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Handball
Au lendemain d'une participation décevante à la Coupe d'Afrique des nations de handball CAN-2016 au Caire (Egypte), le président de la Fédération algérienne (FAHB), Saà'd Bouamra, et le sélectionneur national, Salah Bouchekriou, ont avancé une panoplie d'arguments pour justifier l'échec des Verts.Ayant entamé cette 22e édition du rendez-vous continental dans la peau d'un des favoris, de par son statut de détenteur du trophée, le Sept national a flanché au mauvais moment, concédant une défaite lourde de conséquences en match de classement pour la 3e place face à l'Angola (25-19), qui lui a barré la route du Mondial-2017 en France. «Nous avons une jeune équipe qui est en pleine construction. La défection de certains joueurs pour blessures a fini par être préjudiciable pour nous et s'est répercutée sur notre rendement lors de cette CAN», a tenté de justifier le premier responsable de l'instance fédérale lundi soir peu après le retour du Sept national au pays.Le président de la FAHB, très contesté suite à la sortie ratée des Algériens en terre égyptienne, est allé jusqu'à «dégager la responsabilité» de sa Fédération, estimant qu'«il y a d'autres responsables» de ce fiasco. Pour tenter de calmer les esprits des amoureux de la petite balle, Saà'd Bouamra a annoncé la tenue prochaine d'une réunion du bureau fédéral «pour débattre des raisons de l'échec de l'équipe nationale» en Egypte, suivie d'une conférence de presse.Comment justifier une mission «suicidaire»La sortie ratée des hommes de Salah Bouchekriou, nommé dans la précipitation à seulement quatre mois du début de cette CAN, ne peut que témoigner de la «politique de bricolage» entreprise par les responsables de la FAHB qui, à chaque fois, se défendent en mettant en cause le «manque de moyens» dont dispose l'instance, expliquent les observateurs. Annoncé comme le messie, Bouchekriou «n'aurait jamais dû accepter» de revenir chez les Verts, inactifs alors depuis 7 mois suite à un autre fiasco, celui du Mondial-2015 au Qatar où ils ont terminé à la 24e et dernière place en perdant tous leurs matchs, derrière des équipes comme l'Arabie Saoudite et le Chili, loin d'être des foudres de guerre, expliquent les plus avertis. Cette mission s'est avérée suicidaire pour l'ancien international algérien, qui n'a pas pu trouver la bonne formule pour faire bonne figure au Caire. Les prémices de l'échec étaient pourtant bien là bien avant le début de la compétition : une Fédération absente, une équipe en hibernation et un entraîneur désigné en «pompier». «Nous avons effectué une bonne préparation mais insuffisante sur le temps. L'absence de bons joueurs remplaçants et l'inexpérience de certains éléments nous ont beaucoup perturbés», a estimé Bouchekriou, soulignant que les Verts n'ont pas été bien servis lors du tirage au sort «en héritant d'un groupe difficile». Mais hormis une défaite face à l'Egypte, pays hôte, en match d'ouverture (22-18), les Algériens ont réussi à battre aisément les autres sélections du groupe : Gabon (35-24), Maroc (27-22), Nigeria (31-23) et Cameroun (34-27), ce qui contraste avec les déclarations de Bouchekriou, qui s'est dit «indécis» à propos de son avenir en sélection.


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