Algérie - A la une

Hannachi : «Si on laisse l'équipe tranquille, elle gagnera le titre»



Après les renforts opérés cet été, le président de la JS Kabylie, Mohand Cherif Hannachi, estime que son équipe peut prétendre la saison prochaine au titre national si le club retrouve la sérénité et le calme qu'il a perdus tout au long du précédent exercice footballistique, au cours duquel la formation phare de la Kabylie a connu la pire crise de son histoire.
«La JSK va jouer le titre la saison prochaine. Si on laisse l'équipe tranquille, elle va gagner le titre. A chaque fois que je promets un titre, je tiens ma promesse. J'espère seulement que notre club va retrouver la sérénité. Si un autre club avait vécu la crise que la JSK a connue la saison passée, il aurait rétrogradé. C'est le club qui a souffert de cette crise, pas moi.
Moi, j'ai vu pire que ça», a affirmé, lundi soir, Mohand Cherif Hannachi sur le plateau d'Echourouk TV, tout en accusant ses opposants d'être à la solde de politiques qui sont contre sa personne. «Il n'y a pas d'opposition à la JSK. C'est juste une minorité manipulée et payée par certains politiques.
Ces gens s'en foutent éperdument du club, ils veulent juste mon départ. Je pense chaque jour à quitter le navire, mais je ne peux céder le club à n'importe qui. Je ne peux trahir la confiance de la famille de la JSK. Je vais terminer mon mandat olympique et exécuter la feuille de route que j'ai fixée. Je vais augmenter le capital de la SPA et procéder par la suite à son ouverture. La JSK a besoin d'un grand investisseur capable d'investir 400 ou 500 milliards de centimes. Les supporters du club peuvent être des actionnaires.
Ceux qui veulent acheter des actions sont les bienvenus. Le club a besoin d'argent. C'est grâce d'ailleurs à l'aide de mes amis que j'ai pu payer les joueurs», précise le président de la JSK, qui a bloqué le projet de partenariat avec les Espagnols de l'Eurocasa.
«Saïb et Ighil, des saboteurs»
«J'ai freiné le projet avec les Espagnols, car le club n'est pas stable en ce moment. Il faudra aller tout doucement», a précisé Hannachi, tout en révélant qu'il avait sollicité Ali Haddad pour prendre le club quelques mois avant qu'il finalise avec l'USMA. «J'aurais aimé que Haddad soit à la JSK d'autant plus qu'il est un enfant de la région et qu'il dispose de grands moyens.
En Algérie, il est le seul investisseur capable de prendre et de diriger une SPA», avoue le boss kabyle, en contacts avancés avec un entraîneur étranger.
«Le futur entraîneur de la JSK sera un étranger. Je vais finaliser prochainement avec lui. Je vais désigner aussi un directeur général, un manager général et un préparateur physique.
Il nous reste une ou deux autres recrues pour clore définitivement le recrutement», a indiqué le patron des Canaris, avant de fustiger les deux ex-entraîneurs du club, Moussa Saïb et Meziane Ighil, traités de «saboteurs», ainsi que le milieu de terrain Hocine Metref, «parti tout seul sans avoir rien fait à la JSK». D'autre part, Hannachi n'a pas enterré définitivement la hache de guerre avec le président de la FAF, Mohamed Raouaroua, qu'il accuse d'avoir spolié le club de 160 000 dollars.
«Le président de la FAF a retiré toute les plaintes déposées contre moi, alors que moi je n'ai pas retiré la mienne et je lui ai envoyé un nouveau courrier pour qu'il nous rende l'argent qu'il nous a pris», dira Hannachi, en colère aussi contre la LFP et son président Mahfoud Kerbadj. «La LFP ne fait rien pour les clubs», a-t-il conclu.


Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Nom & prénom
email : *
Ville *
Pays : *
Profession :
Message : *
(Les champs * sont obligatores)