Algérie - Aérien

Histoire de l'aéroport Essenia d'Oran



Histoire de l'aéroport Essenia d'Oran
Pendant la Seconde Guerre mondiale, l'aéroport de La Sénia a d'abord été utilisé par l'Armée de l'Air française en tant que terrain d'aviation militaire, d'abord par l'Armée de l'Air, puis après juin 1940, par l'Armée de l'Air de Vichy du gouvernement de Vichy.

Lors des débarquements de l'Opération Torch en 1942, La Sénia était l'un des objectifs principaux de l'assaut sur Oran le 9 novembre. Une force de parachutistes devait s'emparer directement de La Sénia, tandis qu'une force blindée devait avancer vers l'intérieur pour assurer la capture du terrain. Peu après l'aube, huit bombardiers en piqué Albacore du H.M.S. Furious et six chasseurs Hurricane en escorte des deux porte-avions auxiliaires ont survolé La Sénia en plein jour pour être accueillis par un intense tir antiaérien et des chasseurs Vichy. En réponse, l'aérodrome a été attaqué par six bombes générales de 250 livres qui ont touché et détruit avec précision les hangars vides du côté nord-ouest du terrain, infligeant des destructions qui allaient être regrettées par la suite. Au cours des combats aériens qui ont suivi, cinq chasseurs français Dewoitine 520 ont été prétendument abattus et d'autres endommagés. Quelques minutes plus tard, une deuxième attaque a été menée contre l'aérodrome de La Sénia par dix Seafires du H.M.S. Furious, qui ont effectué des passages de mitraillage à basse altitude contre les avions au sol et les batteries antiaériennes. Les chasseurs français Vichy ont une fois de plus contesté l'action. Cependant, ces derniers ne se sont pas opposés aux forces terrestres débarquant au port d'Oran. L'assaut aérien planifié contre l'aérodrome a été modifié, et celui-ci a été capturé par la Compagnie B du 1er Régiment blindé vers 10 heures du matin, après le décollage de nombreux avions Vichy, probablement pour le Maroc français. Quelques avions sont restés dispersés au sol ou dans les hangars.

Après sa capture, l'aéroport a été utilisé par les United States Army Air Forces Twelfth Air Force comme terrain d'aviation de combat pendant la campagne d'Afrique du Nord. Les unités suivantes ont été affectées à la base en 1942 et 1943 :

Quartier général du XII Fighter Command, du 12 novembre à décembre 1942 ; du 12 janvier au 20 mars 1943.
Quartier général de la 51st Troop Carrier Wing, du 28 mars au 13 mai 1943.
3d Reconnaissance Group, du 10 au 25 décembre 1942 (divers avions de reconnaissance).
31st Fighter Group, du 12 novembre 1942 au 7 février 1943, Supermarine Spitfire.
52d Fighter Group, du 14 novembre 1942 au 1er janvier 1943, Supermarine Spitfire.
86th Bombardment Group, du 12 mai au 3 juin 1943, A-36 Apache.
320th Bombardment Group, du 2 décembre 1942 au 28 janvier 1943, B-26 Marauder.
Une fois que les unités de combat se sont déplacées vers d'autres aérodromes en Algérie et en Tunisie à la fin du printemps 1943, l'aérodrome est passé sous le contrôle de l'Air Transport Command, sous lequel il a fonctionné comme escale sur la route de transport du Caire à Dakar en Afrique du Nord, en direction de l'aéroport d'Alger ou de l'aérodrome de Port Lyautey au Maroc français, pour le transport de marchandises, d'aéronefs en transit et de personnel.

Expansion
Andrade Gutierrez, une entreprise brésilienne, a remporté un contrat pour construire une nouvelle piste à l'aéroport d'Oran, situé dans la deuxième plus grande ville d'Algérie. La construction était estimée à 20 millions d'euros. Oran compte environ 650 000 habitants. Étant la deuxième plus grande ville du pays, Oran est un centre industriel, éducatif et culturel important. Les travaux de construction à l'aéroport d'Oran sont le deuxième contrat remporté par l'entreprise en Algérie. La nouvelle piste 07R/25L, longue de 9 843 pieds, est opérationnelle depuis le 12 février 2009.

Actuellement, l'aéroport est composé de deux terminaux, l'un pour les vols domestiques et l'autre pour les vols internationaux. Le terminal international est essentiellement l'ancien aéroport, tandis que le terminal domestique est une récente "immense tente", comme les Algériens l'appellent.

Un nouveau terminal international a été construit, le terminal 3, qui a une superficie de 41 000 m2, ce qui devrait permettre l'accueil de 3,5 millions de passagers, extensible à 6 millions de passagers par an, portant la capacité totale avec le terminal actuel à 5,5 millions de passagers. Il dispose de 6 passerelles télescopiques ainsi que de deux hangars de fret d'une superficie de 2 000 m2 et d'une capacité de 15 000 tonnes par an. Il est également équipé de panneaux photovoltaïques pour ses besoins en énergie électrique. Il a été inauguré le 23 juin 2022 par le président Abdelmadjid Tebboune.
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