Moultazim. C'est dur là bas je crois. Allez Bonne journée!....
Ouadah Lazreg - Retraité - Mendès, Algérie

25/11/2012 - 47154

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Ohhh !!!! Cest lazreg ca ma fait un tre grand plaisir ton message cest beaux ca .mercu une autre fois mon encien voisin mon grand bonjour a vous est a toute la famille mendeziens .koi quil soit nous restons tjr fidel a notre patelins ,vous trs fort et soyez tranquille les mendeziens ils donne une bonne image a letrange est cest a cause de vous .merci infinement .est a bientot grüss alle
Benyamina Belarbi - logistik - Hannover, Allemagne

24/11/2012 - 47142

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Message envoyé à Belarbi Ould Si Larbi de Mendès. salut à toi ô fils de Si Larbi. Cela fait bien longtemps que tu n'es venu à Mendès. J'èspère que tu vas bien là ou tu es à Han- nover 'Allemagne je crois ?) Boutoual Benouda va bien. Il est à la retraite . Tu n'es pas de notre génération mais tu restes quand même un Mendessien ou plutot un Mendassi. Allez! porte toi bien et salut! Lazreg Ould Si Ali. Le travail formidable comme tu le dis, tarde à paraître. Merci quand même. viel danke!
Ouadah Lazreg - Retraité - Mendès, Algérie

24/11/2012 - 47098

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salut a toute mes compatriotes est surtout a Boutoual Benouda et les autres koi quil je ne suis pas de votre generation mais un travaille formidable je suis tres heureux de vous merci une outre fois .viel danke
Benyamina Belarbi - empl dans un hopital - Hannover, Allemagne

24/11/2012 - 47085

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Bonjour. Je suis très heureux d'avoir renoué le contact avec vous. Je vous ai répondu hier dans vitaminDZ. Ce jour, il pleut chez nous à Mendès et le souk hebdomadaire qui est notre unique événement dans notre paisible et tranquille vie de ruraux. Mais les fellahs jubilent avec ces gouttes abondantes, ils ont déjà préparés leurs sacs de semence et aiguisé les socs de charrues. Votre élève que je suis passe la majeure partie chez lui. Je vis entouré des miens bien sûr et mes livres, mon micro, mes cahiers, la télévision et les quotidiens, celui d'Oran et El-watan .Je sors dehors mais je ne m'éternise pas. Je vais souvent à la bibliothèque municipale (Eh oui! Nous avons une). Inaugurée en 2010, je suis l'unique fantôme qui hante les couloirs et la salle de lecture. On a mis quelques 200 ouvrages, c'est peu mais pour moi, c'est une aubaine. Les temps ont changés et la compagnie s'est amenuisée à Mendès mais il y à aussi un peu de sagesse et de vieillesse, il faut le dire. Alors, je suis entré dans la rue des"pantouflards". Je vais vous dire quelque chose Monsieur Bouharira! Ça va vous faire certainement plaisir: Je reçois les enfants des écoles (primaires surtout) chaque après midi et ce après la prière de l'Assr. Savez vous pourquoi? Je vous le laisse deviner. Les pauvres malheureux, ils ne sont pas gâtés comme nous le fûmes. J'essaye de rafistoler les dégâts qu'ils portent. Mon frère aîné Hadj Benaouda qui fut mon maître (au CFE 63-64) après l'autre inoubliable Monsieur Tayane Boualem, me dit que je fais œuvre utile et cela me comble. (Là, je commence à titiller mon ego je crois, Bon bref!). Je crois que c'est tout ce que j'avais à dire à mon très cher maître pour aujourd'hui, la pluie tombe à grosses gouttes, elle nous apaise et nous laisse espérer des jours meilleurs. Au revoir et au prochain échange in-cha Allah.
Ouadah Lazreg - Retraité - Mendès, Algérie

17/11/2012 - 46491

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A l'intention de Guellaz Kheira cadre à la direction de la formation professionnelle. Oran: Bonjour, je ne sais si tu te rappelles de moi? Moi si !... Nous avons parcourus le primaire, je crois, du C.P jusqu'au CF? Six ans ou un peu plus? Ton père (dentiste malgré lui, opérant avec une pince d'électricien. Mais cela est la conséquence du colonialisme. Il rendait quand même service aux pauvres algériens que nous étions.) Il était l'ami de mon père, d'ailleurs, en ce temps, tous les arabes étaient des frères. En effet, Madame Marie Jeanne Manchon, Madame Viviane Philipi, Madame Renoir, Monsieur Tayane Boualème, L'égyptien Monsieur Abdoulkhalik et mon frère aîné Benaouda étaient nos enseignants. Je constate que Mendès est toujours cher pour toi. Est ce que tu y es retournée? "Mon beau village qui se mire au clair de lune " Tu te rappelles de la chanson?Notre cher petit patelin a beaucoup changé, et sur tous les plans. Beaucoup de nos camarades sont morts ainsi que de nombreux habitants de Mendès. L'histoire de votre village sera racontée prochainement dans un ouvrage que je compte éditer in-cha-Allah (mais j'ai peur de tomber sous les crocs de l'adage: Il ne faut pas vendre la peau de l'ours avant de etc... etc...). Oui pour sûr que je continuerai a écrire sur Mendès avec s, sur Mendez avec z , sur Biaz, sur Flitta, sur Zemmora, Relizane, Rahouia, Kenenda et tous les petits recoins de ma région. C'est tout ce qui me reste à faire!...et il faut que je me dépêche!.... Je te salue ainsi que tes soeurs et je vous souhaite plein de bonheur inchallah.
Ouadah Lazreg - Retraité - Mendès, Algérie

10/11/2012 - 45881

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À l'intention de mon Frère Aek Bekheddaز (je t'ai reconnu, ne t'en faits pas!) Je suis heureux de te savoir toujours plein de vie malgré que……… malgré que……… Je t'ai toujours dit que tu es comme le rhizome sous les tempêtes et les bourrasques. Tu plies, tu plies, et te replie, tu te courbes. Mais tu ne te casses jamais! Rares sont ceux qui comme mon frère T…. tiènnent le coup! Tu sembles semble être dans une certaine quiétude puisque tu t'intéresses aux " haplogroupe ", des tests génétiques comme tu nous l'apprends. Les gens ciblés sont tes cousin de Mendès, de Zemmora, de Relizane, d'Oran et de Béni -Isaad. Les résultats sont prévus pour le 21 décembre 2012 au lever du soleil. C'est à dire dans quelques jours. J'espère que tu nous feras une surprise. Je demande toujours après toi et on me répond que tu vas bien. Cela m'apaise un peu. Bon courage Akhi, bon courage! Que Dieu te préserve. À la prochaine donc. Au revoir. Salame Alaïkoume. مدا يعني التحليل
Ouadah Lazreg - Retraité - Mendès, Algérie

09/11/2012 - 45783

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A l'intention de mon maître Mr Tayane Boualem: Bonjour Monsieur, comme en 1962-1963 à Mendès. J'èspère que vous allez bien. Je parle de vous chaque fois que je rencontre mon camarade Djelli Miloud, un autre élève de notre classe de CM1. Lui, vous ne l'avez certainement pas oublié puisqu'il vous a revu à plusieurs reprises à Ain-Turc et à Mers-el-Kébir je crois. Avec lui, nous ne manquons jamais de nous remémorer notre cher maître. Je viendrais un jour pour vous revoir ( je ressens un ardent besoin de le faire) et je pourrais alors embrasser votre tête. In-Cha-Allah. Je ne manquerais pas de vous mettre en contact avec vos autres élèves. Vous pouvez me contacter à mon mail: mendassiouad@gmail.com. Au revoir très cher maître. p.s/ souvenez vous de Bouglouba, de canard et de parachute? Pour raviver votre mémoire, ce dernier portait une chéchia rouge et surtout le pantalon "seroual" arabe.
Ouadah Lazreg - Retraité - Mendès, Algérie

09/11/2012 - 45777

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Ce n'est que ce jour que j'ai repris la connection Internet et cela depuis une interruption de plus de deux ans. Je suis ému, très ému en lisant vos MSG. Vous tous, je vous salue, particulièrement Mrs Tayane Boualem et Bouharira Atman, vous êtes mes maîtres inoubliables. Oui, j'ai été contacté par (Cheikh Med), Merci p/ votre inquiétude. Guelaz Aicha ma camarade de classe pendant plus de trois années je crois, je vous dis bonjour ainsi qu'à vos soeurs. En ce qui concerne le livre que je veux écrire s / Mendès, je suis toujours dessus et j'espère bientôt en finir. Je m'excuse pour ceux qui sont restés sur leur faim. Tahar ! je t'ai reconnu. J'èspère que tu vas bien. Il y aura une suite in-cha Allah Mr Lassaque. Merci et au revoir.
Ouadah Lazreg - Mendes, Algérie

08/11/2012 - 45739

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à mon ancien élève et ami, LAZREG Ouadah. Cela fait au moins deux ans que j'ai perdu tout contact avec toi et cela m'inquiète. En effet je t'ai écris à maintes reprises mais je n'ai eu aucune réponse; J'ai essayé de le faire également par l'intermédiaire "d'internautes." Mendassis de ce site sans résultat. Hier j'ai rencontré un ancien du CET de Relizane, il te connait (il est de Mendes); il travaille à Arzew dans une sociéta d'état comme s/directeur; il m'a promit de te transmettre mon fraternel salut et de te faire part de mon inquiétude au sujet de ton silence. J'espère que toi et ta famille vous portez bien et que bientôt j'aurais des nouvelles directement de toi INCHAALLAH. fraternellement, Atman B.
BOUHARIRA Atman - retraité - ORAN, Algérie

28/09/2012 - 41296

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pour votre information : l'origine du nom MENDES Nom introduit en afrique du nord par des juifs séfarades réfugiés de la péninsule ibérique par extention s'applique aussi aux portugais. Entre 1391 et 1492 (après la publication du décret d'alhambra) a+
abderrezak - docteur - france, Algérie

01/05/2012 - 31494

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