Handisport

Les membres de l'assemblée générale de la Fédération algérienne handisport (FAH) ont mis l'accent sur le rôle "important" du suivi médical et de la classification des athlètes au niveau des clubs et associations, susceptibles d'alimenter les différentes équipes nationales."Nos clubs à la base ont besoin d'un suivi rigoureux de leurs athlètes sur le plan médical. Les formateurs de beaucoup de ces clubs trouvent d'énormes difficultés pour classer leurs sportifs, déterminer leurs handicapes et les faire suivre, surtout pour ceux dont le handicap ou la maladie évolue", se sont accordés à dire des responsables de clubs et présidents de ligues, lors de l'assemblée générale ordinaire de la FAH, tenue samedi en fin d'après-midi à l'ISTS/Dely Brahim (Alger).La commission médicale de la fédération avait instauré une méthode de travail se basant sur la formation de classificateurs pour les différentes disciplines, pour remédier au manque consommé depuis plusieurs années. Ils sont suivis également par une commission médicale, dirigée par le Dr Abderrahmane Ghlaimi, spécialiste en médecine sportive."Notre politique sur le plan médical est plus complexe. On essaye de maîtriser au mieux ce volet, impératif dans la pratique d'une activité sportive pour l'athlète handicapé au niveau national et international. Sur le plan international, nos athlètes sont bien suivis, peut-être qu'il y a un manque au niveau local, mais cela n'est pas dû à un laisser-aller, c'est plutôt une démarche qui est mise en place et qui nécessite seulement une certaine dynamique", a indiqué le président de la commission médicale de la fédération.En plus des classificateurs formés ici et là, la FAH a décentralisé son travail en adoptant, par exemple, quatre ophtalmologues, chacun dans une région (Centre, Est, Ouest et Sud) pour le suivi et la classification des athlètes visuels. En plus de ces contrôles médicaux, le médecin fédéral peut demander une expertise sur les classes des athlètes litigieux."Une classification n'est pas acquise toute la vie. Certaines pathologies sont évolutives et cela peut donc amener à un changement de la classification de l'athlète. Dans ces cas, les tests sont donc à faire de façon régulière afin que le sportif soit toujours dans sa bonne classe et peut espérer être classé au niveau international", a expliqué le Dr Ghlaimi.Outre le volet médical, les 61 membres présents sur les 77 que compte l'AG ont passé en revue plusieurs points en relation directe avec le développement et la promotion des différentes disciplines sportives gérées par la FAH.La formation, le développement, le système de compétition et les équipes nationales ont été à l'ordre du jour de l'AG, tenue en présence du représentant du ministère de la Jeunesse et des Sports (MJS), Nadir Belayat.Dans le chapitre des activités de la Direction technique nationale (DTN), il a été suggéré au responsable de la direction, Zoubir Aichaine, dans la politique de rajeunissement des effectifs de quelques équipes nationales, de relancer la sélection nationale des -23 ans de handibasket, mise en veilleuse en 2012 après le refus de la tutelle de la faire participer au championnat d'Afrique inscrit en cette date en Afrique du Sud."Je pense que nos effectifs dans quelques disciplines sportives nécessitent un rajeunissement, notamment en handibasket et à un degré moindre, en athlétisme. C'est notre politique à long terme. On a tracé une stratégie d'ici à 2020, pour y remédier, avec évidement l'apport et le travail des clubs qui sont et resteront le maillon fort de cette politique", a conclu le DTN.A la fin des travaux, l'assemblée générale de la Fédération algérienne handisport a approuvé, à la majorité absolue, les bilans moral et financier de l'année 2013 et le plan d'action de 2014.